Amour et Paix dans les coeurs

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Créé le : 08/12/2009 16:04
Modifié : 30/10/2011 05:01

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Un cours en miracles- Chapitre 9 - L'acceptation de l'expiation

15/02/2010 17:05



Chapitre 9
L'ACCEPTATION DE L'EXPIATION
I. L'acceptation de la réalité
La peur de la Volonté de Dieu est l'une des croyances les plus
étranges que l'esprit humain ait jamais faites. Cela n'aurait pas
pu se produire à moins que l'esprit n'ait déjà été profondément
divisé, ce qui fait qu'il était possible pour lui d'avoir peur de ce
qu'il est réellement. La réalité ne peut rien «menacer», sauf les
illusions, puisque la réalité ne peut soutenir que la vérité. Le seul
fait que la Volonté de Dieu, qui est ce que tu es, soit perçue comme
apeurante, démontre que tu as peur de ce que tu es. Ce n'est
donc pas la Volonté de Dieu qui te fait peur, mais la tienne.
Ta volonté n'est pas celle de l'ego, et c'est pourquoi l'ego est
contre toi. Ce qui semble être la peur de Dieu est réellement la
peur de ta propre réalité. Il est impossible d'apprendre quoi que
ce soit avec constance dans un état de panique. Si le but de ce
cours est de t'aider à te souvenir de ce que tu es, et si tu crois que
ce que tu es est apeurant, alors il doit suivre que tu n'apprendras
pas ce cours. Or la raison de ce cours est que tu ne connais pas
ce que tu es.
Si tu ne connais pas ce qu'est ta réalité, pourquoi serais-tu si
sûr qu'elle est apeurante ? L'association de la vérité et de la peur,
qui serait au mieux très artificielle, est particulièrement inappropriée
dans l'esprit de ceux qui ne connaissent pas ce qu'est la
vérité. Tout ce que cela pourrait signifier, c'est que tu associes
arbitrairement quelque chose qui est au-delà de ta conscience
avec quelque chose que tu ne veux pas. Il est évident, donc, que
tu juges de quelque chose dont tu es totalement inconscient. Tu
as monté cette étrange situation de telle sorte qu'il est impossible
d'en échapper sans un Guide Qui connaît, Lui, ce qu'est ta réalité.
Le but de ce Guide est simplement de te rappeler ce que tu veux.
Il ne tente pas de t'imposer une volonté étrangère. Il fait simplement
tous les efforts possibles, dans les limites que tu Lui imposes,
pour rétablir ta propre volonté dans ta conscience.
Tu as emprisonné ta volonté au-delà de ta propre conscience,
où elle demeure mais ne peut pas t'aider. Quand j'ai dit que la
fonction du Saint-Esprit est de séparer le vrai du faux dans ton
esprit, je voulais dire qu'il a le pouvoir de regarder dans ce que tu
as caché et d'y reconnaître la Volonté de Dieu. Le fait qu'il reconnaît
cette Volonté peut la rendre réelle pour toi parce qu'il est
dans ton esprit; par conséquent, Il est ta réalité. Si, donc, Sa perception
de ton esprit t'en révèle la réalité, Il t'aide à te souvenir de
ce que tu es. Dans ce processus, la seule source de peur est ce
que tu penses que tu vas perdre. Or il n'y a que ce que le Saint-
Esprit voit que tu puisses avoir.
J'ai souligné maintes fois que le Saint-Esprit ne te demandera
jamais de sacrifier quoi que ce soit. Mais si tu exiges de toi-même
le sacrifice de la réalité, le Saint-Esprit doit te rappeler que ce
n'est pas la Volonté de Dieu parce que ce n'est pas la tienne. Il
n'y a pas de différence entre ta volonté et Celle de Dieu. Si tu
n'avais pas un esprit divisé, tu reconnaîtrais que le salut est d'exercer
ta volonté parce que c'est la communication.
Il est impossible de communiquer en des langues étrangères.
Toi et ton Créateur pouvez communiquer par la création, parce
que cela et cela seul est Votre Volonté conjointe. Un esprit divisé
ne peut pas communiquer, parce qu'il parle pour des choses
différentes au même esprit. Cela lui fait perdre l'aptitude à communiquer
pour la simple raison qu'une communication confuse
ne signifie rien. Un message ne peut pas être communiqué à
moins d'avoir du sens. À quel point tes messages peuvent-ils
être sensés quand tu demandes ce que tu ne veux pas ? Or aussi
longtemps que tu as peur de ta volonté, c'est précisément ce que
tu demandes.
Tu maintiens peut-être que le Saint-Esprit ne te répond pas,
mais il serait plus sage de te demander quel genre de questionneur
tu es. Tu ne demandes pas seulement ce que tu veux. Car ce
qui te fait peur, c'est que tu pourrais bien le recevoir, et tu le recevrais.
C'est pourquoi tu persistes à demander à l'enseignant qui
ne pourrait jamais te donner ce que tu veux. De lui tu ne pourras
jamais apprendre ce que c'est, et cela te donne une illusion de
sécurité. Or tu ne peux pas être à l'abri de la vérité mais seulement
dans la vérité. La réalité est la seule sécurité. Ta volonté est ton
salut parce que c'est la même que Celle de Dieu. La séparation
n'est rien de plus que la croyance qu'elle est différente.
Aucun esprit juste ne peut croire que sa volonté est plus forte
que Celle de Dieu. Donc, si un esprit croit que sa volonté est différente
de la Sienne, il ne peut que décider soit qu'il n'y a pas de
Dieu, soit que la Volonté de Dieu est apeurante. Le premier cas
représente l'athée et le second, le martyr, qui croit que Dieu exige
des sacrifices. L'une ou l'autre de ces décisions insanes induit la
panique, parce que l'athée croit qu'il est seul et le martyr croit que
Dieu le crucifie. Or nul ne veut réellement ni l'abandon ni la
riposte, bien que beaucoup puissent rechercher les deux. Peuxtu
demander au Saint-Esprit de tels « dons » en t'attendant vraiment
à les recevoir? Il ne peut pas te donner quelque chose que
tu ne veux pas. Quand tu demandes au Donneur Universel ce
que tu ne veux pas, tu demandes ce qui ne peut pas être donné,
parce que ce ne fut jamais créé. Ce ne fut jamais créé parce que
ce ne fut jamais ta volonté pour toi.
Chacun doit finalement se souvenir de la Volonté de Dieu,
parce que chacun doit finalement se reconnaître lui-même. Cette
re-connaissance est la re-connaissance de ce que sa volonté et
Celle de Dieu ne font qu'un. En présence de la vérité, il n'y a ni
incroyants ni sacrifices. Dans la sécurité de la réalité, la peur est
totalement in-signifiante. Nier ce qui est ne peut que sembler être
apeurant. La peur ne peut pas être réelle sans une cause, et Dieu
est la seule Cause. Dieu est Amour et tu Le veux vraiment. Cela
est ta volonté. Demande cela et tu seras exaucé, parce que tu ne
demanderas que ce qui t'appartient.
