Amour et Paix dans les coeurs

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Créé le : 08/12/2009 16:04
Modifié : 30/10/2011 05:01

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Un cours en miracles- Chapitre 10- Les idoles de la maladie

15/02/2010 17:08



Chapitre 10
LES IDOLES DE LA MALADIE
Introduction
Rien au-delà de toi ne peut te rendre apeuré ou aimant, parce
que rien n'est au-delà de toi. Le temps et l'éternité sont tous deux
dans ton esprit, et ils seront en conflit jusqu'à ce que tu perçoives
le temps uniquement comme un moyen de regagner l'éternité. Tu
ne peux pas faire cela aussi longtemps que tu crois que des facteurs
extérieurs à toi sont la cause de quoi que ce soit qui t'arrive.
Tu dois apprendre que le temps est uniquement à ta disposition,
et que rien au monde ne peut t'enlever cette responsabilité. Tu
peux violer les lois de Dieu en ton imagination, mais tu ne peux
pas en échapper. Elles furent établies pour ta protection et sont
aussi inviolées que ta sécurité.
Dieu n'a rien créé hormis toi et rien hormis toi n'existe, car tu
fais partie de Lui. Que peut-il exister, sauf Lui? Rien ne peut
arriver au-delà de Lui, parce que rien sauf Lui n'est réel. Tes créations
Lui ajoutent comme tu le fais, mais rien n'est ajouté qui
soit différent parce que tout a toujours été. Qu'est-ce qui peut te
contrarier, sauf l'éphémère, et comment l'éphémère peut-il être
réel si tu es la seule création de Dieu et qu'il t'a créé éternel? Ton
esprit saint établit tout ce qui t'arrive. Chaque réponse que tu
fais à tout ce que tu perçois dépend de toi, parce que ton esprit
détermine la perception que tu en as.
Dieu ne change pas d'Esprit à ton sujet, car Il n'est pas incertain
de Lui-même. Et ce qu'il connaît peut être connu, parce qu'il
ne le connaît pas uniquement pour Lui-même. Il t'acréé pour Luimême,
mais Il t'a donné le pouvoir de créer pour toi-même afin que
tu sois comme Lui. Voilà pourquoi ton esprit est saint. Peut-il y
avoir quoi que ce soit qui excède l'amour de Dieu? Peut-il y avoir
quoi que ce soit, donc, qui excède ta volonté ? Rien ne peut t'atteindre
d'au-delà de celle-ci, parce que, étant en Dieu, tu englobes
tout. Crois cela et tu te rendras compte de tout ce qui dépend de
toi. Quand quoi que ce soit menace la paix de ton esprit, demandetoi
: « Dieu a-t-Il changé d'Esprit à mon sujet? » Puis accepte Sa
décision, car elle est certes inchangeable, et refuse de changer
d'esprit à ton sujet. Jamais Dieu ne Se décidera contre toi, sinon
c'est contre Lui qu'il Se déciderait.
I. Chez toi en Dieu
Tu ne connais pas tes créations pour la simple raison que tu te
décides contre elles aussi longtemps que ton esprit est divisé; or
il est impossible d'attaquer ce que tu as créé. Mais souviens-toi
que c'est aussi impossible pour Dieu. La loi de la création est que
tu aimes tes créations comme toi-même, parce qu'elles font partie
de toi. Tout ce qui a été créé est donc en parfaite sécurité, parce
que les lois de Dieu le protègent par Son Amour. Toute partie de
ton esprit qui ne connaît pas cela s'est bannie elle-même de la
connaissance, parce qu'elle n'a pas rempli ses conditions. Qui
d'autre que toi aurait pu faire cela? Reconnais-le avec joie, car
par là tu te rends compte que ton bannissement n'est pas de Dieu
et par conséquent n'existe pas.
Tu es chez toi en Dieu, rêvant d'exil mais parfaitement capable
de t'éveiller à la réalité. Est-ce ta décision de le faire ? Tu reconnais
à ta propre expérience que ce que tu vois en rêve, tu le crois
réel tant que tu es endormi. Or dès l'instant que tu t'éveilles, tu
te rends compte que tout ce qui semblait arriver dans le rêve n'est
pas arrivé du tout. Tu ne trouves pas cela étrange, bien que toutes
les lois de ce à quoi tu t'éveilles aient été violées pendant que tu
dormais. N'est-il pas possible que tu n'aies fait que passer d'un
rêve à un autre sans vraiment t'éveiller?
