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Un cours en miracles - Chapitre 12- Le curriculum du Saint-Esprit
15/02/2010 17:48
Chapitre 12 LE CURRICULUM DU SAINT-ESPRIT I. Le jugement du Saint-Esprit Il t'a été dit de ne pas rendre l'erreur réelle, et la façon de le faire est très simple. Si tu veux croire en l'erreur, tu dois la rendre réelle parce qu'elle n'est pas vraie. Mais la vérité est réelle en ellemême, et pour croire en la vérité tu n'as rien à faire. Comprends bien que tu ne réponds pas directement à quoi que ce soit, mais à l'interprétation que tu en donnes. Ainsi, ton interprétation devient la justification de ta réponse. C'est pourquoi il est hasardeux pour toi d'analyser les motifs d'autrui. Si tu décides que quelqu'un essaie réellement de t'attaquer, de te déserter ou de t'asservir, tu répondras comme s'il l'avait réellement fait, ayant rendu son erreur réelle pour toi. En interprétant l'erreur, tu lui donnes un pouvoir; et ayant fait cela, tu passeras sur la vérité. L'analyse des motivations de l'ego est très compliquée, très obscurcissante, et jamais sans implication de ton propre ego. Tout le processus est une tentative claire et nette pour démontrer ta propre aptitude à comprendre ce que tu perçois. Cela se voit par le fait que tu réagis à tes interprétations comme si elles étaient correctes. Peut-être alors contrôles-tu tes réactions au niveau du comportement, mais pas des émotions. Ce qui évidemment serait une division ou une attaque contre l'intégrité de ton esprit, dressant deux niveaux en lui l'un contre l'autre. Il y a une seule interprétation des motivations qui ait le moindre sens. Et parce que c'est le jugement du Saint-Esprit, cela ne requiert absolument aucun effort de ta part. Toute pensée aimante est vraie. Tout le reste est un appel à la guérison et à l'aide, quelque forme qu'il prenne. Quelle justification peut-il y avoir pour quiconque répond avec colère à l'appel à l'aide d'un frère ? Aucune réponse n'est appropriée, sauf le désir de la lui donner, car c'est cela et seulement cela qu'il demande. Offre-lui quoi que ce soit d'autre et tu t'arroges le droit d'attaquer sa réalité en l'interprétant comme bon te semble. Le danger que cela représente pour ton propre esprit n'est peut-être pas encore pleinement apparent. Si tu crois qu'un appel à l'aide est autre chose, c'est à autre chose que tu réagiras. Ta réponse sera donc inappropriée à la réalité telle qu'elle est, mais pas à ta perception d'elle. Il n'y a rien qui t'empêche de reconnaître tous les appels à l'aide exactement pour ce qu'ils sont, sauf ton propre besoin imaginaire d'attaquer. C'est seulement cela qui te rend désireux de te lancer dans d'interminables «batailles» avec la réalité, dans lesquelles tu nies la réalité du besoin de guérison en le rendant irréel. Tu ne ferais pas cela si ce n'était de ton indésir d'accepter la réalité telle qu'elle est, que tu te caches à toi-même conséquemment. C'est sûrement un bon conseil de te dire de ne pas juger ce que tu ne comprends pas. Nul n'est un témoin fiable qui a un investissement personnel, car la vérité pour lui est devenue ce qu'il veut qu'elle soit. Si tu es indésireux de percevoir un appel à l'aide pour ce qu'il est, c'est parce que tu es indésireux de donner de l'aide et d'en recevoir. Manquer de reconnaître un appel à l'aide, c'est refuser l'aide. Maintiendrais-tu que tu n'en as pas besoin? C'est pourtant ce que tu maintiens quand tu refuses de reconnaître l'appel d'un frère, car ce n'est qu'en répondant à son appel que tu peux être aidé. Nie-lui ton aide et tu ne reconnaîtras pas la Réponse de Dieu pour toi. Le Saint-Esprit n'a pas besoin de ton aide pour interpréter les motivations, mais toi tu as besoin de la Sienne. La seule réponse appropriée à ton frère est de l'apprécier. La gratitude lui est due à la fois pour ses pensées aimantes et pour ses appels à l'aide, car les deux sont capables de te faire prendre conscience de l'amour si tu les perçois véritablement. Or toute la tension que tu ressens vient de tes tentatives pour ne pas faire justement cela. Comme il est simple, donc, le plan de Dieu pour le salut. Il y a une seule réponse à la réalité, car la réalité n'évoque absolument aucun conflit. Il y a un seul Enseignant de la réalité, Qui comprend ce qu'elle est. Il ne change pas d'Esprit sur la réalité parce que la réalité ne change pas. Bien que tes interprétations de la réalité soient in-signifiantes en ton état divisé, les Siennes restent constamment vraies. Il te les donne parce qu'elles sont pour toi. Ne tente pas d'« aider » un frère à ta façon, car tu ne peux pas t'aider t o i - m ê m e . Mais entends son appel à l'Aide de Dieu et tu reconnaîtras ton propre besoin du Père. Tes interprétations des besoins de ton frère sont ton interprétation des tiens. En donnant de l'aide, tu en demandes; et si tu perçois un seul besoin en toi, tu seras guéri. Car tu reconnaîtras la Réponse de Dieu telle que tu La veux, et si tu La veux en vérité, Elle sera tienne véritablement. Chaque appel auquel tu réponds au Nom du Christ rapproche de ta conscience le souvenir de ton Père. Par égard pour ton propre besoin, donc, entends chaque appel à l'aide pour ce qu'il est, afin que Dieu puisse te répondre. En appliquant d'une manière de plus en plus constante l'interprétation que donne le Saint-Esprit des réactions d'autrui, tu prendras conscience de plus en plus que Ses critères s'appliquent également à toi. Car il ne suffit pas de reconnaître la peur pour en échapper, bien que la re-connaissance soit nécessaire pour démontrer le besoin d'en échapper. Le Saint-Esprit doit encore traduire la peur en vérité. Si tu étais laissé avec la peur, une fois que tu l'as reconnue, tu aurais fait un pas qui t'éloigne de la réalité plutôt que de t'en rapprocher. Or nous avons maintes fois insisté sur le besoin de reconnaître la peur et de la regarder en face, sans fard, comme d'une étape cruciale dans le processus par lequel l'ego est défait. Considère alors comment l'interprétation que donne le Saint-Esprit des motifs d'autrui te servira bien. En t'enseignant à n'accepter que les pensées aimantes en autrui et à considérer tout le reste comme un