Quand tu demandes au Saint-Esprit ce qui te blesserait, Il
ne peut pas répondre parce que rien ne peut te blesser, et tu
demandes donc rien. Chaque souhait qui vient de l'ego est un
souhait de rien; or demander cela n'est pas une requête. C'est
simplement un déni sous forme de requête. Le Saint-Esprit ne
Se soucie pas de la forme, n'étant conscient que de la signification.
L'ego ne peut pas demander quoi que ce soit au Saint-Esprit
parce qu'il y a entre eux un échec complet de la communication.
Or tu peux tout demander au Saint-Esprit, parce que les requêtes
que tu Lui fais sont réelles, étant de ton esprit juste. Le Saint-
Esprit nierait-il la Volonté de Dieu? Et pourrait-Il manquer de
la reconnaître en Son Fils ?
Tu ne reconnais pas l'énorme gaspillage d'énergie que tu fais
en niant la vérité. Que dirais-tu de quelqu'un qui persisterait à
tenter l'impossible, croyant que c'est réussir que de l'accomplir?
La croyance que tu dois avoir l'impossible pour être heureux est
en désaccord total avec le principe de la création. Dieu ne pourrait
pas vouloir que ton bonheur dépende de ce que tu ne pourrais
jamais avoir. Le fait que Dieu est Amour ne requiert pas la
croyance mais requiert certes l'acceptation. Il t'est certes possible
de nier les faits, bien qu'il te soit impossible de les changer. Si
tu te mets les mains devant les yeux, tu ne verras pas parce que
tu interfères avec les lois de la vue. Si tu nies l'amour, tu ne le
connaîtras pas parce que ta coopération est la loi de son être. Tu
ne peux pas changer les lois que tu n'as pas faites, et les lois du
bonheur ont été créées pour toi et non par toi.
Toute tentative pour nier ce qui est doit être apeurante, et si la
tentative est forte elle induira la panique. Vouloir à l'encontre de
la réalité, bien que ce soit impossible, peut devenir un but très
persistant même si tu n'en veux pas. Mais considère le résultat
de cette étrange décision. Tu dévoues ton esprit à ce que tu ne
veux pas. A quel point ce dévouement peut-il être réel ? Si tu ne
le veux pas, cela n'a jamais été créé. Si ça n'a jamais été créé, cela
n'est rien. Peux-tu réellement te dévouer à rien ?
Dieu dans Son dévouement pour toi t'a créé dévoué à tout, et
t'a donné ce à quoi tu es dévoué. Autrement, tu n'aurais pas été
créé parfait. La réalité est tout, et tu as tout parce que tu es réel.
Tu ne peux pas faire l'irréel parce que l'absence de réalité est
apeurante, et la peur ne peut pas être créée. Aussi longtemps que
tu crois que la peur est possible, tu ne créeras pas. Des ordres
de réalité opposés rendent la réalité in-signifiante; or la réalité
est signification.
Souviens-toi, donc, que la Volonté de Dieu est déjà possible, et
rien d'autre ne le sera jamais. Cela est la simple acceptation de
la réalité, parce que cela seul est réel. Tu ne peux pas distordre
la réalité et connaître ce qu'elle est. Et si tu distords la réalité tu
feras l'expérience de l'angoisse, de la dépression et finalement de
la panique, parce que tu essaies de te rendre toi-même irréel.
Quand tu ressens ces choses, n'essaie pas de chercher la vérité
au-delà de toi-même, car la vérité ne peut être qu'au-dedans de
toi. Dis, par conséquent :
Le Christ est en moi, et où Il est Dieu doit être,
car le Christ fait partie de Lui.
II. La réponse à la prière
Quiconque a jamais essayé d'utiliser la prière pour demander
quelque chose a fait l'expérience de ce qui paraît être un échec.
Cela est vrai non seulement en rapport avec des choses concrètes
qui pourraient s'avérer nuisibles, mais en rapport aussi avec
des requêtes qui concordent parfaitement avec ce cours. Ces dernières
en particulier pourraient être interprétées à tort comme la
«preuve» que le cours ne pense pas ce qu'il dit. Tu dois te souvenir,
toutefois, que le cours affirme à maintes reprises que son but
est l'évasion hors de la peur.
Supposons, donc, que ce que tu demandes au Saint-Esprit est
ce que tu veux réellement, mais que tu en as encore peur. Si cela
était le cas, en l'atteignant, ce ne serait plus ce que tu veux. C'est
pourquoi certaines formes concrètes de guérison ne sont pas
accomplies, même quand l'état de guérison l'est. Il se peut qu'un
individu demande la guérison corporelle parce qu'il a peur du mal
physique. En même temps, s'il était guéri physiquement, la menace
pour son système de pensée pourrait être considérablement
plus apeurante que son expression physique. Dans ce cas, ce qu'il
demande n'est pas réellement la délivrance de la peur mais l'enlèvement
d'un symptôme qu'il a lui-même choisi. Cette requête,
donc, n'est pas du tout une requête de guérison.
La Bible souligne que toute prière est exaucée, et cela est certes
vrai. Le fait même que tu aies demandé quoi que ce soit au Saint-
Esprit t'assure une réponse. Or il est également certain que nulle
réponse donnée par Lui ne pourrait jamais augmenter la peur. Il
est possible que Sa réponse ne soit pas entendue. Il est impossible,
toutefois, qu'elle soit perdue. Il y a de nombreuses réponses
que tu as déjà reçues mais que tu n'as pas encore entendues. Je
t'assure qu'elles t'attendent.
Si tu veux connaître que tes prières sont exaucées, ne doute
jamais d'un Fils de Dieu. Ne doute pas de lui et ne le confonds
pas, car ta foi en lui est ta foi en toi-même. Si tu veux connaître
Dieu et Sa Réponse, crois en moi dont la foi en toi est inébranlable.
Peux-tu demander véritablement au Saint-Esprit et douter
de ton frère ? Crois que ses paroles sont vraies à cause de la
vérité qui est en lui. Tu t'uniras à la vérité en lui, et ses paroles
seront vraies. Comme tu l'entends, tu m'entendras. Écouter la vérité,
c'est pour toi la seule façon maintenant de pouvoir l'entendre,
et enfin de la connaître.
Le message que ton frère te donne dépend de toi. Que te ditil?
Que voudrais-tu qu'il te dise? Ce que tu décides à son sujet
détermine le message que tu reçois. Souviens-toi que le Saint-
Esprit est en lui et que Sa Voix te parle par lui. Que peut te dire
un frère si saint, sauf la vérité? Mais l'écoutes-tu? Il se peut que
ton frère ne connaisse pas qui il est, mais il y a dans son esprit une
lumière qui connaît. Cette lumière peut luire dans le tien, revêtant
ses paroles de vérité et te rendant apte à les entendre. Ses
paroles sont la réponse que le Saint-Esprit te d o n n e . Ta foi en lui
est-elle assez forte pour te permettre d'entendre ?