Te donnerais-tu la peine de réconcilier ce qui est arrivé dans
des rêves discordants ou les écarterais-tu l'un comme l'autre si
tu découvrais que la réalité ne s'accorde avec aucun des deux? Tu
ne te souviens pas d'avoir été éveillé. Quand tu entends le Saint-
Esprit, il se peut que tu te sentes mieux parce qu'alors aimer te
semble possible, mais tu ne te souviens pas encore qu'autrefois
il en fut ainsi. Et c'est à ce souvenir que tu connaîtras qu'il peut
à nouveau en être ainsi. Ce qui est possible n'a pas encore été
accompli. Or ce qui fut autrefois est ainsi maintenant, si cela est
éternel. Quand tu te souviendras, tu connaîtras que ce dont tu
te souviens est éternel et que cela est donc maintenant.
Tu te souviendras de tout dès l'instant que tu le désireras entièrement;
car si désirer entièrement, c'est créer, alors ta volonté
aura dissipé la séparation, retournant ton esprit simultanément
à ton Créateur et à tes créations. Les connaissant, tu n'auras pas
le souhait de dormir mais seulement le désir de t'éveiller et d'être
heureux. Les rêves seront impossibles parce que tu ne voudras
que la vérité; et étant enfin ta volonté, elle sera à toi.
II. La décision d'oublier
À moins d'avoir d'abord connu quelque chose, tu ne peux pas
le dissocier. La connaissance doit précéder la dissociation, de
sorte que la dissociation n'est rien de plus que la décision d'oublier.
Ce qui a été oublié paraît alors effrayant, mais seulement
parce que la dissociation est une attaque contre la vérité. Tu es
apeuré parce que tu as oublié. Et tu as remplacé ta connaissance
par une conscience de rêves parce que tu as peur de ta dissociation,
et non de ce que tu as dissocié. Quand ce que tu as dissocié
est accepté, cela cesse d'être effrayant.
Or abandonner la dissociation de la réalité apporte davantage
qu'une simple absence de peur. Dans cette décision résident la
joie et la paix et la gloire de la création. N'offre au Saint-Esprit que
ton désir de te souvenir, car Il retient pour toi la connaissance de
Dieu et de toi-même, en attendant que tu l'acceptes. Abandonne
avec joie tout ce qui ferait obstacle à ton souvenir, car Dieu est
dans ta mémoire. Sa Voix te dit que tu fais partie de Lui quand
tu es désireux de te souvenir de Lui et de connaître à nouveau ta
propre réalité. Ne laisse rien en ce monde retarder ton souvenir
de Lui, car dans ce souvenir est la connaissance de toi-même.
Te souvenir, c'est simplement ramener à ton esprit ce qui s'y
trouve déjà. Tu ne fais pas ce dont tu te souviens; tu acceptes simplement
à nouveau ce qui est déjà là, mais était rejeté. L'aptitude
à accepter la vérité en ce monde est l'équivalent perceptuel de la
création dans le Royaume. Dieu remplira Son rôle si tu remplis
le tien, et ce qu'il te donnera en retour du tien, c'est l'échange de
la connaissance contre la perception. Rien n'est au-delà de Sa
Volonté pour toi. Mais signifie seulement ta volonté de te souvenir
de Lui, et voici ! Il te donnera tout sur ta simple demande.
Quand tu attaques, tu te nies toi-même. Tu t'enseignes explicitement
que tu n'es pas ce que tu es. Ton déni de la réalité t'empêche
d'accepter le don de Dieu, parce que tu as accepté quelque
chose d'autre à la place. Si tu comprends que cela est toujours
une attaque contre la vérité, et que la vérité est Dieu, tu comprendras
pourquoi cela est toujours apeurant. Si tu reconnais en outre
que tu fais partie de Dieu, tu comprendras pourquoi tu t'attaques
toujours toi-même en premier.
Toute attaque est une attaque contre Soi. Ce ne peut pas être
autre chose. Découlant de ta propre décision de ne pas être ce que
tu es, c'est une attaque contre ton identification. Ainsi c'est par
l'attaque que tu perds ton identification, parce que quand tu
attaques tu dois avoir oublié ce que tu es. Et si ta réalité est celle
de Dieu, quand tu attaques tu ne te souviens pas de Lui. Ce n'est
pas parce qu'il a disparu, mais parce que tu choisis activement de
ne pas te souvenir de Lui.
