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Un cours en miracles- Chapitre1- La signification des miracles
15/02/2010 11:37
Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles 1. Il n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles. Aucun n'est «plus dur» ni «plus gros» qu'un autre. Ils sont tous les mêmes. Toutes les expressions d'amour sont maximales. 2. Les miracles comme tels n'ont pas d'importance. La seule chose qui importe, c'est leur Source, qui est bien au-delà de toute évaluation. 3. Les miracles, en tant qu'expressions d'amour, se produisent naturellement. Le vrai miracle est l'amour qui les inspire. En ce sens tout ce qui vient de l'amour est un miracle. 4. Tous les miracles signifient la vie, et Dieu est le Donneur de vie. Sa Voix te dirigera très concrètement. Elle te dira tout ce que tu as besoin de savoir. 5. Les miracles sont des habitudes et devraient être involontaires. Ils ne devraient pas être sous un contrôle conscient. Des miracles choisis consciemment peuvent être mal dirigés. 6. Les miracles sont naturels. C'est lorsqu'ils ne se produisent pas que quelque chose ne va pas. 7. Chacun a droit aux miracles, mais une purification est d'abord nécessaire. 8. Les miracles sont guérisseurs parce qu'ils suppléent un manque; ils sont accomplis par ceux qui temporairement ont plus pour ceux qui temporairement ont moins. 9. Les miracles sont une sorte d'échange. Comme toutes les expressions d'amour, qui sont toujours miraculeuses dans le vrai sens, l'échange renverse les lois physiques. Ils apportent plus d'amour à la fois au donneur et au receveur. 10. Utiliser les miracles comme des spectacles pour induire la croyance, c'est mal comprendre leur but. 11. La prière est le véhicule des miracles. C'est un moyen de communication du créé avec le Créateur. C'est par la prière que l'amour est reçu, et c'est par les miracles que l'amour est exprimé. 12. Les miracles sont des pensées. Les pensées peuvent représenter le niveau inférieur ou corporel de l'expérience, ou le niveau supérieur ou spirituel de l'expérience. L'un fait le physique et l'autre crée le spirituel. 13. Les miracles sont à la fois des commencements et des fins; ainsi ils altèrent l'ordre temporel. Ce sont toujours des affirmations de renaissance, qui semblent revenir en arrière mais en réalité vont en avant. Ils défont le passé dans le présent et ainsi libèrent le futur. 14. Les miracles rendent témoignage de la vérité. Ils sont convaincants parce qu'ils viennent de la conviction. Sans conviction ils dégénèrent en magie, laquelle est sans esprit et donc destructrice; ou plutôt, c'est l'utilisation non créatrice de l'esprit. 15. Chaque jour devrait être consacré aux miracles. Le but du temps est de te permettre d'apprendre comment utiliser le temps de façon constructive. C'est donc un mécanisme d'enseignement ainsi qu'un moyen de parvenir à une fin. Le temps cessera lorsqu'il ne sera plus d'aucune utilité pour faciliter l'apprentissage. 16. Les miracles sont des mécanismes d'enseignement servant à démontrer qu'il y a autant de bonheur à donner qu'à recevoir. Ils augmentent la force du donneur et fournissent des forces au receveur simultanément. 17. Les miracles transcendent le corps. Ce sont des passages soudains dans l'invisibilité, loin du niveau corporel. C'est pourquoi ils guérissent. 18. Un miracle est un service. C'est le service maximal que tu puisses rendre à autrui. C'est une façon d'aimer ton prochain comme toi-même. Tu reconnais simultanément ta propre valeur et celle de ton prochain. 19. Les miracles rendent les esprits un en Dieu. Ils dépendent de la coopération parce que la Filialité est la somme de tout ce que Dieu a créé. Par conséquent, les miracles reflètent les lois de l'éternité et non celles du temps. 20. Les miracles réveillent à nouveau la conscience que le pur-esprit, et non le corps, est l'autel de la vérité. C'est cette re-connaissance qui mène au pouvoir guérisseur du miracle. 21. Les miracles sont des signes naturels de pardon. Par les miracles, tu acceptes le pardon de Dieu en l'étendant à autrui. 22. Les miracles ne sont associés à la peur qu'à cause de la croyance que les ténèbres peuvent cacher. Tu crois que ce que tes yeux physiques ne peuvent pas voir n'existe pas. Cela mène au déni de la vue spirituelle. 