Tu ne peux pas plus prier pour toi seul que tu ne peux trouver
la joie pour toi seul. La prière est une ré-affirmation de l'inclusion,
dirigée par le Saint-Esprit selon les lois de Dieu. Le salut
est de ton frère. Le Saint-Esprit S'étend de ton esprit au sien, et
te répond. Tu ne peux pas entendre la Voix pour Dieu en toi seul,
parce que tu n'es pas seul. Et Sa réponse est seulement pour ce
que tu es. Tu ne connaîtras pas la confiance que j'ai en toi à moins
que tu ne l'étendes. Tu ne te fieras pas à la direction du Saint-
Esprit ni ne croiras qu'elle est pour toi à moins de l'entendre en
autrui. Elle doit être pour ton frère parce qu'elle est pour toi.
Dieu aurait-Il créé une Voix pour toi tout s e u l ? Pourrais-tu entendre
Sa réponse, sauf comme Il répond à tous les Fils de Dieu?
Entends ton frère dire ce que tu voudrais que je t'entende dire,
car tu ne voudrais pas que je sois trompé.
Je t'aime pour la vérité en toi, comme Dieu t'aime. Tes tromperies
te trompent peut-être, toi, mais elles ne peuvent pas me
tromper. Connaissant ce que tu es, je ne peux pas douter de toi.
Je n'entends que le Saint-Esprit en toi, Qui me parle par toi. Si
tu veux m'entendre, entends mes frères en qui parle la Voix pour
Dieu. La réponse à toutes les prières se trouve en eux. Tu auras
ta réponse comme tu l'entendras en chacun. N'écoute rien d'autre
ou tu n'entendras pas véritablement.
Crois en tes frères parce que je crois en toi, et tu apprendras
que ma croyance en toi est justifiée. Crois en moi en croyant en
eux, pour l'amour de ce que Dieu leur a donné. Ils te répondront
si tu apprends à ne leur demander que la vérité. Ne demande
pas d'être béni sans les bénir, car c'est la seule façon pour toi d'apprendre
combien tu es béni. En suivant cette voie, tu cherches la
vérité en toi. Ce n'est pas aller au-delà de toi-même mais vers
toi-même. N'entends que la Réponse de Dieu en Ses Fils et tu
auras ta réponse.
Ne pas croire, c'est se ranger contre ou attaquer. Croire, c'est
accepter et se ranger avec. Croire, ce n'est pas être crédule mais
accepter et apprécier. Ce que tu ne crois pas, tu ne l'apprécies
pas, et tu ne peux pas être reconnaissant de ce à quoi tu n'accordes
pas de valeur. Il y a un prix que tu paieras pour le jugement,
parce que le jugement est la fixation d'un prix. Et comme tu le
fixes, tu le paieras.
Si payer est assimilé à obtenir, tu fixeras le prix bas tout en
demandant beaucoup en retour. Tu auras oublié, toutefois, que
fixer un prix c'est accorder de la valeur, de sorte que ce qui vient
en retour est proportionnel à ton jugement de valeur. Si payer est
associé à donner, cela ne peut pas être perçu comme une perte,
et la relation de réciprocité entre donner et recevoir sera reconnue.
Ainsi le prix fixé sera élevé, à cause de la valeur de ce qui
vient en retour. Puisque le prix pour obtenir est de perdre de vue
la valeur, il est inévitable que tu n'accorderas pas de valeur à ce
que tu reçois. Ne lui accordant que peu de valeur, tu ne l'apprécieras
pas et tu ne le voudras pas.
N'oublie jamais, donc, que tu fixes la valeur de ce que tu reçois,
et tu en fixes le prix par ce que tu donnes. Croire qu'il est possible
d'obtenir beaucoup pour peu, c'est croire que tu peux marchander
avec Dieu. Les lois de Dieu sont toujours équitables et parfaitement
cohérentes. En donnant, tu reçois. Mais recevoir, c'est
accepter et non obtenir. Il est impossible de ne pas avoir, mais il
est possible de ne pas connaître que tu as. La re-connaissance
d'avoir, c'est le désir de donner, et c'est seulement par ce désir
que tu peux reconnaître ce que tu as. Par conséquent, ce que tu
donnes est la valeur que tu accordes à ce que tu as, étant l'exacte
mesure de la valeur que tu lui accordes. Et cela, en retour, est la
mesure de combien tu le veux.
Tu ne peux demander au Saint-Esprit, donc, qu'en Lui donnant,
et tu ne peux Lui donner que là où tu Le reconnais. Si tu
Le reconnais en chacun, considère combien tu Lui demanderas
et combien tu recevras. Il ne te niera rien parce que tu ne Lui as
rien nié; ainsi tu peux tout partager. Voilà la façon, et la seule
façon, d'avoir Sa réponse, parce que Sa réponse est tout ce que
tu peux demander et vouloir. Donc dis à chacun :
Parce que je veux me connaître moi-même,
je te vois comme le Fils de Dieu et mon frère.
III. La correction de l'erreur
L'attention soutenue que prête l'ego aux erreurs des autres ego
n'est pas le genre de vigilance que le Saint-Esprit voudrait que
tu maintiennes. Les ego sont portés à critiquer quant au genre
de «sens» qu'ils représentent. Ils comprennent ce genre de sens,
parce qu'il leur paraît sensé. Pour le Saint-Esprit, il n'a pas de
sens du tout.
Pour l'ego, il est doux, juste et bon de relever les erreurs et
de les «corriger». Cela est plein de sens pour l'ego, qui n'a pas
conscience de ce que sont les erreurs ni de ce qu'est la correction.
Les erreurs sont de l'ego et la correction des erreurs réside dans
le renoncement à l'ego. Quand tu corriges un frère, tu lui dis qu'il
fait erreur. Il se peut qu'il soit insensé à ce moment-là, et il est
certain que si ce qu'il dit vient de l'ego, cela n'aura pas de sens.
Mais ta tâche n'en reste pas moins de lui dire qu'il a raison. Tu
ne le lui dis pas verbalement, s'il parle sottement. Il a besoin de
correction à un autre niveau, parce que son erreur est à un autre
niveau. Il a quand même raison, parce que c'est un Fils de Dieu.
Son ego fait toujours erreur, quoi qu'il dise ou fasse.
Si tu relèves les erreurs de l'ego de ton frère, tu dois voir par
le tien, parce que le Saint-Esprit ne perçoit pas ses erreurs. Cela
doit être vrai, puisqu'il n'y a pas de communication entre l'ego
et le Saint-Esprit. L'ego est insensé, et le Saint-Esprit n'essaie
pas de comprendre ce qui vient de lui. Puisqu'Il ne le comprend
pas, Il ne le juge pas, connaissant que rien de ce que fait l'ego ne
signifie quoi que ce soit.