Tu ne pourrais pas prendre une décision aussi insane si tu te rendais
compte des ravages qu'elle produit sur ta paix d'esprit. Tu la
prends uniquement parce que tu crois encore qu'elle peut t'obtenir
quelque chose que tu veux. Il s'ensuit, donc, que tu veux quelque
chose d'autre que la paix d'esprit, mais tu n'as pas considéré ce que
cela doit être. Or le résultat logique de ta décision est parfaitement
clair, pour peu que tu veuilles le voir. En te décidant contre
ta réalité, tu t'es fait vigilant contre Dieu et Son Royaume. Et c'est
cette vigilance qui te fait craindre de te souvenir de Lui.
III. Le dieu de la maladie
Tu n'as pas attaqué Dieu et tu L'aimes vraiment. Peux-tu changer
ta réalité ? Nul ne peut avoir pour volonté de se détruire soimême.
Quand tu penses que tu t'attaques toi-même, c'est le
signe infaillible que tu hais ce que tu penses être. Et c'est cela, et
seulement cela, que tu peux attaquer. Ce que tu penses être peut
être très haïssable, et ce que cette étrange image te fait faire peut
être très destructeur. Or la destruction n'est pas plus réelle que
l'image, quoique ceux qui font des idoles les adorent vraiment.
Les idoles ne sont rien, mais leurs adorateurs sont les Fils de
Dieu dans la maladie. Dieu voudrait qu'ils soient délivrés de leur
maladie et retournés à Son Esprit. Il ne limitera pas ton pouvoir
de les aider, parce qu'il te l'a d o n n é . N'en aie pas peur, parce que
c'est ton salut.
Quel Consolateur peut-il y avoir pour les enfants malades de
Dieu, si ce n'est Son pouvoir par toi ? Souviens-toi que peu importe
où Il est accepté dans la Filialité. Il est toujours accepté
pour tous; et quand ton esprit Le reçoit, le souvenir de Lui s'éveille
dans toute la Filialité. Guéris tes frères simplement en acceptant
Dieu pour eux. Vos esprits ne sont pas séparés, et Dieu a un
seul canal pour la guérison parce qu'il a un seul Fils. Le Lien de
Communication restant entre Dieu et tous Ses enfants les unit
entre eux, et les unit à Lui. En être conscient, c'est les guérir,
parce que c'est être conscient que nul n'est séparé et qu'ainsi nul
n'est malade.
Croire qu'un Fils de Dieu peut être malade, c'est croire qu'une
partie de Dieu peut souffrir. L'amour ne peut pas souffrir, parce
qu'il ne peut pas attaquer. Le souvenir de l'amour s'accompagne
donc d'invulnérabilité. Même s'il y croit, ne te range pas du côté
de la maladie en présence d'un Fils de Dieu, car ton acceptation
de Dieu en lui reconnaît l'Amour de Dieu qu'il a oublié. En le
reconnaissant pour une partie de Dieu, tu lui rappelles la vérité
à son sujet, qu'il nie. Voudrais-tu renforcer son déni de Dieu et
ainsi te perdre de vue? Ou voudrais-tu lui rappeler son entièreté
et te souvenir avec lui de ton Créateur?
Croire qu'un Fils de Dieu est malade, c'est adorer la même idole
que lui. Dieu a créé l'amour et non l'idolâtrie. Toutes les formes
d'idolâtrie sont des caricatures de la création qu'enseignent des
esprits malades et trop divisés pour connaître que la création partage
le pouvoir sans jamais l'usurper. La maladie est idolâtrie,
parce que c'est la croyance que le pouvoir peut t'être enlevé. Or
cela est impossible, parce que tu fais partie de Dieu, Qui est tout
pouvoir. Un dieu malade doit être une idole, faite à l'image de
ce que son faiseur pense être. Et c'est exactement ce que l'ego
perçoit dans un Fils de Dieu : un dieu malade, qui s'est créé luimême,
qui se suffit à lui-même, très méchant et très vulnérable.
Est-ce cette idole que tu voudrais adorer? Est-ce pour sauver
cette image que tu voudrais être si vigilant? As-tu vraiment peur
de perdre ça ?