23. Les miracles réarrangent la perception et placent tous les niveaux en vraie perspective. Cela guérit parce que la maladie vient de confondre les niveaux. 24. Les miracles te permettent de guérir les malades et de ressusciter les morts parce que tu as toi-même fait la maladie et la mort et tu peux donc les abolir toutes les deux. Tu es un miracle, capable de créer à l'image de ton Créateur. Tout le reste est ton propre cauchemar et n'existe pas. Seules les créations de lumière sont réelles. 25. Les miracles font partie d'un enchaînement de pardon qui, une fois complété, est l'Expiation. L'Expiation opère tout le temps et dans toutes les dimensions du temps. 26. Les miracles représentent la délivrance de la peur. « Expier » signifie « défaire ». Le défaire de la peur est une part essentielle de la valeur d'Expiation des miracles. 27. Un miracle est une bénédiction universelle de Dieu par moi à tous mes frères. C'est le privilège des pardonnés de pardonner. 28. Les miracles sont un moyen de gagner la délivrance de la peur. La révélation induit un état dans lequel la peur a déjà été abolie. Ainsi les miracles sont un moyen et la révélation est une fin. 29. Les miracles louent Dieu par toi. Ils Le louent en honorant Ses créations et en affirmant leur perfection. Ils guérissent parce qu'ils nient l'identification au corps et affirment l'identification au pur-esprit. 30. En reconnaissant le pur-esprit, les miracles ajustent les niveaux de perception et les montrent dans leur juste alignement. Cela place le pur-esprit au centre, où il peut communiquer directement. 31. Les miracles devraient inspirer de la gratitude et non de la révérence. Tu devrais remercier Dieu de ce que tu es réellement. Les enfants de Dieu sont saints et le miracle honore leur sainteté, qui peut être cachée mais jamais perdue. 32. J'inspire tous les miracles, qui en fait sont des intercessions. Ils intercèdent pour ta sainteté et rendent saintes tes perceptions. En te plaçant au-delà des lois physiques, ils t'élèvent dans la sphère de l'ordre céleste. Dans cet ordre tu es parfait. 33. Les miracles t'honorent parce que tu es digne d'amour. Ils dissipent les illusions à ton sujet et perçoivent la lumière en toi. Ainsi ils expient tes erreurs en te libérant de tes cauchemars. En délivrant ton esprit de l'emprisonnement de tes illusions, ils rétablissent ta santé d'esprit. 34. Les miracles ramènent l'esprit à sa plénitude. En expiant le manque, ils établissent une protection parfaite. La force du puresprit ne laisse place à aucune intrusion. 35. Les miracles sont des expressions d'amour, mais il se peut qu'ils n'aient pas toujours d'effets observables. 36. Les miracles sont des exemples de justesse de pensée, qui alignent tes perceptions sur la vérité telle que Dieu l'a créée. 37. Le miracle est une correction introduite par moi dans la pensée fausse. Il agit comme un catalyseur, morcelant la perception erronée et la réorganisant correctement. Cela te place sous le principe de l'Expiation, où la perception est guérie. Jusqu'à ce que cela se produise, la connaissance de l'Ordre divin est impossible. 38. Le Saint-Esprit est le mécanisme des miracles. Il reconnaît à la fois les créations de Dieu et tes illusions. Il sépare le vrai du faux par Son aptitude à percevoir totalement plutôt que sélectivement. 39. Le miracle dissout l'erreur parce que le Saint-Esprit identifie l'erreur comme fausse ou irréelle. Cela revient à dire qu'en percevant la lumière, les ténèbres disparaissent automatiquement. 40. Le miracle reconnaît chacun comme ton frère et le mien. C'est une façon de percevoir la marque universelle de Dieu. 41. L'entièreté est le contenu perceptuel des miracles. Ainsi ils corrigent, ou expient, la perception erronée du manque. 42. Une contribution majeure des miracles est qu'ils ont la force de te libérer de ton faux sentiment d'isolement, de privation et de manque. 43. Les miracles viennent d'un état d'esprit miraculeux, ou un état dans lequel l'esprit est prêt pour les miracles. 44. Le miracle est l'expression d'une conscience intérieure du Christ et l'acceptation de Son Expiation. 45. Un miracle n'est jamais perdu. Il peut toucher de nombreuses personnes que tu n'as même pas rencontrées et produire des changements insoupçonnés dans des situations dont tu n'es même pas conscient. 