Pour peu que tu réagisses aux erreurs, tu n'écoutes pas le Saint-
Esprit. Lui n'en a tout simplement pas tenu compte, et si toi tu
y prêtes attention, tu ne L'entends pas. Si tu ne L'entends pas, tu
écoutes ton ego et tu es aussi peu sensé que ce frère dont tu perçois
les erreurs. Cela ne peut pas être une correction. Or c'est
plus qu'un simple manque de correction pour lui. C'est l'abandon
de la correction en toi-même.
Lorsqu'un frère se conduit de manière insane, tu ne peux le
guérir qu'en percevant la santé d'esprit en lui. Si tu perçois ses
erreurs et les acceptes, tu acceptes les tiennes. Si tu veux confier
les tiennes au Saint-Esprit, tu dois faire de même avec les siennes.
À moins que cela ne devienne pour toi la seule façon de traiter
toutes les erreurs, tu ne peux pas comprendre comment toutes les
erreurs sont défaites. Cela ne revient-il pas à dire que ce que tu
enseignes, tu l'apprends ? Ton frère a autant raison que toi, et si
tu penses qu'il fait erreur, tu te condamnes toi-même.
Tu ne peux pas te corriger toi-même. T'est-il possible, donc, de
corriger autrui? Or tu peux le voir véritablement, parce qu'il t'est
possible de te voir toi-même véritablement. Ce n'est pas à toi de
changer ton frère, mais simplement de l'accepter tel qu'il est. Ses
erreurs ne viennent pas de la vérité qui est en lui, et seule cette
vérité est à toi. Ses erreurs n'y peuvent rien changer ni avoir le
moindre effet sur la vérité en toi. Percevoir des erreurs en qui que
ce soit, et y réagir comme si elles étaient réelles, c'est les rendre
réelles pour toi. Tu n'échapperas pas au prix à payer pour cela,
non point parce que tu en es puni, mais parce que tu suis le mauvais
guide et par conséquent tu perdras ton chemin.
Les erreurs de ton frère ne sont pas de lui, pas plus que les
tiennes ne sont de toi. Accepte ses erreurs pour réelles et tu t'es
attaqué toi-même. Si tu veux trouver ta voie et la garder, ne vois
que la vérité à tes côtés car vous marchez ensemble. Le Saint-
Esprit en toi pardonne toutes choses en toi et en ton frère. Ses
erreurs sont pardonnées avec les tiennes. L'Expiation n'est pas
plus séparée que l'amour. L'Expiation ne peut pas être séparée
parce qu'elle vient de l'amour. Toute tentative de ta part pour
corriger un frère signifie que tu crois que la correction par toi
est possible, et cela ne peut être que l'arrogance de l'ego. La
correction est de Dieu, Qui ne connaît pas l'arrogance.
Le Saint-Esprit pardonne tout parce que Dieu a tout créé.
N'assume pas Sa fonction, ou tu oublieras la tienne. N'accepte
que la fonction de guérir dans le temps, parce que c'est à cela que
sert le temps. Dieu t'a donné la fonction de créer dans l'éternité.
Cela, tu n'as pas besoin de l'apprendre, mais tu as bien besoin
d'apprendre à le vouloir. Tout apprentissage a été fait pour cela.
C'est ainsi que le Saint-Esprit utilise une aptitude dont tu n'as
pas besoin, mais que tu as faite. Donne-la-Lui ! Tu ne comprends
pas comment l'utiliser. Il t'enseignera comment te voir toi-même
sans condamnation, en apprenant comment regarder toutes choses
sans les c o n d a m n e r . Alors la condamnation ne sera pas réelle
pour toi, et toutes tes erreurs seront pardonnées.
IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon
L'Expiation est pour tous, parce que c'est la façon de défaire la
croyance que quoi que ce soit est pour toi seul. Pardonner, c'est
passer sur. Regarde, donc, au-delà de l'erreur, et ne laisse pas ta
perception se poser sur elle, car tu croiras ce que ta perception
contient. N'accepte pour vrai que ce que ton frère est, si tu veux
te connaître toi-même. Perçois ce qu'il n'est pas et tu ne peux pas
connaître ce que tu es, parce que tu le vois faussement. Souvienstoi
toujours que votre Identité est partagée, et que Son partage
est Sa réalité.
Tu as un rôle à jouer dans l'Expiation, mais le plan de l'Expiation
est au-delà de ta portée. Tu ne comprends pas comment
passer sur l'erreur, sinon tu n'en ferais pas. Ce ne serait qu'une
erreur de plus de croire soit que tu n'en fais pas, soit que tu peux
les corriger sans l'aide d'un Guide en correction. Et si tu ne suis
pas ce Guide, tes erreurs ne seront pas corrigées. Le plan n'est
pas le tien à cause de tes idées limitées sur ce que tu es. C'est de
ce sentiment de limitation que viennent toutes les erreurs. La
façon de les défaire n'est donc pas de toi mais pour toi.
L'Expiation est une leçon de partage, qui t'est donnée parce
que tu as oublié comment faire. Le Saint-Esprit te rappelle simplement
l'usage naturel de tes aptitudes. En réinterprétant l'aptitude
à attaquer en aptitude à partager, Il traduit ce que tu as
fait en ce que Dieu a créé. Si tu veux accomplir cela par Lui, tu
ne peux pas regarder tes aptitudes avec les yeux de l'ego, ou tu
les jugeras comme il le fait. Tout ce qui en elles est nuisible
réside dans le jugement de l'ego. Tout ce qui en elles est une
aide réside dans le jugement du Saint-Esprit.
Parce que tu en demandes un, bien que ce ne soit pas au bon enseignant,
l'ego a aussi un plan de pardon. Le plan de l'ego, bien
sûr, n'a pas de sens et ne marchera pas. En suivant son plan, tu ne
fais que te placer dans une situation impossible, à laquelle l'ego
te conduit toujours. Le plan de l'ego consiste à te faire voir d'abord
l'erreur clairement, pour ensuite passer par-dessus. Or comment
peux-tu passer sur ce que tu as rendu réel? En le voyant clairement,
tu l'as rendu réel et tu ne peux pas passer par-dessus. C'est là que
l'ego se voit forcé de recourir aux « mystères », insistant pour que
tu acceptes l'in-signifiant afin de te sauver toi-même. Beaucoup
ont essayé de faire cela en mon nom, oubliant que mes paroles
sont pleines de sens parce qu'elles viennent de Dieu. Elles sont
aussi sensées maintenant qu'elles l'ont toujours été, parce qu'elles
parlent d'idées qui sont éternelles.
Le pardon qui est appris de moi n'utilise pas la peur pour
défaire la peur. Il ne rend pas non plus l'irréel réel pour ensuite
le détruire. Le pardon par le Saint-Esprit consiste simplement à
regarder au-delà de l'erreur dès le commencement, la laissant
ainsi être irréelle pour toi. Ne laisse aucune croyance en sa réalité
entrer dans ton esprit, sinon tu croiras aussi que tu dois défaire
ce que tu as fait pour être pardonné. Ce qui n'a pas d'effet n'existe
pas, et pour le Saint-Esprit les effets de l'erreur sont inexistants.