Regarde calmement la conclusion logique du système de pensée
de l'ego et juge si ce qu'il offre est réellement ce que tu veux,
car c'est ce qu'il t'offre. Pour obtenir cela, tu désires attaquer la
Divinité de tes frères et ainsi perdre la tienne de vue. Et tu désires
la tenir cachée pour protéger une idole que tu penses capable de
te sauver des dangers qu'elle représente, mais qui n'existent pas.
Il n'y a pas d'idolâtres dans le Royaume, mais tout ce que Dieu a
créé est grandement apprécié, chacun ayant la calme connaissance
qu'il fait partie de Lui. Le Fils de Dieu ne connaît pas d'idoles,
mais il connaît son Père. La santé en ce monde est l'équivalent
de la valeur au Ciel. Ce n'est pas par mon mérite que je contribue
à toi mais par mon amour, car tu ne t'accordes pas de valeur.
Quand tu ne t'accordes pas de valeur, tu deviens malade, mais
la valeur que je t'accorde peut te guérir, parce que la valeur du Fils
de Dieu est une. Quand j'ai dit : «Je vous donne ma paix», je le
pensais vraiment. La paix vient de Dieu par moi à toi. Elle est
pour toi, même s'il se peut que tu ne la demandes pas.
Quand un frère est malade, c'est parce qu'il ne demande pas
la paix; par conséquent, il ne connaît pas qu'il l'a. L'acceptation
de la paix est le déni de l'illusion, et la maladie est une illusion.
Or chaque Fils de Dieu a le pouvoir de nier les illusions partout
dans le Royaume, simplement en les niant complètement en luimême.
Je peux te guérir parce que je te connais. Je connais ta
valeur pour toi, et c'est cette valeur qui te rend entier. Un esprit
entier n'est pas idolâtre; il ne sait rien des lois conflictuelles. Je
te guérirai simplement parce que j'ai un seul message, et il est
vrai. Ta foi en lui te rend entier quand tu as foi en moi.
C'est sans tromperie que j'apporte le message de Dieu; tu
apprendras cela en apprenant que tu reçois toujours autant que
tu acceptes. Tu pourrais accepter la paix maintenant pour chacun,
et offrir à tous la parfaite délivrance de toutes les illusions
parce que tu as entendu Sa Voix. Mais n'aie pas d'autres dieux
devant Lui ou tu n'entendras pas. Dieu n'est pas jaloux des dieux
que tu fais mais tu l'es, toi. Tu voudrais les sauver et les servir,
parce que tu crois qu'ils t'ont fait. Tu penses qu'ils sont ton père,
parce que tu projettes sur eux le fait apeurant que tu les as faits
pour remplacer Dieu. Or quand ils semblent te parler, souvienstoi
que rien ne peut remplacer Dieu, et quels que soient les remplacements
que tu as tentés, ils ne sont rien.
Tout simplement, donc, tu crois peut-être que tu as peur du
néant, mais en réalité tu as peur de rien. En prenant conscience
de cela, tu es guéri. Tu entendras le dieu que tu écoutes. Tu as
fait le dieu de la maladie, et en le faisant tu t'es rendu capable de
l'entendre. Or tu ne l'as pas créé, parce qu'il n'est pas la Volonté
du Père. Il n'est donc pas éternel et il sera défait pour toi à l'instant
où tu signifieras ton désir de n'accepter que l'éternel.
Si Dieu a un seul Fils, il y a un seul Dieu. Tu partages la réalité
avec Lui, parce que la réalité n'est pas divisée. Accepter d'autres
dieux devant Lui, c'est placer d'autres images devant toi. Tu ne
te rends pas compte combien tu écoutes tes dieux ni combien tu
es vigilant en leur nom. Or ils existent uniquement parce que tu
les honores. Rends l'honneur où il est dû et à toi sera la paix.
C'est ton héritage de ton vrai Père. Tu ne peux pas faire ton Père,
et le père que tu as fait ne t'a pas fait. Aux illusions nul honneur
n'est dû, car les honorer c'est honorer rien. Or la peur non plus
ne leur est pas due, car rien ne peut pas être apeurant. Tu as
choisi d'avoir peur de l'amour à cause de sa parfaite incapacité
de nuire, et tu as été désireux, à cause de cette peur, d'abandonner
ta propre parfaite capacité d'aider et ta propre Aide parfaite.