46. Le Saint-Esprit est le plus haut moyen de communication. Les miracles n'impliquent pas ce type de communication, parce que ce sont des mécanismes temporaires de communication. Quand tu retournes à ta forme originelle de communication avec Dieu par révélation directe, il n'est plus besoin de miracles. 47. Le miracle est un mécanisme d'apprentissage qui amoindrit le besoin de temps. Il établit un intervalle de temps hors du temps, non soumis aux lois habituelles du temps. En ce sens il est intemporel. 48. Le miracle est le seul mécanisme dont tu disposes immédiatement pour contrôler le temps. Seule la révélation le transcende, n'ayant absolument rien à voir avec le temps. 49. Le miracle ne fait pas de distinction de degré parmi les malperceptions. C'est un mécanisme de correction de la perception, efficace tout à fait à part à la fois du degré et de la direction de l'erreur. Cela est sa véritable non-discrimination. 50. Le miracle compare ce que tu as fait avec la création, accepte pour vrai ce qui est en accord avec elle et rejette comme faux ce qui ne l'est pas. II Révélation, temps et miracles La révélation induit une suspension complète mais temporaire du doute et de la peur. Elle reflète la forme originelle de communication entre Dieu et Ses créations, qui implique le sentiment de création extrêmement personnel parfois recherché dans les relations physiques. L'intimité physique ne peut l'atteindre, t o u t e fois, les miracles sont authentiquement interpersonnels, et il en résulte une véritable intimité avec autrui. La révélation t'unit directement à Dieu. Les miracles t'unissent directement à ton frère. Ni l'un ni l'autre n'émane de la conscience mais c'est là que l'expérience des deux est faite. La conscience est l'état qui induit l'action, bien qu'elle ne l'inspire pas. Tu es libre de croire ce que tu choisis de croire, et ce que tu fais témoigne de ce que tu crois. La révélation est intensément personnelle et ne saurait être traduite de façon signifiante. C'est pourquoi toute tentative pour la décrire en mots est impossible. La révélation n'induit que l'expérience. Les miracles, par contre, induisent l'action. Ils sont plus utiles maintenant à cause de leur nature interpersonnelle. Dans cette phase d'apprentissage, il est important de faire des miracles parce que la délivrance de la peur ne peut pas t'être imposée. La révélation est littéralement ineffable parce que c'est l'expérience d'un amour ineffable. La révérence devrait être réservée pour la révélation, à quoi elle s'applique parfaitement et correctement. Elle ne convient pas aux miracles parce que l'état de révérence est adoratif, ce qui suppose qu'un être d'un ordre inférieur se tient devant son Créateur. Tu es une création parfaite et tu ne devrais faire l'expérience de la révérence qu'en la Présence du Créateur de la perfection. Le miracle est donc un signe d'amour entre égaux. Des égaux ne devraient pas ressentir de la révérence les uns pour les autres parce que la révérence suppose l'inégalité. Par conséquent, c'est une réaction inappropriée envers moi. Un frère aîné a droit au respect pour sa plus grande expérience et à l'obéissance pour sa plus grande sagesse. Il a aussi droit à l'amour parce que c'est un frère et au dévouement s'il est dévoué. C'est seulement mon dévouement qui me donne droit au tien. Il n'y a rien en moi que tu ne puisses atteindre. Je n'ai rien qui ne vienne de Dieu. La différence entre nous maintenant, c'est que je n'ai rien d'autre. Cela me laisse dans un état qui n'est en toi que potentiel. «Nul ne vient au Père que par moi» ne signifie pas que je sois en aucune façon séparé ou différent de toi, excepté dans le temps, et le temps n'existe pas réellement. Cet énoncé est plus significatif si on l'applique à un axe vertical plutôt qu'horizontal. Tu te tiens au-dessous de moi et je me tiens au-dessous de Dieu. Dans le processus « d'ascension », je suis plus haut parce que sans moi la distance entre Dieu et l'homme serait trop grande pour que tu puisses l'embrasser. Je comble la distance comme ton frère aîné d'une part, et de l'autre comme un Fils de Dieu. Mon dévouement pour mes frères m'a mis en charge de la Filialité, que je rends complète parce que je la partage. Cela peut paraître