appel à l'aide, Il t'a enseigné que la peur même est un appel à l'aide. Voilà ce que reconnaître la peur signifie réellement. Si tu ne la protèges pas, Il la réinterprétera. C'est le suprême avantage d'apprendre à percevoir l'attaque comme un appel à l ' a m o u r . Nous avons déjà appris que la peur et l'attaque sont inévitablement associées. S'il n'y a que l'attaque qui produise la peur, et si tu vois l'attaque comme l'appel à l'aide qu'elle est, l'irréalité de la peur doit commencer à se faire jour en t o i . Car la peur est un appel à l'amour, ce qui était nié étant reconnu inconsciemment. La peur est un symptôme de ton propre profond sentiment de perte. Si tu apprends à suppléer la perte quand tu la perçois en autrui, la cause fondamentale de la peur est enlevée. Par là tu t'enseignes que la peur n'existe pas en toi. Le moyen de l'enlever est en toi, et tu l'as démontré en le donnant. La peur et l'amour sont les seules émotions dont tu es capable. L'une est fausse, car elle a été faite à partir du déni; et l'existence même du déni dépend de la croyance en ce qui est nié. En interprétant correctement la peur comme l'affirmation positive de la croyance sousjacente qu'elle masque, tu sapes son utilité perçue en la rendant inutile. Des défenses qui ne fonctionnent pas sont automatiquement abandonnées. Si tu élèves ce que la peur dissimule jusqu'à la prédominance la plus claire et nette et sans équivoque, la peur devient in-signifiante. Tu as nié son pouvoir de dissimuler l'amour, ce qui était son seul b u t . Le voile que tu as tiré sur le visage de l'amour a disparu. Si tu veux voir l'amour, qui est la réalité du monde, comment pourrais-tu faire mieux que de reconnaître, dans chaque défense contre lui, l'appel sous-jacent pour lui? Et comment pourrais-tu mieux apprendre ce qu'est sa réalité qu'en répondant à cet appel en le donnant? Le Saint-Esprit donne de la peur une interprétation qui la dissipe, car la conscience de la vérité ne peut pas être niée. C'est ainsi que le Saint-Esprit remplace la peur par l'amour et traduit l'erreur en vérité. Et c'est ainsi que tu apprendras de Lui comment remplacer ton rêve de séparation par le fait de l'unité. Car la séparation n'est que le déni de l'union; correctement interprétée, elle témoigne de ta connaissance éternelle que l'union est vraie. II La façon de se souvenir de Dieu Les miracles ne sont que la traduction du déni en vérité. Si s'aimer soi-même, c'est se guérir soi-même, alors ceux qui sont malades ne s'aiment pas. Par conséquent, ils demandent l'amour qui les guérirait, mais qu'ils se nient à eux-mêmes. S'ils connaissaient la vérité sur eux-mêmes, ils ne pourraient pas être malades. La tâche du faiseur de miracles devient donc de nier le déni de la vérité. Les malades doivent se guérir eux-mêmes, car la vérité est en eux. Or l'ayant obscurcie, la lumière qui est dans un autre esprit doit luire dans le leur, parce que cette lumière est la leur. La lumière en eux brille avec autant d'éclat quelle que soit la densité du brouillard qui l'obscurcit. Si tu ne donnes pas au brouillard le pouvoir d'obscurcir la lumière, il n'en a pas. Car il n'a du pouvoir que si le Fils de Dieu lui donne du pouvoir. Il doit lui-même lui retirer ce pouvoir, en se souvenant que tout pouvoir est de Dieu. Tu peux t'en souvenir pour toute la Filialité. Ne permets pas à ton frère de ne pas se souvenir, car son oubli est le tien. Mais ton souvenir est le sien, car il n'est pas possible de se souvenir de Dieu seul. C'est cela que tu as oublié. Ainsi c'est en percevant la guérison de ton frère comme ta propre guérison que tu te souviens de Dieu. Car tu as oublié tes frères avec Lui, et la Réponse de Dieu à ton oubli n'est que la façon de te souvenir. Ne perçois dans la maladie qu'un autre appel à l'amour, et offre à ton frère ce qu'il ne croit pas pouvoir s'offrir lui-même. Quelle que soit la maladie, il n'y a qu'un remède. Tu seras rendu entier comme tu rendras entier, car percevoir dans la maladie l'appel à la santé, c'est reconnaître dans la haine l'appel à l'amour. Et donner à un frère ce qu'il veut réellement, c'est te l'offrir à toi-même, car ton Père veut que tu connaisses ton frère comme toi-même. Réponds à son appel à l'amour, et le tien trouve réponse. La guérison est l'Amour du Christ pour Son Père et pour Lui-même. Souviens-toi de ce qui a été dit sur les perceptions effrayantes des petits enfants, qui les terrifient parce qu'ils ne les comprennent pas. S'ils demandent et acceptent d'être éclairés, leur peur s'évanouit. Mais s'ils cachent leurs cauchemars, ils les gardent. Il est facile d'aider un enfant incertain, car il reconnaît qu'il ne comprend pas ce que signifient ses perceptions. Or tu crois, toi, que tu comprends les tiennes. Petit enfant, tu te caches la tête sous les lourdes couvertures dont tu t'es recouvert. Tu caches tes cauchemars dans les ténèbres de ta propre fausse certitude, et tu refuses d'ouvrir les yeux et de les regarder. Ne gardons pas les cauchemars, car ce ne sont pas des offrandes qui conviennent au Christ, donc ce ne sont pas des dons qui te conviennent. Enlève les couvertures et regarde ce dont tu as peur. C'est l'anticipation seulement qui t'effraie, car la réalité du néant ne peut pas être effrayante. Ne retardons pas cela, car ton rêve de haine ne te laissera pas sans aide; or l'Aide est là. Apprends à rester calme parmi le tumulte, car la quiétude est la fin de la dissension et ceci est le voyage qui mène à la paix. Regarde en face chaque image qui monte pour te retarder, car le but est inévitable parce qu'il est éternel. Le but de l'amour est ton droit, et il t'appartient en dépit de tes rêves. Tu veux encore ce que Dieu veut, et aucun cauchemar ne peut faire échouer un enfant de Dieu dans la poursuite de son but. Car ton but t'a été donné par Dieu, et tu dois l'accomplir parce que c'est Sa Volonté. Éveille-toi et souviens-toi de ton but, car c'est ta volonté de le faire. Ce qui a été accompli pour toi doit être à toi. Ne laisse pas ta haine faire obstacle à l'amour, car rien ne peut résister à l'Amour du Christ pour Son Père, ni à l'Amour de Son Père pour Lui. Encore un peu et tu me verras, car je ne suis pas