Ce n'est qu'à l'autel de Dieu que tu trouveras la paix. Et cet
autel est en toi parce que Dieu l'a mis là. SaVoix t'appelle encore
à retourner, et Il sera entendu lorsque tu ne placeras pas d'autres
dieux devant Lui. Tu peux abandonner le dieu de la maladie pour
tes frères; en fait, c'est ce que tu devras faire si tu l'abandonnes
pour toi-même. Car si tu vois le dieu de la maladie où que ce soit,
tu l'as accepté. Et si tu l'acceptes, tu te prosterneras devant lui et
tu l'adoreras, parce qu'il a été fait comme remplaçant de Dieu. Il
est la croyance que tu peux choisir quel dieu est réel. Bien qu'il
soit clair que cela n'a rien à voir avec la réalité, il est également
clair que cela a tout à voir avec la réalité telle que tu la perçois.
IV. La fin de la maladie
Toute magie est une tentative pour réconcilier l'inconciliable.
Toute religion est la re-connaissance de ce que l'inconciliable ne
peut être réconcilié. Maladie et perfection sont inconciliables.
Si Dieu t'a créé parfait, tu es parfait. Si tu crois que tu peux être
malade, tu as placé d'autres dieux devant Lui. Dieu n'est pas en
guerre contre le dieu de la maladie que tu as fait, mais tu l'es, toi.
Il est le symbole de la décision de rejeter Dieu, et tu as peur de
lui parce qu'il n'est pas conciliable avec la Volonté de Dieu. Si tu
l'attaques, tu le rends réel pour toi. Mais si tu refuses de l'adorer
sous quelque forme qu'il t'apparaisse et où que tu penses le
voir, il disparaîtra dans le néant dont il a été fait.
La réalité ne peut se faire jour que dans un esprit qu'aucun nuage
n'obscurcit. Elle est toujours là pour être acceptée, mais son
acceptation dépend de ton désir de l'avoir. Connaître la réalité
doit comporter le désir de juger l'irréalité pour ce qu'elle est. Passer
sur le néant, c'est simplement le juger correctement et, grâce à ton
aptitude à l'estimer véritablement, en lâcher prise. La connaissance
ne peut pas se faire jour dans un esprit rempli d'illusions,
parce que la vérité et l'illusion sont inconciliables. La vérité est
entière et elle ne peut pas être connue par une partie d'esprit.
La Filialité ne peut pas être perçue comme partiellement malade,
parce que la percevoir de cette façon c'est ne pas la percevoir du
tout. Si la Filialité est une, elle est une à tous égards. L'unité
est indivisible. Si tu perçois d'autres dieux, ton esprit est divisé
et tu ne seras pas capable de limiter la division, parce que c'est le
signe que tu as soustrait une partie de ton esprit à la Volonté
de Dieu. Cela signifie qu'elle est hors de contrôle. Être hors de
contrôle, c'est être hors de la raison, et alors l'esprit devient
déraisonnable. En définissant l'esprit faussement, tu le perçois
fonctionnant faussement.
Les lois de Dieu garderont ton esprit en paix parce que la paix
est Sa Volonté, et Ses lois sont établies pour la maintenir. Ses lois
sont celles de la liberté, mais les tiennes sont celles de l'asservissement.
Puisque liberté et asservissement sont inconciliables,
leurs lois ne peuvent être comprises ensemble. Les lois de Dieu
n'opèrent que pour ton bien, et il n'est point d'autres lois à part
des Siennes. Tout le reste est simplement sans loi et donc chaotique.
Or Dieu Lui-même a protégé tout ce qu'il a créé par Ses
lois. Tout ce qui ne leur est pas soumis n'existe pas. « Les lois du
chaos» est une expression in-signifiante. La création est en parfait
accord avec Ses Lois et le chaotique est sans signification parce
qu'il est sans Dieu. Tu as « donné » ta paix aux dieux que tu as
faits mais ils ne sont pas là pour te l'enlever et tu ne peux pas la
leur donner.
Tu n'es pas libre d'abandonner la liberté, mais seulement de la
nier. Tu ne peux pas faire ce qui n'était pas l'intention de Dieu,
car ce qui n'est pas Son intention n'arrive pas. Tes dieux n'apportent
pas le chaos; c'est toi qui les revêts de chaos et qui l'acceptes
d'eux. Tout cela n'a jamais été. Il n'y a jamais rien eu, que
les lois de Dieu, et il n'y aura jamais rien, que Sa Volonté. Tu fus
créé par Ses lois et par Sa Volonté, et la manière de ta création t'a
établi comme créateur. Ce que tu as fait est si indigne de toi que
tu ne pourrais guère le vouloir, si tu étais désireux de le voir tel
que c'est. Tu ne verras rien du tout. Et ta vision automatiquement
se portera plus loin sur ce qui est en toi et tout autour de
toi. La réalité ne peut pas passer au travers des obstructions que
tu interposes, mais elle t'enveloppera complètement quand tu en
lâcheras prise.