contredire l'énoncé : «Moi et le Père Nous sommes un», mais il y a deux parties à cet énoncé en re-connaissance du fait que le Père est plus grand. Les révélations sont indirectement inspirées par moi parce que je suis proche du Saint-Esprit tout en étant attentif au moment où mes frères sont prêts pour la révélation. Je peux ainsi leur apporter d'en haut plus qu'ils ne peuvent attirer vers eux-mêmes d'en haut. Le Saint-Esprit est le Médiateur de la communication supérieure à inférieure, gardant ouvert pour la révélation le canal direct de Dieu à toi. La révélation n'est pas réciproque. Elle va de Dieu à toi, mais point de toi à Dieu. Le miracle minimise le besoin de temps. Sur le plan longitudinal ou horizontal, la re-connaissance de l'égalité de tous les membres de la Filialité semble comporter un temps presque interminable. Toutefois, le miracle entraîne un passage soudain de la perception horizontale à la verticale. Cela introduit un intervalle d'où le donneur et le receveur émergent tous deux plus loin dans le temps qu'il n'en aurait été autrement. Le miracle a ainsi la propriété unique d'abolir le temps dans la mesure où il rend non nécessaire l'intervalle de temps qu'il couvre. Il n'y a aucune relation entre le temps que prend un miracle et le temps qu'il couvre. Le miracle se substitue à un apprentissage qui aurait pu prendre des milliers d'années. Il le fait par la re-connaissance sous-jacente de la parfaite égalité du donneur et du receveur, sur laquelle le miracle repose. Le miracle raccourcit le temps en le comprimant, éliminant ainsi certains intervalles à l'intérieur. Il le fait, toutefois, à l'intérieur du plus vaste déroulement temporel. III. Expiation et miracles Je suis en charge du processus d'Expiation, que j'ai entrepris de commencer. Lorsque tu offres un miracle à l'un de mes frères, c'est à toi-même et à moi que tu le fais. La raison pour laquelle tu viens avant moi, c'est que je n'ai pas besoin de miracles pour ma propre Expiation, mais je me tiens à la fin au cas où tu échouerais temporairement. Mon rôle dans l'Expiation est d'annuler toutes les erreurs que tu ne pourrais corriger autrement. Quand tu auras été ramené à la re-connaissance de ton état originel, tu feras toi-même naturellement partie de l'Expiation. Comme tu partages mon indésir d'accepter l'erreur en toi-même et en autrui, tu dois te joindre à la grande croisade pour la corriger : écoute ma voix, apprends à défaire l'erreur et agis de manière à la corriger. Le pouvoir de faire des miracles t'appartient. Je te fournirai les occasions de les faire, mais tu dois être prêt et désireux. Les faire te convaincra de ton aptitude, parce que la conviction vient par l'accomplissement. L'aptitude est le potentiel, l'accomplissement est son expression, et l'Expiation, qui est la profession naturelle des enfants de Dieu, est le but. « Le ciel et la terre passeront » signifie qu'ils ne continueront pas d'exister comme états séparés. Ma parole, qui est la résurrection et la vie, ne passera point parce que la vie est éternelle. Tu es l'oeuvre de Dieu, et Son oeuvre est entièrement digne d'amour et entièrement aimante. C'est ce qu'un homme doit penser de lui-même en son coeur, parce que c'est ce qu'il est. Les pardonnés sont l'instrument de l'Expiation. Étant remplis du pur-esprit, ils pardonnent en retour. Ceux qui sont délivrés doivent se joindre pour délivrer leurs frères, car tel est le plan de l'Expiation. Les miracles sont la manière dont les esprits qui servent le Saint-Esprit s'unissent à moi pour le salut ou la délivrance de toutes les créations de Dieu. Je suis le seul qui peut faire des miracles sans discrimination, parce que je suis l'Expiation. Tu as un rôle dans l'Expiation que je te dicterai. Demande-moi quels miracles tu devrais accomplir. Cela t'épargne un effort inutile parce que tu agiras sous communication directe. La nature impersonnelle du miracle est un ingrédient essentiel, parce qu'elle me permet d'en diriger l'application; et les miracles, guidés par moi, conduisent à l'expérience hautement personnelle de la révélation. Un guide ne contrôle pas mais il dirige, te laissant libre de le suivre. «Ne nous induis pas en tentation» signifie : «Reconnais tes erreurs et choisis de les abandonner en te laissant guider par