En annulant sans cesse et avec constance tous ses effets, partout
et sous tous les rapports, Il enseigne que l'ego n'existe pas et
le prouve.
Suis donc l'enseignement du Saint-Esprit sur le pardon, parce
que le pardon est Sa fonction et Il connaît comment la remplir parfaitement.
C'est ce que je pensais quand j'ai dit que les miracles
sont naturels, et que lorsqu'ils ne se produisent pas quelque chose
ne va pas. Les miracles sont simplement le signe que tu désires
suivre le plan du Saint-Esprit pour le salut, tout en reconnaissant
que tu ne comprends pas ce que c'est. Son travail n'est pas ta fonction,
et à moins que tu n'acceptes cela, tu ne peux pas apprendre
ce qu'est ta fonction.
La confusion des fonctions est tellement typique de l'ego
qu'elle devrait maintenant t'être assez familière. L'ego croit que
toutes les fonctions lui appartiennent, bien qu'il n'ait aucune idée
de ce qu'elles sont. C'est plus qu'une simple confusion. C'est une
combinaison particulièrement dangereuse de grandiosité et de
confusion qui rend l'ego susceptible d'attaquer n'importe qui et
n'importe quoi sans aucune raison. C'est exactement ce que fait
l'ego. Il est imprévisible dans ses réactions, parce qu'il n'a aucune
idée de ce qu'il perçoit.
Si tu n'as aucune idée de ce qui arrive, à quel point peux-tu t'attendre
à réagir de manière appropriée ? Tu pourrais te demander,
peu importe comment tu t'expliques la réaction, si le caractère
imprévisible de l'ego le place dans une bonne position pour te
servir de guide. Laisse-moi répéter que les qualifications de l'ego
comme guide sont singulièrement regrettables, et qu'il est un
choix remarquablement mauvais comme enseignant du salut.
Quiconque choisit un guide totalement insane doit être luimême
totalement insane. Il n'est pas vrai non plus que tu ne te
rends pas compte que le guide est insane. Tu t'en rends compte
parce que je m'en rends compte, et tu en as jugé selon les mêmes
critères que moi.
L'ego vit littéralement sur du temps emprunté, et ses jours sont
comptés. Ne crains pas le Jugement dernier, fais-lui plutôt bon
accueil et n'attends pas, car le temps de l'ego est « emprunté »
à ton éternité. C'est le second Avènement, qui fut fait pour toi
comme le premier fut créé. Le second Avènement est simplement
le retour du sens. Cela peut-il être apeurant?
Qu'y a-t-il d'apeurant, sinon le fantasme, et qui se tourne vers
les fantasmes à moins d'avoir perdu espoir de trouver satisfaction
dans la réalité ? Or il est certain que tu ne trouveras jamais
satisfaction dans les fantasmes; ainsi ton seul espoir est de changer
d'esprit sur la réalité. Dieu ne peut avoir raison que si est
erronée la décision voulant que la réalité soit apeurante. Et je
t'assure que Dieu a raison. Réjouis-toi, donc, d'avoir fait erreur,
mais c'était seulement parce que tu ne savais pas qui tu étais. Si
tu l'avais su, tu n'aurais pas plus pu faire erreur que Dieu.
L'impossible ne peut arriver que dans le fantasme. Quand tu
cherches la réalité dans les fantasmes, tu ne la trouves pas. Les
symboles du fantasme sont de l'ego, et de ceux-là tu en trouveras
beaucoup. Mais ne cherche pas de signification en eux. Ils n'ont
pas plus de signification que les fantasmes dans lesquels ils sont
tissés. Les contes de fées peuvent être agréables ou apeurants,
mais personne ne dit qu'ils sont vrais. Les enfants peuvent y
croire, et alors, pendant un certain temps, les contes sont vrais pour
eux. Or quand la réalité se fait jour, les fantasmes disparaissent.
La réalité n'a pas disparu entre-temps. Le second Avènement,
c'est la prise de conscience et non le retour de la réalité.
Regarde, mon enfant, la réalité est là. Elle appartient à toi, à
moi et à Dieu, et elle est parfaitement satisfaisante pour Nous
tous. Seule cette prise de conscience guérit, parce que c'est la
prise de conscience de la vérité.
V. Le guérisseur non guéri
Le plan de l'ego pour le pardon est bien plus utilisé que celui
de Dieu. C'est qu'il est entrepris par des guérisseurs non guéris
et il est donc de l'ego. Considérons maintenant plus attentivement
le guérisseur non guéri. Par définition, il essaie de donner
ce qu'il n'a pas reçu. Si le guérisseur non guéri est théologien,
par exemple, il commencera peut-être par cette prémisse : «Je
suis un pauvre pécheur, comme toi. » S'il est psychothérapeute,
il est plus probable qu'il commence par la croyance tout aussi
incroyable que l'attaque est réelle à la fois pour lui et pour le
patient, mais qu'elle n'a d'importance ni pour l'un ni pour l'autre.
J'ai dit maintes fois que les croyances de l'ego ne peuvent pas
être partagées, et c'est pourquoi elles sont irréelles. Comment,
donc, le fait de les « découvrir» peut-il les rendre réelles? Chaque
guérisseur qui recherche la vérité dans les fantasmes doit être
non guéri, parce qu'il ne sait pas où chercher la vérité et il n'a donc
pas de réponse au problème de la guérison.
C'est un avantage de faire venir les cauchemars à la conscience,
mais seulement pour enseigner qu'ils ne sont pas réels et que tout
ce qu'ils contiennent est in-signifiant. Le guérisseur non guéri ne
peut pas faire cela parce qu'il ne le croit pas. Tous les guérisseurs
non guéris suivent le plan de l'ego pour le pardon, sous une forme
ou sous une autre. S'ils sont théologiens, ils sont susceptibles de
se condamner eux-mêmes, d'enseigner la condamnation et de
préconiser une solution apeurante. Projetant la condamnation
sur Dieu, ils Le font paraître vengeur et craignent Son châtiment.
Ce qu'ils ont fait, c'est simplement de s'identifier à l'ego, et en
percevant ce qu'il fait, ils se condamnent eux-mêmes à cause de
cette confusion. Il est compréhensible qu'il y ait eu des révoltes
contre ce concept, mais c'est encore y croire que de se révolter
contre lui.
Certaines formes plus récentes du plan de l'ego aident aussi
peu que les plus anciennes, parce que la forme n'importe pas et
le contenu n'a pas changé. Sous l'une de ces formes nouvelles,
par exemple, il se peut qu'un psychothérapeute interprète les
symboles de l'ego dans un cauchemar et les utilise ensuite pour
prouver que le cauchemar est réel. L'ayant rendu réel, il tente
alors d'en dissiper les effets en dépréciant l'importance du rêveur.