Quand tu as fait l'expérience de la protection de Dieu, faire des
idoles devient inconcevable. Il n'y a pas d'étranges images dans
l'Esprit de Dieu, et ce qui n'est pas dans Son Esprit ne peut pas
être dans le tien, parce que vous êtes d'un même esprit et cet
esprit Lui appartient. Il est à toi parce qu'il Lui appartient; car la
propriété, pour Lui, c'est le partage. Et s'il en est ainsi pour Lui,
il en est ainsi pour toi. Ses définitions sont Ses lois, car par elles
Il a établi l'univers pour ce qu'il est. Aucun des faux dieux que
tu tentes d'interposer entre toi et ta réalité n'affecte le moindrement
la vérité. La paix est à toi parce que Dieu t'a créé. Et Il n'a
créé rien d'autre.
Le miracle est l'acte d'un Fils de Dieu qui a mis de côté tous les
faux dieux et qui appelle ses frères à faire de même. C'est un acte
de foi, parce qu'il reconnaît que son frère peut le faire. C'est un
appel au Saint-Esprit dans son esprit, un appel qui est renforcé
par l'union. Parce que le faiseur de miracles a entendu la Voix de
Dieu, il La renforce en un frère malade en affaiblissant sa croyance
en la maladie, qu'il ne partage pas. Le pouvoir d'un esprit peut
luire en un autre, parce que toutes les lampes de Dieu furent allumées
par la même étincelle. Elle est partout et elle est éternelle.
En beaucoup il ne reste que l'étincelle, car les Grands Rayons
sont obscurcis. Or Dieu a gardé l'étincelle vivante afin que les
Rayons ne puissent jamais être complètement oubliés. Pour peu
que tu voies la petite étincelle, tu apprendras qu'il est une plus
grande lumière, car les Rayons sont là sans être vus. Percevoir
l'étincelle guérira, mais connaître la lumière créera. Or dans le
retour il faut d'abord que la petite lumière soit reconnue, car la
séparation fut une descente de l'immensité vers la petitesse.
Mais l'étincelle est toujours aussi pure que la Grande Lumière,
parce qu'elle est l'appel restant de la création. Mets toute ta foi
en elle et Dieu Lui-même te répondra.
V. Le déni de Dieu
Les rituels du dieu de la maladie sont étranges et très exigeants.
La joie n'est jamais permise, car la dépression est son
signe d'allégeance. La dépression signifie que tu as désavoué
Dieu. Beaucoup ont peur du blasphème mais ils ne comprennent
pas ce que cela signifie. Ils ne se rendent pas compte que nier
Dieu, c'est nier leur propre Identité, et en ce sens le salaire du
péché est la mort. C'est un sens très littéral : le déni de la vie
entraîne la perception de son opposé, comme toutes les formes
de déni remplacent ce qui est par ce qui n'est pas. Nul ne peut réellement
faire cela, mais que tu penses pouvoir le faire et croies
l'avoir fait est incontestable.
N'oublie pas, toutefois, que nier Dieu aboutit inévitablement
à la projection, et tu croiras que d'autres t'ont fait cela, et non toi.
Tu reçois forcément le message que tu donnes parce que c'est le
message que tu veux. Tu crois peut-être que tu juges tes frères
au message qu'ils te donnent mais tu les as jugés au message que
toi tu leur donnes. Ne leur attribue pas ton déni de la joie, sinon
tu ne peux pas voir l'étincelle en eux qui t'apporterait la joie. C'est
le déni de l'étincelle qui apporte la dépression, car chaque fois que
tu vois tes frères sans elle, tu nies Dieu.