moi. » L'erreur ne peut pas réellement menacer la vérité, qui sait toujours y résister. De fait, seule l'erreur est vulnérable. Tu es libre d'établir ton royaume où bon te semble, mais le choix juste est inévitable si tu te souviens de ceci : Le pur-esprit est à jamais en état de grâce. Ta réalité n'est que pur-esprit. Donc tu es à jamais en état de grâce. L'Expiation défait toutes les erreurs à cet égard et c'est ainsi qu'elle arrache la source de la peur. Chaque fois que tu le ressens comme une menace quand Dieu te rassure, c'est toujours parce que tu défends une loyauté mal placée ou mal dirigée. Quand tu projettes cela sur les autres, tu les emprisonnes, mais seulement dans la mesure où tu renforces des erreurs qu'ils ont déjà faites. Cela les rend vulnérables aux distorsions des autres, puisque leur propre perception d'eux-mêmes est distordue. Le faiseur de miracles ne peut que les bénir, ce qui défait leurs distorsions et les libère de prison. Tu réagis à ce que tu perçois, et comme tu perçois, ainsi tu te conduiras. La Règle d'Or te demande de faire pour les autres ce que tu voudrais qu'ils fassent pour toi. Cela signifie que la perception des deux doit être exacte. La Règle d'Or est la règle à suivre pour une conduite appropriée. Tu ne peux pas te conduire de manière appropriée si tu ne perçois pas correctement. Puisque toi et ton prochain êtes membres égaux d'une même famille, comme tu perçois les deux, ainsi tu feras pour les deux. C'est à partir de la perception de ta propre sainteté que tu devrais regarder la sainteté des autres. Les miracles émanent d'un esprit qui est prêt pour eux. Étant uni, cet esprit va vers tous et chacun sans même que le faiseur de miracles en ait lui-même conscience. La nature impersonnelle des miracles est due au fait que l'Expiation elle-même est une, unissant toutes les créations à leur Créateur. Étant l'expression de ce que tu es véritablement, le miracle place l'esprit en état de grâce. Alors l'esprit accueille naturellement l'Hôte du dedans et l'étranger du dehors. Quand tu fais entrer l'étranger, il devient ton frère. Que le miracle puisse avoir sur tes frères des effets que tu ne reconnais peut-être pas ne te concerne pas. Le miracle te bénira toujours, toi. Les miracles qu'on ne te demande pas d'accomplir n'ont pas perdu leur valeur. Ce sont toujours des expressions de ton propre état de grâce, mais c'est moi qui devrais contrôler l'aspect actif du miracle parce que j'ai pleine conscience du plan entier. La nature impersonnelle de l'esprit de miracle assure ta grâce, mais je suis seul en position de connaître où ils peuvent être offerts. Les miracles sont sélectifs seulement en ce sens qu'ils sont dirigés vers ceux qui peuvent les utiliser pour eux-mêmes. Puisque cela rend inévitable qu'ils les étendent à autrui, une solide chaîne d'Expiation est soudée. Toutefois, ce caractère sélectif ne tient pas compte de l'immensité du miracle lui-même, parce que le concept de taille existe sur un plan qui est lui-même irréel. Puisque le miracle vise à rétablir la conscience de la réalité, il ne serait pas utile s'il était soumis aux mêmes lois qui gouvernent l'erreur qu'il vise à corriger. IV. L'évasion hors des ténèbres L'évasion hors des ténèbres comporte deux phases : Premièrement, reconnaître que les ténèbres ne peuvent cacher. Cette étape entraîne généralement de la peur. Deuxièmement, reconnaître qu'il n'y a rien que tu veuilles cacher même si tu le pouvais. Cette étape apporte l'évasion hors de la peur. Quand tu seras devenu désireux de ne rien cacher, non seulement désireras-tu entrer en communion mais tu comprendras aussi la paix et la joie. La sainteté ne peut jamais être réellement cachée dans les ténèbres, mais tu peux te tromper toi-même à ce sujet. Cette tromperie te remplit de peur parce que tu te rends compte dans ton coeur que c'est une tromperie, et tu déploies d'énormes efforts pour en établir la réalité. Le miracle place la réalité où elle doit être. La réalité n'appartient qu'au pur-esprit, et le miracle ne reconnaît que la vérité. Ainsi il dissipe les illusions à ton sujet et te met en communion avec toi-même et Dieu. Le miracle se joint à l'Expiation en mettant l'esprit au service du Saint-Esprit. Cela établit la juste fonction de l'esprit tout en corrigeant ses