Ce serait une approche guérissante si le rêveur était aussi identifié
comme irréel. Or si le rêveur est assimilé à l'esprit, le pouvoir
correcteur de l'esprit par le Saint-Esprit est nié. Même comme
l'ego l'entend, c'est une contradiction, contradiction qu'il remarque
habituellement même dans sa confusion.
S'il faut réduire l'importance de l'esprit pour contrebalancer la
peur, comment cela peut-il développer la force du moi? C'est à
cause de telles incohérences manifestes que personne n'a jamais
réellement expliqué ce qui arrive en psychothérapie. En réalité,
il n'arrive rien. Il n'est rien arrivé de réel au guérisseur non guéri,
et il doit apprendre de son propre enseignement. Son ego cherchera
toujours à obtenir quelque chose de la situation. Par conséquent,
le guérisseur non guéri ne sait pas comment donner et
ne peut donc pas partager. Il ne peut pas corriger parce qu'il ne
travaille pas correctivement. Il croit qu'il lui appartient d'enseigner
au patient ce qui est réel, bien qu'il ne le sache pas lui-même.
Que devrait-il donc arriver? Quand Dieu dit : « Que la lumière
soit», la lumière fut. Peux-tu trouver la lumière en analysant les
ténèbres comme le fait le psychothérapeute, ou comme le théologien,
en reconnaissant les ténèbres en toi-même puis en cherchant
une lointaine lumière pour les chasser, tout en soulignant
son éloignement? La guérison n'est pas mystérieuse. Rien ne
changera à moins d'avoir été compris, puisque la lumière est compréhension.
Un «pauvre pécheur» ne peut pas être guéri sans
magie, pas plus qu'un « esprit sans importance » ne peut s'estimer
lui-même sans magie.
Sous ces deux formes, donc, l'approche de l'ego doit arriver
à une impasse : cette caractéristique « situation impossible » à
laquelle l'ego conduit toujours. Cela peut aider quelqu'un de lui
montrer vers quoi il se dirige, mais c'est peine perdue si on ne
l'aide pas aussi à changer de direction. Le guérisseur non guéri
ne peut pas faire cela pour lui, puisqu'il ne peut pas le faire pour
lui-même. La seule contribution signifiante qu'un guérisseur
puisse faire, c'est de présenter l'exemple de quelqu'un dont la
direction a été changée pour lui et qui ne croit plus à aucune sorte
de cauchemars. C'est donc la lumière dans son esprit qui répondra
au questionneur, qui doit décider avec Dieu que la lumière
est parce qu'il la voit. Et parce qu'il la reconnaît, le guérisseur
connaît qu'elle est là. C'est ainsi que la perception est finalement
traduite en connaissance. Le faiseur de miracles commence
par percevoir la lumière, puis il traduit sa perception en assurance
en l'étendant continuellement et en acceptant qu'elle soit reconnue.
Ses effets l'assurent qu'elle est là.
Un thérapeute ne guérit pas : il laisse la guérison se faire. Il peut
indiquer les ténèbres mais il ne peut pas apporter la lumière de
lui-même, car la lumière n'est pas de lui. Or, étant pour lui, elle
doit être aussi pour son patient. Le Saint-Esprit est le seul Thérapeute.
Dans toute situation où Il est le Guide, Il rend la guérison
très claire. Tu ne peux que Le laisser remplir Sa fonction. Il
n'a pas besoin d'aide pour cela. Il te dira exactement quoi faire
pour aider qui que ce soit qu'il envoie à toi pour être aidé, et Il
lui parlera par toi si tu n'interfères pas. Souviens-toi que c'est toi
qui choisis le guide pour aider, et le mauvais choix n'aidera pas.
Mais souviens-toi aussi que le bon a i d e r a . Fais-Lui confiance,
car l'aide est Sa fonction, et Il est de D i e u . Comme tu éveilleras
d'autres esprits au Saint-Esprit, par Lui et non par toi-même, tu
comprendras que tu n'obéis pas aux lois de ce m o n d e . Mais les
lois auxquelles tu obéis marchent. L'énoncé : « Ce qui est bon est
ce qui marche » est judicieux quoique insuffisant. Seul ce qui est
bon peut marcher. Rien d'autre ne marche.
Ce cours présente une situation d'apprentissage très directe et
très simple, et il fournit le Guide Qui te dit quoi faire. Si tu le fais,
tu verras qu'il marche. Ses résultats sont plus convaincants que
ses mots. Ils te convaincront que les mots sont vrais. En suivant
le bon Guide, tu apprendras la plus simple de toutes les leçons :
C'est à leurs fruits que vous les connaîtrez,
et qu'ils se connaîtront eux-mêmes.
VI. L'acceptation de ton frère
Comment peux-tu devenir de plus en plus conscient du Saint-
Esprit en toi, sauf à Ses effets? Tu ne peux pas Le voir avec tes
yeux ni L'entendre avec tes oreilles. Comment donc peux-tu Le
percevoir? Si tu inspires la joie et si les autres réagissent avec joie
envers toi, bien que tu ne ressentes pas toi-même de la joie, il doit
y avoir quelque chose en toi capable de la produire. Si cela est
en toi et peut produire de la joie, et si tu vois que cela produit de
la joie en autrui, tu dois le dissocier en toi-même.
S'il te semble que le Saint-Esprit ne produit pas constamment
de la joie en toi, c'est simplement parce que tu ne suscites pas
constamment de la joie en autrui. Leurs réactions envers toi sont
tes évaluations de Sa constance. Quand tu es inconstant, tu ne
suscites pas toujours de la joie; ainsi tu ne reconnais pas toujours
Sa constance. Ce que tu offres à ton frère, c'est à Lui que tu l'offres,
parce qu'il ne peut pas donner plus que tu n'offres. Ce n'est pas
qu'il met une limite à donner mais simplement que tu en as mise
une à recevoir. La décision de recevoir est la décision d'accepter.
Si tes frères font partie de toi, les accepteras-tu? Eux seuls peuvent
t'enseigner ce que tu es, car ton apprentissage est le résultat
de ce que tu leur as enseigné. Ce que tu appelles en eux, tu l'appelles
en toi-même. Et comme tu l'appelles en eux, cela devient
réel pour toi. Dieu a un seul Fils, les connaissant tous ne faisant
qu'un. Seul Dieu Lui-même est plus qu'eux, mais eux ne sont pas
moins que Lui. 'Voudrais-tu connaître ce que cela signifie? Si ce
que tu fais à mon frère, c'est à moi que tu le fais, et si tout ce que
tu fais, tu le fais pour toi-même parce que nous faisons partie de
toi, tout ce que nous faisons t'appartient aussi. Tous ceux que
Dieu a créés font partie de toi et partagent Sa gloire avec toi. Sa
gloire Lui appartient, mais elle est également à t o i . Tu ne peux
donc pas être moins glorieux que Lui.