Faire allégeance au déni de Dieu, c'est la religion de l'ego. De
toute évidence, le dieu de la maladie exige le déni de la santé, parce
que la santé est en opposition directe avec sa propre survie. Mais
considère ce que cela signifie pour toi. À moins d'être malade,
tu ne peux pas garder les dieux que tu as faits, car c'est seulement
dans la maladie que tu pourrais en vouloir. Le blasphème, donc,
est un sui-cide et non un déi-cide. Cela signifie que tu désires ne
pas te connaître toi-même afin d'être malade. 'Voilà l'offrande que
ton dieu exige parce que, l'ayant fait de ton insanité, il est une idée
insane. Il prend de nombreuses formes, mais bien qu'il semble
être de nombreuses choses différentes, il est une seule idée : le
déni de Dieu.
La maladie et la mort semblaient entrer dans l'esprit du Fils de
Dieu contre Sa Volonté. «L'attaque contre Dieu» a fait croire à
Son Fils qu'il était sans Père, et de sa dépression il a fait le dieu
de la dépression. C'était son alternative à la joie, parce qu'il ne
voulait pas accepter le fait que, bien qu'il soit lui-même un créateur,
il avait été créé. Or le Fils ne peut rien sans le Père, Qui est
sa seule Aide.
J'ai dit plus tôt que de toi-même tu ne peux rien faire, mais tu
n'es pas de toi-même. Si tu l'étais, ce que tu as fait serait vrai, et
tu ne pourrais jamais t'échapper. C'est parce que tu ne t'es pas
fait toi-même que tu n'as pas besoin de te troubler pour rien. Tes
dieux ne sont rien, parce que ton Père ne les a pas créés. Tu ne
peux pas faire des créateurs qui ne sont pas comme ton Créateur,
pas plus qu'il n'aurait pu créer un Fils qui n'était pas comme Lui.
Si la création est partage, elle ne peut pas créer ce qui n'est pas
comme elle. Elle ne peut partager que ce qu'elle est. La dépression
est isolement; ainsi elle ne pouvait pas avoir été créée.
Fils de Dieu, tu n'as pas péché mais tu t'es fort trompé. Or cela
peut être corrigé et Dieu t'aidera, connaissant que tu ne saurais
pécher contre Lui. Tu L'as nié parce que tu L'aimais, connaissant
que si tu reconnaissais ton amour pour Lui, tu ne pourrais pas
Le nier. Par conséquent, ton déni de Lui signifie que tu L'aimes,
et que tu connais qu'il t'aime. Souviens-toi que ce que tu nies,
tu as dû le connaître autrefois. Et si tu acceptes le déni, tu peux
accepter qu'il soit défait.
Ton Père ne t'a pas nié. Il ne riposte pas, mais Il t'appelle à
retourner. Quand tu penses qu'il n'a pas répondu à ton appel,
tu n'as pas répondu au Sien. Il t'appelle de chaque partie de la
Filialité, à cause de Son Amour pour Son Fils. Si tu entends Son
message, Il t'a répondu, et tu apprendras de Lui si tu entends bien.
L'Amour de Dieu est dans tout ce qu'il a créé, car Son Fils est partout.
Regarde tes frères avec paix et Dieu Se précipitera dans ton
coeur en reconnaissance du don que tu Lui fais.
Ne te tourne pas vers le dieu de la maladie pour guérir mais seulement
vers le Dieu de l'amour, car la guérison est la re-connaissance
de Lui. Quand tu Le reconnaîtras, tu connaîtras qu'il n'a jamais
cessé de te reconnaître et que dans Sa re-connaissance de toi se
trouve ton être. Tu n'es pas malade et tu ne peux pas mourir. Mais
tu peux te confondre toi-même avec des choses qui le peuvent.
Souviens-toi, toutefois, que c'est blasphémer de faire cela, car cela
signifie que tu regardes sans amour et Dieu et Sa création, dont
Il ne peut pas être séparé.
Seul l'éternel peut être aimé, car l'amour ne meurt pas. Ce qui
est de Dieu est Sien à jamais, et tu es de Dieu. Se permettrait-Il
de souffrir? Et offrirait-Il à Son Fils quoi que ce soit qui n'est
pas acceptable pour Lui? Si tu t'acceptes toi-même tel que Dieu
t'a créé, tu seras incapable de souffrir. Or pour faire cela tu dois
Le reconnaître comme ton Créateur. Ce n'est pas qu'autrement
tu serais puni. C'est simplement parce que reconnaître ton Père,
c'est te reconnaître toi-même tel que tu es. Ton Père t'a créé entièrement
sans péché, entièrement sans douleur et entièrement sans
souffrance d'aucune sorte. Si tu Le nies, tu apportes le péché, la
douleur et la souffrance dans ton propre esprit à cause du pouvoir
qu'il lui a d o n n é . Ton esprit est capable de créer des mondes,
mais il peut aussi nier ce qu'il crée parce qu'il est libre.