erreurs, qui ne sont que des manques d'amour. Ton esprit peut être possédé par des illusions, mais le pur-esprit est libre éternellement. Si un esprit perçoit sans amour, il perçoit une coquille vide et n'a pas conscience du pur-esprit au-dedans. Mais l'Expiation ramène le pur-esprit à sa juste place. L'esprit qui sert le puresprit est invulnérable. Les ténèbres sont un manque de lumière comme le péché est un manque d'amour. Elles n'ont pas de propriétés uniques. C'est un exemple de la croyance dans le « manque », d'où seule l'erreur peut procéder. La vérité est toujours abondante. Ceux qui perçoivent et reconnaissent qu'ils ont tout n'ont aucune sorte de besoin. Le but de l'Expiation est de tout te rendre; ou plutôt, de le rendre à ta conscience. Comme à chacun, tout t'a été donné quand tu as été créé. Le vide engendré par la peur doit être remplacé par le pardon. C'est ce que la Bible veut dire par : «De mort, il n'y en a pas», et c'est pourquoi j'ai pu démontrer que la mort n'existe pas. Je suis venu accomplir la loi en la réinterprétant. La loi elle-même, si elle est bien comprise, n'offre que protection. Ce sont ceux qui n'ont pas encore changé d'esprit qui y ont introduit le concept du « feu de l'enfer». Je t'assure que je témoignerai pour quiconque me le permettra et dans la mesure où il le permettra. Ton témoignage démontre ta croyance et ainsi la renforce. Ceux qui témoignent pour moi expriment, par leurs miracles, qu'ils ont abandonné leur croyance en la privation en faveur de l'abondance dont ils ont appris qu'elle leur appartenait. V. Entièreté et pur-esprit Le miracle ressemble beaucoup au corps en ceci qu'ils sont tous deux des aides à l'apprentissage servant à faciliter un état dans lequel ils ne sont plus nécessaires. Lorsqu'est atteint l'état originel de communication directe du pur-esprit, ni le corps ni le miracle ne servent plus aucun but. Tant que tu crois que tu es dans un corps, toutefois, tu peux choisir entre des canaux d'expression qui sont soit sans amour, soit miraculeux. Tu peux faire une coquille vide, mais tu ne peux pas ne rien exprimer du tout. Tu peux attendre, retarder, te paralyser ou réduire ta créativité à presque rien. Mais tu ne peux pas l'abolir. Tu peux détruire ton moyen de communication mais point ton potentiel. Tu ne t'es pas créé toi-même. Pour qui a l'esprit de miracle, la décision fondamentale est de ne pas attendre plus qu'il n'est nécessaire que le temps vienne. Le temps peut gaspiller autant qu'être gaspillé. Par conséquent, le faiseur de miracles accepte avec joie le facteur de contrôle du temps. Il reconnaît que toute compression du temps rapproche chacun de l'ultime délivrance du temps, dans laquelle le Fils et le Père ne font qu'un. Égalité ne veut pas dire égalité maintenant. Quand chacun aura reconnu qu'il a tout, les contributions individuelles à la Filialité ne seront plus nécessaires. Quand l'Expiation aura été complétée, tous les talents seront partagés par tous les Fils de Dieu. Dieu n'est pas partial. Tous Ses enfants ont Son Amour total, et tous Ses dons sont librement et pareillement donnés à tous. « Si vous ne devenez comme les petits enfants » signifie qu'à moins de reconnaître pleinement ta complète dépendance de Dieu, tu ne peux pas connaître la puissance réelle du Fils dans sa relation véritable avec le Père. La particularité des Fils de Dieu ne découle pas de l'exclusion mais de l'inclusion. Tous mes frères sont particuliers. S'ils se croient privés de quelque chose, leur perception se distord. Quand cela se produit, c'est la famille entière de Dieu, ou la Filialité, dont les relations se détériorent. À la fin chaque membre de la famille de Dieu doit retourner. Le miracle l'appelle à retourner parce qu'il le bénit et l'honore même s'il est absent dans le pur-esprit. «On ne se moque pas de Dieu» n'est pas une mise en garde mais un encouragement. On se moquerait de Dieu si l'une de Ses créations manquait de sainteté. La création est entière et la marque de l'entièreté est la sainteté. Les miracles sont des affirmations de la Filialité, qui est un état de complétude et d'abondance. Ce qui est vrai est éternel et ne peut changer ni être changé. Le pur-esprit est donc inaltérable parce qu'il est déjà parfait, mais l'esprit peut décider ce qu'il choisit de