Dieu est plus que toi uniquement parce qu'il t'a créé, mais il
n'est pas même cela qu'il garderait loin de toi. Par conséquent,
tu peux créer comme Il l'a fait, et ta dissociation n'y changera rien.
Ni la lumière de Dieu ni la tienne ne sont plus pâles du fait que
tu ne vois pas. Parce que la Filialité doit créer en ne faisant qu'un,
tu te souviens de la création chaque fois que tu reconnais une partie
de la création. Chaque partie dont tu te souviens ajoute à ton
entièreté parce que chaque partie est entière. L'entièreté est indivisible,
mais jusqu'à ce que tu la voies partout tu ne peux pas
apprendre ce qu'est ton entièreté. Tu ne peux te connaître toimême
que comme Dieu connaît Son Fils, car la connaissance est
partagée avec Dieu. Quand tu t'éveilles en Lui, tu connais ton
immensité en acceptant pour tienne Son illimitation. Mais entretemps
tu la jugeras comme tu juges celle de ton frère, et tu l'accepteras
comme tu acceptes la sienne.
Tu n'es pas encore éveillé, mais tu peux apprendre à t'éveiller.
Tout simplement, le Saint-Esprit t'enseigne à éveiller les autres.
En les voyant s'éveiller, tu apprendras ce que cela signifie que de
s'éveiller; et parce que tu as choisi de les éveiller, leur gratitude
et le fait qu'ils apprécient ce que tu leur as donné t'en enseigneront
la valeur. Ils deviendront les témoins de ta réalité, comme
tu fus créé témoin de celle de Dieu. Or quand la Filialité se rassemblera
et acceptera son Unité, elle sera connue à ses créations,
qui témoignent de sa réalité comme le Fils du Père.
Les miracles n'ont pas leur place dans l'éternité, parce qu'ils
sont réparateurs. Or tant que tu as encore besoin de guérison,
tes miracles sont les seuls témoins de ta réalité que tu puisses
reconnaître. Tu ne peux pas faire un miracle pour toi-même, parce
que les miracles sont une façon de donner et de recevoir l'acceptation.
Dans le temps, donner vient en premier, bien que les deux
soient simultanés dans l'éternité, où ils ne peuvent pas être séparés.
Quand tu as appris qu'ils sont la même chose, il n'est plus
besoin de temps.
L'éternité est un seul temps dont la seule dimension est « toujours
». Cela ne peut rien signifier pour toi, jusqu'à ce que tu te
souviennes des Bras ouverts de Dieu, et qu'enfin tu connaisses Son
Esprit ouvert. Comme Lui, tu es «toujours»; dans Son Esprit et avec
un esprit comme le Sien. Dans ton esprit ouvert sont tes créations,
dans la parfaite communication née de la parfaite compréhension.
Si tu pouvais en accepter ne serait-ce qu'une seule, tu ne
voudrais rien de ce que le monde peut t'offrir. Tout le reste serait
totalement in-signifiant. La signification de Dieu est incomplète
sans toi, et tu es incomplet sans tes créations. Accepte ton frère
dans ce monde et n'accepte rien d'autre, car en lui tu trouveras
tes créations parce qu'il les a créées avec toi. Jamais tu ne connaîtras
que tu es co-créateur avec Dieu tant que tu n'auras pas appris
que ton frère est co-créateur avec toi.
VII Les deux évaluations
La Volonté de Dieu est ton salut. Se pourrait-il qu'il ne t'ait pas
donné les moyens de le trouver? S'Il veut que tu l'aies, Il doit
l'avoir rendu possible et facile à obtenir. Tes frères sont partout.
Tu n'as pas à chercher loin pour le salut. Chaque minute
et chaque seconde te donnent une chance de te sauver toi-même.
Ne perds pas ces chances; non pas parce qu'elles ne reviendront
plus, mais parce qu'il n'est pas besoin de retarder la joie. Dieu
veut pour toi le bonheur parfait maintenant. Est-il possible que
ce ne soit pas aussi ta volonté? Et est-il possible que ce ne soit
pas aussi la volonté de tes frères ?
Considère, donc, qu'en cette volonté conjointe, et en elle seule,
vous êtes tous unis. Il peut y avoir désaccord sur tout le reste, mais
pas là-dessus. C'est donc là que la paix demeure. Et tu demeures
dans la paix quand tu le décides. Or tu ne peux pas demeurer
dans la paix à moins d'accepter l'Expiation, parce que l'Expiation
est la voie vers la paix. La raison en est très simple et si évidente
qu'elle passe souvent inaperçue. L'ego a peur de ce qui est évident,
puisque l'évidence est la caractéristique essentielle de la réalité.
Or tu ne peux pas passer par-dessus à moins de ne pas regarder.
Il est parfaitement évident que si le Saint-Esprit regarde avec
amour tout ce qu'il perçoit, Il te regarde, toi, avec amour. Son évaluation
de toi est basée sur Sa connaissance de ce que tu es; ainsi
Il t'évalue véritablement. Et cette évaluation doit être dans ton
esprit, parce qu'il y est. L'ego est aussi dans ton esprit, parce
que tu l'y as accepté. Son évaluation de toi, toutefois, est l'exact
opposé de celle du Saint-Esprit, parce que l'ego ne t'aime pas.
Il est inconscient de ce que tu es, et il est entièrement méfiant à
l'égard de tout ce qu'il perçoit, parce que ses perceptions sont si
changeantes. Par conséquent, l'ego est capable au mieux de
suspicion et au pire de méchanceté. Voilà sa portée. Il ne peut
pas l'excéder à cause de son incertitude. Et il ne peut jamais aller
au-delà parce qu'il ne peut jamais être certain.
Tu as donc dans ton esprit deux évaluations conflictuelles de
toi-même, et elles ne peuvent pas être vraies toutes les deux. Tu
ne te rends pas compte encore à quel point ces évaluations diffèrent
complètement l'une de l'autre parce que tu ne comprends
pas combien la perception que le Saint-Esprit a de toi est élevée
en réalité. Rien de ce que tu fais ne peut Le tromper, parce qu'il
n'oublie jamais ce que tu es. Tout ce que tu fais trompe l'ego,
surtout quand tu réponds au Saint-Esprit, parce qu'alors sa confusion
augmente. Par conséquent, l'ego est particulièrement susceptible
de t'attaquer lorsque tu réagis avec amour, parce qu'il t'a
évalué comme étant non aimant et tu vas à l'encontre de son jugement.
L'ego s'attaquera à tes motifs dès qu'ils ne s'accorderont
nettement plus avec la perception qu'il a de toi. C'est alors qu'il
passera brusquement de la suspicion à la méchanceté, puisque son
incertitude est augmentée. Or il est sûrement inutile de contreattaquer.
Qu'est-ce que cela pourrait signifier, sinon que tu es
d'accord avec l'ego sur son évaluation de ce que tu es ?
Si tu choisis de te considérer non aimant, tu ne seras pas heureux.