caché parce que tu te caches. Je t'éveillerai aussi sûrement que je me suis éveillé moi-même, car je me suis éveillé pour toi. En ma résurrection est ta délivrance. Notre mission est d'échapper de la crucifixion et non de la rédemption. Aie confiance en mon aide, car je n'ai pas marché seul et je marcherai avec toi comme notre Père a marché avec moi. Ne connais-tu pas que j'ai marché avec Lui dans la paix? Et cela ne signifie-t-il pas que la paix vient avec nous dans ce voyage? Il n'y a pas de crainte dans l'amour parfait. Nous ne ferons que rendre parfait pour toi ce qui est déjà parfait en toi. Tu ne crains pas l'inconnu mais le connu. Tu n'échoueras pas dans ta mission parce que je n'ai pas échoué dans la mienne. Fais-moi seulement un peu confiance, au nom de la confiance complète que j'ai en toi, et ensemble nous accomplirons facilement le but de perfection. Car la perfection est, et ne peut être niée. Nier le déni de la perfection n'est pas aussi difficile que de nier la vérité, et tu croiras ce que nous pouvons accomplir ensemble quand tu le verras accompli. Toi qui as tenté de bannir l'amour, tu n'as pas réussi; mais toi qui choisis de bannir la peur, tu dois réussir. Le Seigneur est avec toi, mais tu ne connais pas cela. Or ton Rédempteur est vivant, et il demeure en toi dans la paix à partir de laquelle Il a été créé. N'échangerais-tu pas cette prise de conscience contre la conscience de la peur? Quand nous aurons vaincu la peur — non pas en la cachant, ni en la minimisant ni en niant sa pleine portée en aucune façon —, c'est ce que tu verras réellement. Tu ne peux pas mettre de côté les obstacles à la vision réelle sans les regarder, car mettre de côté signifie juger et rejeter. Si tu regardes, le Saint- Esprit jugera, et Il jugera véritablement. Or Il ne peut dissiper ce que tu gardes caché, car tu ne le Lui as pas offert et Il ne peut pas te le prendre. Nous nous embarquons donc dans un curriculum organisé, bien structuré et soigneusement planifié dont le but est de t'apprendre comment offrir au Saint-Esprit tout ce que tu ne veux pas. Il connaît ce qu'il doit en faire. Tu ne sais pas comment utiliser ce qu'il connaît. Tout ce qui Lui est donné qui n'est pas de Dieu disparaît. Or tu dois toi-même le regarder de plein gré, car autrement Sa connaissance reste sans utilité pour toi. Il ne manquera sûrement pas de t'aider, puisqu'aider est Son seul but. N'as-tu pas de plus fortes raisons de craindre le monde tel que tu le perçois, que de regarder la cause de la peur et d'en lâcher prise à jamais ? III. L'investissement dans la réalité Je t'ai dit un jour de vendre tout ce que tu possèdes, de le donner aux pauvres et de me suivre. Voici ce que je voulais dire : si tu n'as aucun investissement en quoi que ce soit en ce monde, tu peux enseigner aux pauvres où est leur trésor. Les pauvres sont simplement ceux qui ont mal investi, et ils sont pauvres en effet ! Parce qu'ils sont dans le besoin, il t'est donné de les aider, puisque tu es parmi eux. Considère comme ta leçon serait parfaitement apprise si tu étais indésireux de partager leur pauvreté. Car la pauvreté est un manque, et il y a un seul manque puisqu'il y a un seul besoin. Supposons qu'un frère insiste pour que tu fasses quelque chose que tu penses ne pas vouloir faire. Son insistance même devrait te dire qu'il croit que le salut s'y trouve. Si tu insistes à refuser et ressens une vive réponse d'opposition, tu crois que ton salut est de ne pas le faire. Tu fais donc la même erreur que lui, et tu rends son erreur réelle pour vous deux. Insistance signifie investissement, et ce en quoi tu investis est toujours relié à ta notion du salut. La question est toujours double : premièrement, quoi doit être sauvé? Et deuxièmement, comment cela peut-il être sauvé? Chaque fois que tu te fâches contre un frère, quelle que soit la raison, tu crois que l'ego doit être sauvé, et sauvé par l'attaque. Si c'est lui qui attaque, tu es d'accord avec cette croyance; et si c'est toi qui attaques, tu la renforces. Souviens-toi que ceux qui attaquent sont pauvres. Leur pauvreté demande des dons et non un plus grand appauvrissement. Toi qui pourrais les aider, tu agis sûrement de manière destructrice si tu acceptes pour tienne leur pauvreté. Si tu n'avais pas investi comme ils l'ont fait, il ne te viendrait jamais à l'esprit de passer sur leur besoin. Reconnais ce qui n'a pas d'importance, et si tes frères te demandent quelque chose de « choquant », fais-le parce que c'est sans importance. Refuse, et ton opposition établit que cela est important pour toi. C'est toi seul, par conséquent, qui as rendu la requête choquante, et chaque requête d'un frère est pour toi. Pourquoi insisterais-tu pour la lui refuser? Car faire cela, c'est te nier à toi-même et vous appauvrir tous les deux. Il demande le salut, comme toi. La pauvreté est de l'ego et jamais de Dieu. Nulle requête « choquante » ne peut être faite à celui qui reconnaît ce qui a de la valeur et qui ne veut rien accepter d'autre. Le salut est pour l'esprit, et c'est par la paix qu'il est atteint. Voilà la seule chose qui puisse être sauvée et la seule façon de la sauver. Toute autre réponse que l'amour vient d'une confusion sur le « quoi » et le « comment » du salut, et c'est la seule réponse. Ne perds jamais cela de vue et ne te permets jamais de croire, ne serait-ce qu'un instant, qu'il y a une autre réponse. Car tu te placerais assurément parmi les pauvres, qui ne comprennent pas qu'ils demeurent dans l'abondance et que le salut est venu. T'identifier à l'ego, c'est t'attaquer toi-même et te rendre pauvre. C'est pourquoi celui qui s'identifie à l'ego se sent privé de quelque chose. Ce qu'il ressent alors, c'est la dépression ou la colère, car ce qu'il a fait, c'est d'échanger l'amour de Soi pour la haine de soi, de sorte qu'il a maintenant peur de lui-même. Il ne s'en rend pas compte. Même s'il est pleinement conscient de son anxiété, il n'en perçoit pas la source dans sa propre identification à l'ego, et il essaie toujours de la traiter en passant une sorte d'« arrangement » insane avec le monde. Il perçoit toujours ce monde comme extérieur à lui, car cela est crucial pour son adaptation. Il