servir. La seule limite imposée à son choix est qu'il ne peut servir deux maîtres. S'il choisit de le faire, l'esprit peut devenir le moyen par lequel le puresprit crée dans le sens de sa propre création. S'il ne choisit pas librement de le faire, il conserve son potentiel créateur mais se soumet à un contrôle tyrannique plutôt qu'à celui de l'Autorité. Le résultat est qu'il emprisonne, parce que tels sont les diktats des tyrans. Changer d'esprit signifie le mettre à la disposition de la véritable Autorité. Le miracle est signe que l'esprit a choisi d'être conduit par moi au service du Christ. L'abondance du Christ est le résultat naturel d'avoir choisi de Le suivre. Toutes les racines superficielles doivent être arrachées parce qu'elles ne sont pas assez profondes pour te soutenir. L'illusion voulant qu'on puisse enfouir plus profondément des racines superficielles, et faire ainsi qu'elles tiennent, est l'une des distorsions sur lesquelles repose l'inverse de la Règle d'Or. À mesure que ces fausses fondations sont abandonnées, l'équilibre est ressenti temporairement comme étant instable. Toutefois, il n'y a rien de moins stable qu'une orientation sens dessus dessous. Et rien de ce qui la maintient sens dessus dessous ne peut contribuer à accroître la stabilité. VI. L'illusion de besoins Toi qui veux la paix, tu ne peux la trouver que par le pardon complet. Nul n'apprend quoi que ce soit à moins de vouloir l'apprendre et de croire d'une certaine façon qu'il en a besoin. Alors que le manque n'existe pas dans la création de Dieu, il est très apparent dans ce que tu as fait. De fait, c'est la différence essentielle entre les deux. Le manque implique que tu te trouverais mieux dans un état en quelque sorte différent de celui dans lequel tu es. Jusqu'à la « séparation », qui est la signification de la « chute », rien ne manquait. Il n'y avait pas du tout de besoins. Les besoins ne surgissent que lorsque tu te prives toi-même. Tu agis conformément à l'ordre particulier de besoins que tu établis. Cela, en retour, dépend de ta perception de ce que tu es. Le sentiment d'être séparé de Dieu est le seul manque que tu aies réellement besoin de corriger. Ce sentiment de séparation n'aurait jamais surgi si tu n'avais pas distordu ta perception de la vérité, percevant ainsi un manque en toi. Si l'idée d'un ordre de besoins a surgi, c'est parce que, ayant fait cette erreur fondamentale, tu t'étais déjà fragmenté en niveaux avec des besoins différents. En t'intégrant toi-même, tu deviens un; en conséquence, tes besoins deviennent un. Des besoins unifiés conduisent à une action unifiée, parce que cela produit un manque de conflit. L'idée d'ordres de besoins, qui suit de l'erreur originelle qu'on puisse être séparé de Dieu, demande correction à son propre niveau avant que l'erreur de même percevoir des niveaux ne puisse être corrigée. Tu ne peux pas te conduire de façon efficace tant que tu fonctionnes à différents niveaux. Toutefois, tant que tu le fais, la correction doit être introduite verticalement, de bas en haut. Cela parce que tu penses vivre dans l'espace, où des concepts comme le « haut » et le « bas » ont une signification. En fin de compte, l'espace est aussi in-signifiant que le temps. Tous deux ne sont que des croyances. Le but réel de ce monde est de l'utiliser pour corriger ton incroyance. Tu ne peux jamais contrôler toi-même les effets de la peur, parce que c'est toi qui as fait la peur et tu crois en ce que tu as fait. Dans l'attitude, donc, sinon dans le contenu, tu ressembles à ton Créateur, Qui a une foi parfaite en Ses créations parce qu'Il les a créées. La croyance produit l'acceptation de l'existence. C'est pourquoi tu peux croire ce que personne d'autre ne pense vrai. C'est vrai pour toi parce que c'est toi qui l'as fait. Tous les aspects de la peur sont faux parce qu'ils n'existent pas au niveau créateur et par conséquent n'existent pas du tout. Dans la mesure où tu es désireux de soumettre tes croyances à ce test, dans cette mesure tes perceptions sont corrigées. En faisant le tri du faux et du vrai, le miracle procède de cette façon : L'amour parfait bannit la crainte. Si la peur existe, Alors il n'y a pas d'amour parfait. Mais : Seul existe l'amour parfait. S'il y a peur, Elle produit un état qui n'existe pas. Crois