Tu te condamnes toi-même et tu dois donc te considérer
insuffisant. Voudrais-tu te tourner vers l'ego pour qu'il t'aide à
échapper d'un sentiment d'insuffisance qu'il a produit et qu'il
doit maintenir pour assurer son existence ? Peux-tu échapper à
son évaluation de toi en usant des méthodes mêmes qu'il utilise
pour garder cette image intacte ?
Tu ne peux pas évaluer un système de croyance insane de l'intérieur.
Sa portée t'en empêche. Tu peux seulement aller pardelà
et le regarder à partir d'un endroit où la santé d'esprit existe,
et voir le contraste. Ce n'est que par ce contraste que l'insanité
peut être jugée insane. Avec la grandeur de Dieu en toi, tu as
choisi d'être petit et de te lamenter sur ta petitesse. À l'intérieur
du système qui a dicté ce choix, ces lamentations sont inévitables.
Là ta petitesse est un fait établi et tu ne demandes pas :
« Qui l'a établie ? » La question est in-signifiante à l'intérieur du
système de pensée de l'ego, parce qu'elle mettrait tout le système
de pensée en question.
J'ai dit que l'ego ne connaît pas ce qu'est une réelle question.
Un manque de connaissance quel qu'il soit est toujours associé
à l'indésir de connaître, et cela produit un manque total de connaissance
pour la simple raison que la connaissance est totale. Par
conséquent, ne pas mettre en question ta petitesse, c'est nier toute
connaissance et garder intact tout le système de pensée de l'ego.
Tu ne peux pas conserver une partie d'un système de pensée,
parce qu'il ne peut être remis en question qu'en son fondement.
Et celui-ci doit être remis en question de par-delà le système de
pensée, parce qu'à l'intérieur son fondement se tient. Le Saint-
Esprit juge et rejette la réalité du système de pensée de l'ego simplement
parce qu'il connaît que son fondement n'est pas vrai. Par
conséquent, rien de ce qui en surgit ne signifie quoi que ce soit.
Le Saint-Esprit juge toute croyance que tu as en fonction de son
origine. Si elle vient de Dieu, Il connaît qu'elle est vraie. Si elle
ne vient pas de Lui, Il connaît qu'elle ne signifie rien.
Chaque fois que tu mets en question ta valeur, dis-toi :
Dieu Lui-même est incomplet sans moi.
Souviens-t'en quand l'ego parle, et tu ne l'entendras pas. La vérité
à ton sujet est si élevée que rien d'indigne de Dieu n'est digne
de toi. Choisis donc ce que tu veux en ce sens, et n'accepte rien
que tu n'offrirais pas à Dieu comme entièrement digne de Lui.
Tu ne veux rien d'autre. Retourne-Lui ta part, et Il te donnera
tout de Lui-même en échange du retour de ce qui Lui appartient
et Le rend complet.
VIII. Grandeur versus grandiosité
La grandeur est de Dieu et de Lui seul. Par conséquent elle
est en toi. Chaque fois que tu en prends conscience, même très
vaguement, tu abandonnes l'ego automatiquement, parce qu'en
présence de la grandeur de Dieu l'in-signifiance de l'ego devient
parfaitement apparente. Quand cela se produit, bien qu'il n'y
comprenne rien, l'ego croit que son « ennemi » a frappé et il tente
d'offrir des dons pour t'induire à retourner sous sa «protection
». L'infatuation est la seule offrande qu'il puisse faire. La
grandiosité de l'ego est son alternative à la grandeur de Dieu.
Laquelle choisiras-tu?
La grandiosité est toujours une couverture du désespoir. Elle
est sans espoir parce qu'elle n'est pas réelle. C'est une tentative
pour contrebalancer ta petitesse, basée sur la croyance que la petitesse
est réelle. Sans cette croyance, la grandiosité est in-signifiante
et il ne serait pas possible que tu en veuilles. L'essence de la grandiosité
est la compétitivité, parce qu'elle comporte toujours l'attaque.
C'est une tentative délirante pour faire plus et non pour
défaire. Nous avons dit plus tôt que l'ego oscille entre la suspicion
et la méchanceté. Il reste suspicieux aussi longtemps
que tu désespères de toi-même. Il passe à la méchanceté quand
tu décides de ne pas tolérer l'abaissement de soi et d'y chercher
remède. Alors il t'offre l'illusion de l'attaque comme « solution ».
L'ego ne comprend pas la différence entre grandeur et grandiosité,
parce qu'il ne voit pas de différence entre les impulsions
miraculeuses et ses propres croyances opposées à l'ego. Je t'ai
dit que l'ego est conscient d'une menace sur son existence, mais
qu'il ne fait aucune distinction entre ces deux sortes de menaces
très différentes. Son profond sentiment de vulnérabilité le rend
incapable de jugement, sauf dans le sens de l'attaque. Quand l'ego
se sent menacé, sa seule décision est à savoir s'il doit attaquer
maintenant ou se retirer pour attaquer plus tard. Si tu acceptes
son offre de grandiosité, il attaquera immédiatement. Si tu ne
l'acceptes pas, il attendra.
L'ego est immobilisé en présence de la grandeur de Dieu,
parce que Sa Grandeur établit ta liberté. Même la plus petite
indication de ta réalité chasse littéralement l'ego de ton esprit,
parce que tu abandonnes tout investissement en lui. La grandeur
est totalement sans illusions, et parce qu'elle est réelle elle est
irrésistiblement convaincante. Or la conviction de réalité ne te
restera pas à moins que tu ne permettes pas à l'ego de l'attaquer.
L'ego fera tous ses efforts pour retrouver et mobiliser ses énergies
contre ta délivrance. Il te dira que tu es insane et soutiendra
que la grandeur ne peut pas être une réelle partie de toi à
cause de la petitesse en laquelle il croit. Or ta grandeur n'est pas
délirante parce que tu ne l'as pas faite. Tu as fait la grandiosité
et tu en as peur parce qu'elle est une forme d'attaque, mais ta
grandeur est de Dieu, Qui l'a créée à partir de Son Amour.
De ta grandeur, tu ne peux que bénir, parce que ta grandeur
est ton abondance. En bénissant, tu la tiens dans ton esprit, la
protégeant des illusions et te gardant toi-même dans l'Esprit
de Dieu. Souviens-toi toujours que tu ne peux être nulle part,
sauf dans l'Esprit de Dieu. Quand tu oublies cela, tu perds espoir
et tu attaques.
L'ego dépend uniquement de ton désir de le tolérer. Si tu es
désireux de regarder ta grandeur, tu ne peux pas désespérer et tu
ne peux donc pas vouloir l'ego. Ta grandeur est la réponse de Dieu
à l'ego, parce qu'elle est vraie. Petitesse et grandeur ne peuvent
coexister, et il n'est pas possible non plus qu'elles alternent. Petitesse
et grandiosité peuvent et doivent alterner,



 

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