ne se rend pas compte que c'est lui qui fait ce monde, car il n'y a pas de monde à l'extérieur de lui. Si seules les pensées aimantes du Fils de Dieu sont la réalité du monde, le monde réel doit être dans son esprit. Ses pensées insanes aussi doivent être dans son esprit, mais il ne peut tolérer un conflit intérieur d'une telle ampleur. Un esprit divisé est en danger, et reconnaître qu'il embrasse des pensées complètement opposées lui est intolérable. Par conséquent, l'esprit projette la division et non la réalité. Tout ce que tu perçois comme le monde extérieur n'est qu'une tentative de ta part pour maintenir ton identification à l'ego, car chacun croit que l'identification est le salut. Considère pourtant ce qui est arrivé, car les pensées ont certes des conséquences sur le penseur. Tu t'es brouillé avec le monde tel que tu le perçois, parce que tu penses qu'il t'est hostile. Cela est une conséquence nécessaire de ce que tu as fait. Tu as projeté à l'extérieur ce qui est hostile à ce qui est à l'intérieur, et tu dois donc forcément le percevoir ainsi. C'est pourquoi tu dois d'abord te rendre compte que ta haine est dans ton esprit et non hors de lui afin de pouvoir t'en débarrasser; pourquoi aussi tu dois d'abord t'en débarrasser afin de pouvoir percevoir le monde tel qu'il est réellement. J'ai dit plus tôt que Dieu a tant aimé le monde qu'il l'a donné à Son Fils unique. Dieu aime le monde réel, et ceux qui en perçoivent la réalité ne peuvent pas voir le monde de la mort. Car la mort n'est pas du monde réel, où tout est un reflet de l'éternel. Dieu t'a donné le monde réel en échange de celui que tu as fait à partir de ton esprit divisé, et qui est le symbole de la mort. Car si tu pouvais réellement te séparer de l'Esprit de Dieu, tu mourrais. Le monde que tu perçois est un monde de séparation. Peutêtre es-tu désireux d'accepter même la mort pour nier ton Père. Or Il ne veut pas qu'il en soit ainsi, donc il n'en est rien. Tu ne peux toujours pas exercer ta volonté contre Lui, et c'est pourquoi tu n'as aucun contrôle sur le monde que tu as fait. Ce n'est pas un monde de volonté parce qu'il est gouverné par le souhait d'être différent de Dieu, et ce souhait n'est pas la volonté. Par conséquent le monde que tu as fait est totalement chaotique, gouverné par des « lois » arbitraires et insensées, et sans aucune sorte de signification. Car il est fait à partir de tout ce que tu ne veux pas, que tu as projeté hors de ton esprit parce que tu en as peur. Or ce monde se trouve uniquement dans l'esprit de son faiseur, ainsi que son salut réel. Ne crois pas qu'il est à l'extérieur de toi, car c'est seulement en reconnaissant où il est que tu gagneras le contrôle sur lui. Car tu peux certes contrôler ton esprit, puisque l'esprit est le mécanisme de décision. Si tu reconnais que toute l'attaque que tu perçois est dans ton propre esprit et nulle part ailleurs, tu en auras enfin trouvé la source; et là où elle commence elle doit prendre fin. Car en ce même lieu réside aussi le salut. Là est l'autel de Dieu où habite le Christ. Tu as profané l'autel, mais pas le monde. Or le Christ a placé pour toi l'Expiation sur l'autel. Apporte à cet autel tes perceptions du monde, car c'est l'autel à la vérité. Là tu verras ta vision changée, et là tu apprendras à voir véritablement. De ce lieu, où Dieu et Son Fils demeurent en paix et où tu es le bienvenu, tu regarderas en paix et tu verras le monde véritablement. Mais pour trouver le lieu, tu dois renoncer à ton investissement dans le monde tel que tu le projettes, et permettre au Saint-Esprit d'étendre le monde réel de l'autel de Dieu jusqu'à toi. IV. Chercher et trouver L'ego est certain que l'amour est dangereux, et c'est toujours son enseignement central. Il ne le dit jamais de cette façon; au contraire, quiconque croit que l'ego est le salut semble fort occupé à chercher l'amour. Or l'ego, tout en encourageant très activement la quête de l'amour, ajoute une clause restrictive : ne le trouve pas. Ses diktats peuvent donc se résumer simplement comme suit : « Cherche et ne trouve pas. » C'est la seule promesse que l'ego te présente, et la seule qu'il tiendra. Car l'ego poursuit son but avec une insistance fanatique, et son jugement, quoique sévèrement détérioré, est complètement conséquent. La quête que l'ego entreprend est donc vouée à l'échec. Et puisqu'il enseigne aussi qu'il est ton identification, l'ego te guide vers un voyage qui ne peut finir que par ce qui est perçu comme ton propre échec. Car l'ego ne peut pas aimer et dans sa quête frénétique de l'amour il cherche ce qu'il a peur de trouver. La quête est inévitable parce que l'ego fait partie de ton esprit, et à cause de sa source l'ego n'est pas totalement séparé, sinon il ne pourrait pas du tout être cru. Car c'est ton esprit qui croit en lui et qui lui donne l'existence. Or c'est aussi ton esprit qui a le pouvoir de nier l'existence de l'ego, et tu le feras assurément lorsque tu te rendras compte exactement en quoi consiste le voyage dans lequel il t'embarque. Il est sûrement évident que nul ne veut trouver ce qui serait son ultime échec. Étant incapable d'aimer, l'ego serait totalement insuffisant en présence de l'amour, car il ne pourrait pas du tout y répondre. Il faudrait alors que tu renonces à te faire guider par l'ego, car il serait très apparent qu'il ne t'a pas enseigné la réponse dont tu as besoin. Par conséquent, l'ego va distordre l'amour et t'enseigner que l'amour appelle réellement les réponses que l'ego peut enseigner. Suis son enseignement, donc, et tu chercheras l'amour, mais tu ne le reconnaîtras pas. Te rends-tu compte que l'ego t'embarque dans un voyage qui ne peut mener qu'à un sentiment de futilité et de dépression? Chercher et ne pas trouver n'est guère réjouissant. Est-ce la promesse que tu voudrais tenir? Le Saint-Esprit t'offre une autre promesse, une promesse qui conduira à la joie. Car Sa promesse est toujours : « Cherche et tu trouveras », et guidé par Lui tu ne peux pas subir d'échec. Son voyage mène à l'accomplissement, et le but qu'il te propose, Il te le donnera. Car jamais Il ne trompera le Fils de Dieu, qu'il aime avec l'Amour du Père. Tu vas entreprendre