cela et tu seras libre. Dieu seul peut établir cette solution, et cette foi est Son don. VII. Distorsions des impulsions miraculeuses Tes perceptions distordues produisent une dense couverture sur les impulsions miraculeuses, ce qui fait qu'il est difficile pour elles d'atteindre ta propre conscience. La confusion des impulsions miraculeuses avec les impulsions physiques est une distorsion perceptuelle majeure. Les impulsions physiques sont des impulsions miraculeuses mal dirigées. Tout plaisir réel vient de faire la Volonté de Dieu. C'est parce que ne pas la faire est un déni de Soi. Du déni de Soi résultent les illusions, tandis que la correction de l'erreur en délivre. Ne va pas te tromper jusqu'à croire que tu peux, avec quoi que ce soit d'extérieur, avoir une relation paisible avec Dieu ou avec tes frères. enfant de Dieu, tu fus créé pour créer le bien, le beau et le saint. N'oublie pas cela. Il faudra encore, pendant un court moment, que l'Amour de Dieu s'exprime par un corps à un autre, parce que la vision est encore si faible. Tu peux le mieux utiliser ton corps afin qu'il t'aide à élargir ta perception, de sorte que tu puisses atteindre à la vision réelle, dont est incapable l'oeil physique. Apprendre à faire cela, c'est la seule véritable utilité du corps. Le fantasme est une forme distordue de la vision. Les fantasmes de toutes sortes sont des distorsions parce qu'ils comportent toujours de distordre la perception en irréalité. Les actions qui découlent des distorsions sont littéralement les réactions de ceux qui ne savent ce qu'ils font. Le fantasme est une tentative pour contrôler la réalité conformément à de faux besoins. Distords la réalité de quelque façon que ce soit et tu perçois de manière destructrice. Les fantasmes sont un moyen de faire de fausses associations et de tenter d'en tirer du plaisir. Mais bien que tu puisses percevoir de fausses associations, tu ne pourras jamais les rendre réelles, sauf pour toi. Tu crois en ce que tu fais. Si tu offres des miracles, tu croiras tout aussi fort en eux. Alors la force de ta conviction soutiendra la croyance de celui qui reçoit le miracle. Les fantasmes ne sont plus du tout nécessaires quand la nature pleinement satisfaisante de la réalité devient apparente à la fois au donneur et au receveur. La réalité «se perd» par l'usurpation, qui produit la tyrannie. Aussi longtemps qu'il reste un seul « esclave » sur la face de la terre, ta délivrance n'est pas complète. La restauration complète de la Filialité est le seul but de ceux qui ont l'esprit de miracle. Ceci est un cours d'entraînement de l'esprit. Tout apprentissage comporte de l'attention et de l'étude à un certain niveau. Certaines parties dans la suite de ce cours reposent trop lourdement sur ces premières sections pour ne pas en exiger une étude sérieuse. Tu en auras aussi besoin comme préparation. Sans cela, il se pourrait que tu deviennes beaucoup trop apeuré de ce qui doit venir pour en faire un usage constructif. Toutefois, en étudiant ces premières sections, tu commenceras à voir quelquesunes des implications qui seront développées par la suite. Un fondement solide est nécessaire à cause de la confusion que j'ai déjà signalée et qui est souvent faite entre peur et révérence. J'ai dit que la révérence était inappropriée par rapport aux Fils de Dieu, parce que tu ne devrais pas éprouver de la révérence en présence de tes égaux. Toutefois, il a aussi été souligné que la révérence était appropriée en Présence de ton Créateur. J'ai pris soin de clarifier mon rôle dans l'Expiation sans l'exagérer ni le minimiser. J'essaie aussi de faire de même avec le tien. J'ai insisté sur le fait que la révérence n'était pas une réaction appropriée envers moi à cause de notre égalité inhérente. Toutefois, quelques-unes des étapes dans la suite de ce cours comportent une approche plus directe de Dieu Lui-même. Il ne serait pas sage d'aborder ces étapes sans une préparation soigneuse, sinon la révérence se confondra avec la peur et l'expérience sera plus traumatisante que béatifique. La guérison est de Dieu à la fin. Les moyens te seront expliqués avec soin. La révélation peut à l'occasion te révéler la fin, mais pour l'atteindre les moyens sont nécessaires.
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