Tu ne te rends pas compte combien tu t'es nié toi-même, ni
combien Dieu, dans son Amour, voudrait qu'il n'en soit rien. Or
Il n'interfère pas avec toi, parce qu'il ne connaîtrait pas Son Fils
s'il n'était pas libre. Interférer avec toi, ce serait S'attaquer Luimême,
et Dieu n'est pas insane. Quand tu Le nies, tu es insane.
Voudrais-tu qu'il partage ton insanité? Dieu ne cessera jamais
d'aimer Son Fils, et Son Fils ne cessera jamais de L'aimer. Telle
était la condition de la création de Son Fils, à jamais fixée dans
l'Esprit de Dieu. Connaître cela, c'est la santé d'esprit. Le nier,
c'est l'insanité. Dieu S'est donné à toi en ta création, et Ses dons
sont é t e r n e l s . Te nierais-tu toi-même à Lui?
À partir des dons que tu Lui fais, le Royaume sera rendu à Son
Fils. Son Fils s'est retiré lui-même de Son don en refusant d'accepter
ce qui avait été créé pour lui, et ce qu'il avait créé au Nom
de son Père. Le Ciel attend son retour, car il fut créé pour être
la demeure du Fils de Dieu. Tu n'es chez toi nulle part ailleurs
et en nulle autre condition. Ne te nie pas la joie qui a été créée
pour toi pour la misère que tu as faite pour toi. Dieu t'a donné
les moyens de défaire ce que tu as fait. Écoute, et tu apprendras
comment te souvenir de ce que tu es.
Si Dieu connaît Ses enfants entièrement sans péché, c'est un
blasphème de les percevoir coupables. Si Dieu connaît Ses enfants
entièrement sans douleur, c'est un blasphème de percevoir
la souffrance où que ce soit. Si Dieu connaît ses enfants entièrement
joyeux, c'est un blasphème d'être déprimé. Toutes ces
illusions, et les nombreuses autres formes que peut prendre le
blasphème, sont des refus d'accepter la création telle qu'elle est.
Si Dieu a créé Son Fils parfait, c'est ainsi que tu dois apprendre
à le voir pour apprendre quelle est sa réalité. En tant que partie
de la Filialité, c'est aussi ainsi que tu dois te voir toi-même pour
apprendre quelle est la tienne.
Ne perçois rien que Dieu n'ait pas créé, ou tu Le nies. Sa
Paternité est la seule qui soit, et elle est à toi uniquement parce
qu'il te l'a donnée. Les dons que tu te fais à toi-même sont
in-signifiants, mais les dons que tu fais à tes créations sont pareils
aux Siens, parce qu'ils sont donnés en Son Nom. C'est pourquoi
tes créations sont aussi réelles que les Siennes. Or la vraie
Paternité doit être reconnue si le vrai Fils doit être connu. Tu crois
que les choses malades que tu as faites sont tes vraies créations,
parce que tu crois que les images malades que tu perçois sont les
Fils de Dieu. C'est seulement si tu acceptes la Paternité de Dieu
que tu auras quoi que ce soit, parce que Sa Paternité t'a tout
donné. C'est pourquoi Le nier, c'est te nier toi-même.
L'arrogance est le déni de l'amour, parce que l'amour partage
et l'arrogance retient. Aussi longtemps que les deux te paraîtront
désirables, le concept de choix, qui n'est pas de Dieu, te restera.
Bien que ce ne soit pas vrai dans l'éternité, c'est vrai dans
le temps, de sorte que tant que le temps durera dans ton esprit,
il y aura des choix. Le temps même est ton choix. Si tu veux te
souvenir de l'éternité, tu ne dois regarder que l'éternel. Si tu te
permets de devenir préoccupé par le temporel, tu vis dans le
temps. Comme toujours, ton choix est déterminé par ce à quoi
tu accordes de la valeur. Le temps et l'éternité ne peuvent pas
être réels tous les deux, parce qu'ils se contredisent l'un l'autre.
Si tu n'acceptes pour réel que ce qui est intemporel, tu commenceras
à comprendre l'éternité et à la faire tienne.



 

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