un voyage parce que tu n'es pas chez toi dans ce monde. Et tu vas chercher ta demeure, que tu saches ou non où elle est. Si tu crois qu'elle est à l'extérieur de toi, la quête sera futile, car tu la chercheras où elle n'est pas. Tu ne te souviens pas comment regarder au-dedans, car tu ne crois pas que ta maison soit là. Or le Saint-Esprit S'en souvient pour toi, et Il te guidera jusqu'à chez toi parce que c'est Sa mission. En remplissant Sa mission, Il t'enseignera la tienne, car ta mission est la même que la Sienne. En guidant tes frères jusqu'à chez eux, tu ne fais que Le suivre. Vois le Guide que le Père t'a donné, afin que tu apprennes que tu as la vie éternelle. Car la mort n'est pas la Volonté de ton Père ni la tienne, et tout ce qui est vrai est la Volonté du Père. Tu n'as pas de prix à payer pour la vie car elle t'a été donnée, mais tu as certes un prix à payer pour la mort, et ce prix est très élevé. Si la mort est ton trésor, tu vendras tout le reste pour l'acheter. Et tu croiras l'avoir achetée, parce que tu as vendu tout le reste. Or tu ne peux pas vendre le Royaume des Cieux. Ton héritage ne peut ni s'acheter ni se vendre. Il ne peut y avoir de parties déshéritées de la Filialité, car Dieu est entier et toutes Ses extensions sont comme Lui. L'Expiation n'est pas le prix de ton entièreté, mais c'est le prix pour avoir conscience de ton entièreté. Car ce que tu as choisi de «vendre» a dû être gardé pour toi, puisque tu ne pouvais pas le «racheter». Or tu dois y investir, non pas avec de l'argent mais avec le pur-esprit. Car le pur-esprit est volonté, et la volonté est le «prix» du Royaume. Ton héritage attend seulement la re-connaissance de ce que tu as été rédimé. Le Saint-Esprit te guide jusqu'en la vie éternelle, mais tu dois renoncer à ton investissement dans la mort, ou tu ne verras pas la vie bien qu'elle soit tout autour de toi. V. Le curriculum sain Seul l'amour est fort parce qu'il est indivisé. Les forts n'attaquent pas parce qu'ils ne voient pas le besoin de le faire. Pour que l'idée d'attaque puisse entrer dans ton esprit, il faut d'abord que tu te sois perçu toi-même comme faible. Parce que tu t'es attaqué toi-même et parce que tu as cru que l'attaque était effective, tu te vois toimême comme affaibli. Ne percevant plus tes frères et toi comme égaux, et te considérant comme le plus faible, tu tentes « d'égaliser » la situation que tu as faite. Pour ce faire tu utilises l'attaque parce que tu crois que l'attaque a réussi à t'affaiblir. C'est pourquoi la re-connaissance de ta propre invulnérabilité est si importante pour le rétablissement de ta santé d'esprit. Car si tu acceptes ton invulnérabilité, tu reconnais que l'attaque n'a pas d'effet. Bien que tu te sois attaqué toi-même, tu démontreras qu'en réalité il ne s'est rien passé. En attaquant, par conséquent, tu n'as rien fait. Quand tu auras compris cela, tu verras que l'attaque n'a pas de sens, car il est évident qu'elle ne marche pas et ne peut pas te protéger. Or la re-connaissance de ton invulnérabilité a plus qu'une valeur négative. Si tes attaques contre toimême n'ont pas réussi à t'affaiblir, tu es encore fort. Tu n'as donc pas besoin d'«égaliser» la situation pour établir ta force. À moins de reconnaître que ton attaque contre toi-même n'a pas d'effets, jamais tu ne te rendras compte de la complète inutilité de l'attaque. Car les autres réagissent certes à l'attaque quand ils la perçoivent, et si tu essaies de les attaquer tu ne pourras pas éviter d'interpréter cela comme un renforcement. Le seul endroit où tu puisses annuler tout renforcement, c'est en toi-même. Car tu es toujours le premier point de ton attaque; et si cela n'a jamais été, cela n'a pas de conséquences. L'Amour du Saint-Esprit est ta force, car le tien est divisé; par conséquent, il n'est pas réel. Tu ne peux pas te fier à ton propre amour quand tu l'attaques. Tu ne peux pas apprendre ce qu'est l'amour parfait avec un esprit divisé, parce qu'un esprit divisé a fait de lui-même un mauvais apprenant. Tu as tenté de rendre la séparation éternelle, parce que tu voulais conserver les caractéristiques de la création, mais avec ton propre contenu. Or la création n'est pas de toi, et les mauvais apprenants ont certes besoin d'un enseignement particulier. Tu as des handicaps d'apprentissage, très littéralement. Dans certains domaines tes capacités d'apprentissage sont tellement détériorées que tu ne peux plus progresser que sous une direction constante, nette et précise, fournie par un Enseignant Qui peut transcender tes ressources limitées. Il devient ta Ressource parce que de toi-même tu ne peux pas apprendre. La situation d'apprentissage dans laquelle tu t'es placé est impossible, et dans cette situation il est clair qu'il te faut un Enseignant particulier et un curriculum particulier. Les mauvais apprenants ne sont pas de bons choix comme enseignants, ni pour eux-mêmes ni pour personne d'autre. Tu ne te tournerais guère vers eux pour établir le curriculum par lequel ils peuvent échapper de leurs limitations. S'ils comprenaient ce qui les dépasse, ils ne seraient pas handicapés. Tu ne connais pas ce que signifie l'amour, et voilà ton handicap. Ne tente pas de t'enseigner ce que tu ne comprends pas et n'essaie pas de fixer des buts de curriculum là où les tiens ont manifestement échoué. Ton but d'apprentissage était de ne pas apprendre, et cela ne peut pas mener à un apprentissage réussi. Tu ne peux pas transférer ce que tu n'as pas appris, et la détérioration de l'aptitude à généraliser est un échec d'apprentissage crucial. Demanderais-tu à ceux qui n'ont pas réussi à apprendre à quoi servent les aides à l'apprentissage ? Ils ne le savent pas. S'ils pouvaient interpréter les aides correctement, ils en auraient appris quelque chose. J'ai dit que la règle de l'ego est : « Cherche et ne trouve pas. » Traduit en termes de curriculum, cela signifie : «Essaie d'apprendre mais ne réussis pas. » Le résultat de ce but de curriculum est évident. Toute aide valable à l'enseignement, toute instruction réelle et tout guide d'apprentissage sensé seront mal interprétés, puisqu'ils sont tous là pour faciliter l'apprentissage auquel s'oppose cet étrange curriculum. Si tu essaies d'apprendre comment ne pas apprendre, et si le but de ton enseignement vise à son propre échec, que peux-tu espérer d'autre que la confusion ? Un tel curriculum n'a pas de sens. Cette tentative d'«apprendre» a tellement affaibli ton esprit que tu ne peux pas aimer, car le curriculum que tu as choisi est contre l'amour, et cela équivaut à un cours sur la façon de t'attaquer toi-même. Ce curriculum a un but supplémentaire, qui est d'apprendre comment ne pas vaincre la division qui rend son but premier crédible. Et tu ne vaincras pas la division dans ce curriculum, car tout ton apprentissage ira à son profit. Or ton esprit parle contre ton apprentissage comme ton apprentissage parle contre ton esprit, et tu luttes ainsi avec succès contre tout apprentissage, car c'est ce que tu veux. Mais peut-être est-ce que tu ne te rends pas compte, même encore, qu'il est quelque chose que tu veux apprendre, et que tu peux l'apprendre parce que tu as choisi de le faire. Toi qui as tenté d'apprendre ce que tu ne veux pas devrais reprendre courage, car bien que le curriculum que tu t'es donné soit certes déprimant, il n'est que ridicule quand tu le regardes de plus près. Est-il possible que la façon de réaliser un but soit de ne pas l'atteindre? Cesse maintenant d'être ton propre enseignant. Cette démission ne mènera pas à la dépression. C'est le simple résultat d'une évaluation honnête de ce que tu t'es enseigné et des résultats d'apprentissage qui en ont suivi. Dans les conditions d'apprentissage correctes, que tu ne peux ni fournir ni comprendre, tu deviendras un excellent apprenant et un excellent enseignant. Mais cela n'est pas encore et cela ne sera pas tant que toute la situation d'apprentissage telle que tu l'as montée ne sera pas renversée. Compris correctement, ton potentiel d'apprentissage est illimité parce qu'il te conduira à Dieu. Tu peux enseigner la voie vers Lui et tu peux l'apprendre, si tu suis l'Enseignant Qui connaît la voie vers Lui et Qui comprend Son curriculum pour l'apprendre. Le curriculum est totalement non ambigu, parce que le but n'est pas divisé et que les moyens et la fin s'accordent complètement. Tu as seulement besoin de lui prêter ton attention indivisée. Tout le reste te sera donné. Car tu veux vraiment bien apprendre, et rien ne peut s'opposer à la décision du Fils de Dieu. Son apprentissage est aussi illimité que lui. VI. La vision du Christ L'ego essaie de t'enseigner comment gagner le monde entier et perdre ton âme. Le Saint-Esprit enseigne que tu ne peux pas perdre ton âme et qu'il n'y a rien à gagner dans le monde, car de lui-même il ne profite pas. Investir sans profit, c'est sûrement t'appauvrir, et les frais sont élevés. Non seulement l'investissement n'apporte aucun profit, mais ce qu'il t'en coûte est énorme. Car cet investissement te coûte la réalité du monde en te niant la tienne, et en retour il ne te donne rien. Tu ne peux pas vendre ton âme, mais tu peux vendre la conscience que tu en as. Tu ne peux pas percevoir ton âme, mais tu ne la connaîtras pas tant que tu percevras autre chose comme ayant plus de valeur. Le Saint-Esprit est ta force parce qu'il te connaît uniquement pur-esprit. Il est parfaitement conscient que tu ne te connais pas toi-même, et parfaitement conscient de la façon de t'enseigner à te souvenir de ce que tu es. Parce qu'il t'aime, Il t'enseignera avec joie ce qu'il aime, car SaVolonté est de le partager. Se souvenant toujours de toi, Il ne peut pas te laisser oublier ta valeur. Car le Père ne cesse jamais de Lui rappeler Son Fils, et Lui ne cesse jamais de rappeler le Père à Son Fils. Dieu est dans ta mémoire à cause de Lui. Tu as choisi d'oublier ton Père mais tu ne veux pas réellement le faire, et tu peux donc prendre une autre décision. Comme c'était ma décision, ainsi est-ce la tienne. Tu ne veux pas le monde. La seule chose de valeur en lui, c'est n'importe quelle partie de lui que tu regardes avec amour. Cela lui donne la seule réalité qu'il aura jamais. Sa valeur n'est pas en lui-même mais la tienne est en toi. De même que la valeur de soi vient de l'extension de soi, de même la perception de la valeur de soi vient de l'extension de pensées aimantes vers l'extérieur. Rends le monde réel pour toi-même, car le monde réel est le don du Saint-Esprit; ainsi il t'appartient. La correction est pour tous ceux qui ne peuvent pas voir. La mission du Saint-Esprit est d'ouvrir les yeux des aveugles, car Il connaît qu'ils n'ont pas perdu leur vision mais qu'ils dorment simplement. Il voudrait les éveiller du sommeil de l'oubli au souvenir de Dieu. Les yeux du Christ sont ouverts et Il regardera tout ce que tu vois avec amour si tu acceptes Sa vision pour tienne. Le Saint-Esprit garde la vision du Christ pour chaque Fils de Dieu qui dort. À ses yeux le Fils de Dieu est parfait, et Il languit de partager Sa vision avec toi. Il te montrera le monde réel parce que Dieu t'a donné le Ciel. Par Lui ton Père appelle Son Fils à se souvenir. L'éveil de Son Fils commence par son investissement dans le monde réel, et par là il apprendra à réinvestir en lui-même. Car la réalité est une avec le Père et le Fils, et le Saint-Esprit bénit le monde réel en Leur Nom. Quand tu auras vu ce monde réel, comme tu le feras assurément, tu te souviendras de Nous. Or tu dois apprendre le coût du sommeil et refuser de le payer. Alors seulement tu décideras de t'éveiller. Et alors le monde réel jaillira à ta vue, car le Christ n'a jamais dormi. Il attend que tu Le voies, car Lui ne t'a jamais perdu de vue. Il regarde quiètement le monde réel, qu'il voudrait partager avec toi parce qu'il connaît l'amour du Père pour Lui. Et connaissant cela, Il voudrait te donner ce qui est à toi. Dans une paix parfaite, Il t'attend à l'autel de Son Père, t'offrant l'Amour du Père dans la quiète lumière de la bénédiction du Saint-Esprit. Car le Saint-Esprit conduira chacun chez son Père, où le Christ attend Qui est son Soi. Chaque enfant de Dieu est un dans le Christ, car son être est dans le Christ comme Celui du Christ est en Dieu. L'Amour du Christ pour toi est Son Amour pour Son Père, qu'il connaît parce qu'il connaît l'Amour de Son Père pour Lui. Quand le Saint-Esprit t'aura enfin conduit au Christ à l'autel de Son Père, la perception se fusionnera dans la connaissance parce que la perception sera devenue si sainte que son transfert en sainteté n'en sera plus que l'extension naturelle. L'amour à l'amour se transfère sans aucune interférence, car les deux ne font qu'un. Au fur et à mesure que tu perçois de plus en plus d'éléments communs dans toutes les situations, le transfert de l'entraînement sous la direction du Saint-Esprit augmente et se généralise. Graduellement, tu apprends à l'appliquer à tous et à tout, car son applicabilité est universelle. Une fois que cela est accompli, la perception et la connaissance sont devenues tellement similaires qu'elles partagent l'unification des lois de Dieu. Ce qui est un ne peut pas être perçu comme séparé, et le déni de la séparation est le rétablissement de la connaissance. À l'autel de Dieu, la sainte perception du Fils de Dieu devient si illuminée que des flots de lumière la pénètrent, et le pur-esprit du Fils de Dieu brille dans l'Esprit du Père avec lequel il devient un. Sur Lui-même Dieu brille avec douceur, aimant l'extension de Lui-même qu'est Son Fils. Le monde est sans but comme il se fond dans le but de Dieu. Car le monde réel s'est glissé tout doucement jusque dans le Ciel, où tout ce qui est éternel en lui a toujours été. Là le Rédempteur et le rédimé se joignent dans l'amour parfait de Dieu et de l'un pour l'autre. Le Ciel est ta demeure; et comme il est en Dieu, il doit aussi être en toi. VII. Regarder au-dedans Les miracles démontrent que l'apprentissage s'est produit sous la bonne direction, car l'apprentissage est invisible, et ce qui a été appris ne peut être reconnu qu'à ses résultats. Sa généralisation est démontrée quand tu l'utilises dans des situations de plus en plus nombreuses. Tu reconnaîtras que tu as appris qu'il n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles quand tu les appliqueras à toutes les situations. Il n'y a pas de situation où les miracles ne s'appliquent pas, et en les appliquant à toutes les situations tu gagneras le monde réel. Car dans cette sainte perception, tu seras rendu entier, et de ton acceptation de l'Expiation pour toi-même l'Expiation rayonnera sur chacun de ceux que le Saint-Esprit t'envoie pour que tu le bénisses. Dans chaque enfant de Dieu réside Sa bénédiction, et dans ta bénédiction des enfants de Dieu est Sa bénédiction pour toi. Chacun dans le monde doit jouer son rôle dans sa rédemption, afin de reconnaître que le monde a été rédimé. Tu ne peux pas voir l'invisible. Or si tu vois ses effets, tu connais qu'il doit être là. En percevant ce qu'il fait, tu reconnais son être. Et c'est à ce qu'il fait que tu apprends ce qu'il est. Tu ne peux pas voir tes forces, mais tu prends confiance en leur existence au fur et à mesure qu'elles te permettent d'agir. Et les résultats de tes actions, tu peux les voir. Le Saint-Esprit est invisible, mais tu peux voir les résultats de Sa Présence, et par eux tu apprendras qu'il est là. Ce qu'il te permet de faire n'est nettement pas de ce monde, car les miracles violent chaque loi de la réalité telle que ce monde en juge. Chaque loi du temps et de l'espace, de masse et d'ampleur, est transcendée, car ce que le Saint-Esprit te permet de faire est nettement au-delà de toutes ces lois. En percevant Ses résultats, tu comprendras où Il doit être, et tu connaîtras finalement ce qu'il est. Tu ne peux pas voir le Saint-Esprit, mais tu peux voir Ses manifestations. Et à moins de les voir, tu ne te rendras pas compte qu'il est là. Les miracles sont Ses témoins, qui parlent pour Sa Présence. Ce que tu ne peux voir ne devient réel pour toi que par les témoins qui parlent pour cela. Car tu peux avoir conscience de ce que tu ne vois pas, et cela peut devenir irrésistiblement réel pour toi quand sa présence est rendue manifeste par toi. Fais l'oeuvre du Saint-Esprit, car tu partages Sa fonction. Comme ta fonction au Ciel est la création, ainsi ta fonction sur terre est la guérison. Dieu partage Sa fonction avec toi au Ciel, et le Saint- Esprit partage la Sienne avec toi sur terre. Aussi longtemps que tu crois avoir d'autres fonctions, aussi longtemps tu as besoin de correction. Car cette croyance est la destruction de la paix, un but qui est directement opposé au but du Saint-Esprit. Tu vois ce à quoi tu t'attends, et tu t'attends à ce que tu invites. Ta perception est le résultat de ton invitation, venant à toi comme tu l'as fait venir. De qui voudrais-tu voir les manifestations ? De quelle présence voudrais-tu être convaincu? Car tu croiras en ce que tu manifestes, et comme tu regardes au-dehors, ainsi tu verras au-dedans. Il y a dans ton esprit deux façons de regarder le monde, et ta perception reflétera la direction que tu as choisie. Je suis la manifestation du Saint-Esprit, et quand tu me verras c'est parce que tu L'auras invité. Car Il t'enverra Ses témoins pour peu que tu veuilles les voir. Souviens-toi toujours que tu vois ce que tu cherches, car ce que tu cherches, tu le trouveras. L'ego trouve ce qu'il cherche, et rien que cela. Il ne trouve pas l'amour, car ce n'est pas ce qu'il cherche. Or chercher et trouver sont la même chose, et si tu cherches deux buts, tu les trouveras, mais tu ne reconnaîtras ni l'un ni l'autre. Tu penseras qu'ils sont les mêmes parce que tu les veux tous les deux. L'esprit aspire toujours à l'intégration, et s'il est divisé et veut garder la division, il croira encore qu'il a un seul but en le faisant paraître un. J'ai dit plus tôt que c'est à toi de choisir ce que tu projettes ou étends; mais tu dois faire l'un ou l'autre, car c'est une loi de l'esprit, et tu dois regarder au-dedans avant de regarder au-dehors. En regardant au-dedans, tu choisis un guide pour ta vue. Ensuite tu regardes au-dehors et tu vois ses témoins. Voilà pourquoi tu trouves ce que tu cherches. Ce que tu veux en toi-même, tu le rendras manifeste, et tu l'accepteras venant du monde parce que c'est toi qui l'a mis là en le voulant. Quand tu penses que tu projettes ce que tu ne veux pas, c'est encore parce que tu le veux. Cela mène directement à la dissociation, car cela représente l'acceptation de deux buts, chacun perçu dans un endroit différent; séparés l'un de l'autre parce que tu les as rendus différents. Alors l'esprit voit un monde divisé à l'extérieur de lui, mais non au-dedans. Cela lui donne une illusion d'intégrité et lui permet de croire qu'il poursuit un seul but. Or tant que tu perçois le monde comme divisé, tu n'es pas g u é r i . Car être guéri, c'est poursuivre un seul but, parce que tu en as accepté un seul et n'en veux qu'un. Quand tu ne voudras que l'amour, tu ne verras rien d'autre. La nature contradictoire des témoins que tu perçois n'est que le reflet de tes invitations conflictuelles. Tu as regardé ton esprit et accepté qu'il y ait opposition, l'y ayant cherchée. Mais alors ne crois pas que les témoins de l'opposition soient vrais, car ils témoignent seulement de ta décision sur la réalité, te renvoyant les messages que tu leur as donnés. L'amour aussi se reconnaît à ses messagers. Si tu rends l'amour manifeste, ses messagers viendront à toi parce que tu les auras invités. Le pouvoir de décider est la seule liberté qui te reste en tant que prisonnier de ce monde. Tu peux décider de le voir avec justesse. Ce que tu en as fait n'est pas sa réalité, car sa réalité est seulement ce que tu lui donnes. En fait, à quelqu'un ou à quelque chose, tu ne peux donner rien d'autre que l'amour, et tu ne peux pas non plus recevoir d'eux quoi que ce soit d'autre que l'amour. Si tu penses avoir reçu quelque autre chose, c'est qu'en regardant audedans tu as cru voir en toi le pouvoir de donner quelque chose d'autre. C'est cette seule décision qui a déterminé ce que tu as trouvé, car c'était la décision de le chercher. Tu as peur de moi parce que tu as regardé au-dedans et tu as peur de ce que tu as vu. Or tu n'as pas pu voir la réalité, car la réalité de ton esprit est la plus belle des créations de Dieu. Venant seulement de Dieu, sa puissance et sa grandeur ne pourraient t'apporter que la paix si réellement tu la regardais. Si tu as peur, c'est parce que tu as vu quelque chose qui n'est pas là. Or au même endroit tu aurais pu nous voir, moi et tous tes frères, en la parfaite sécurité de l'Esprit qui nous a créés. Car nous sommes là dans la paix du Père, Dont la Volonté est d'étendre Sa paix par toi. Quand tu auras accepté ta mission qui est d'étendre la paix, tu trouveras la paix, car tu la verras en la rendant manifeste. Ses saints témoins t'entoureront parce que tu les as appelés et ils viendront à toi. J'ai entendu ton appel et j'y ai répondu, mais tu ne me verras pas et tu n'entendras pas la réponse que tu cherchais. C'est parce que tu ne veux pas encore seulement cela. Or plus je deviens réel pour toi, plus tu apprends que c'est vraiment seulement cela que tu veux. Et tu me verras en regardant audedans, et nous regarderons ensemble le monde réel. Par les yeux du Christ, seul le monde réel existe et seul le monde réel peut être vu. Comme tu décides, ainsi tu verras. Et tout ce que tu vois ne fait que témoigner de ta décision. Quand tu regardes au-dedans et me vois, c'est parce que tu as décidé de manifester la vérité. Et en la manifestant, tu la verras à la fois au-dehors et au-dedans. Tu la verras au-dehors parce que tu l'as d'abord vue au-dedans. Tout ce que tu contemples au-dehors est un jugement porté sur ce que tu as contemplé au-dedans. Si c'est ton jugement, il sera faux, car le jugement n'est pas ta fonction. Si c'est le jugement du Saint-Esprit, il sera juste, car le jugement est Sa fonction. Tu ne partages Sa fonction qu'en jugeant comme Lui, ne te réservant absolument aucun jugement. Tu jugeras contre toi-même, mais Il jugera pour toi. Souviens-toi, donc, que chaque fois que tu regardes au-dehors et réagis défavorablement à ce que tu vois, tu t'es jugé indigne et t'es condamné à mort. La peine de mort est le but ultime de l'ego, car il croit pleinement que tu es un criminel et mérites la mort, comme Dieu connaît que tu mérites la vie. La peine de mort ne quitte jamais l'esprit de l'ego, car c'est toujours ce qu'il te réserve à la fin. Voulant te tuer comme expression finale du sentiment qu'il a pour toi, il ne te laisse vivre que pour attendre la mort. Il te tourmente pendant que tu vis, mais sa haine n'est pas satisfaite jusqu'à ce que tu meures. Car ta destruction est la seule fin à laquelle il oeuvre, et la seule fin qui le satisfera. L'ego n'est pas traître à Dieu, envers Qui nulle traîtrise n'est possible. Mais il te trahit, toi, qui crois avoir été traître envers ton Père. C'est pourquoi défaire la culpabilité est une part essentielle de l'enseignement du Saint-Esprit. Car aussi longtemps que tu te sens coupable, tu écoutes la voix de l'ego, qui te dit que tu as trahi Dieu et par conséquent mérites la mort. Tu penseras que la mort vient de Dieu et non de l'ego parce qu'en te confondant toi-même avec l'ego, tu crois que tu veux la mort. Et de ce que tu veux Dieu ne te sauve pas. Quand tu es tenté de céder au désir de la mort, souviens-toi que je ne suis pas mort. Tu te rendras compte que c'est vrai lorsque tu regarderas au-dedans et me verras. Aurais-je vaincu la mort pour moi seul ? Et le Père m'aurait-Il donné la vie éternelle s'Il ne te l'avait pas aussi donnée? Quand tu apprendras à me rendre manifeste, tu ne verras plus jamais la mort. Car tu auras contemplé ce qui est sans mort en toi-même, et tu ne verras que l'éternel en regardant un monde qui ne peut pas mourir. VIII. L'attraction de l'amour pour l'amour Crois-tu réellement que tu peux tuer le Fils de Dieu? Le Fils est en sécurité où le Père en Lui-même l'a caché, le tenant loin de tes pensées destructrices, mais à cause d'elles tu ne connais ni le Père ni le Fils. Tu attaques le monde réel à chaque jour, à chaque heure et à chaque minute, et pourtant tu es surpris de ne pas pouvoir le voir. Si tu cherches l'amour afin de l'attaquer, tu ne le trouveras jamais. Car si l'amour est partage, comment peux-tu le trouver, sauf par lui-même ? Offre-le et il viendra à toi, parce qu'il est attiré vers lui-même. Mais offre l'attaque et l'amour restera caché, car il ne peut vivre que dans la paix. Le Fils de Dieu est aussi en sécurit&ea
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