|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Lectures conseillées ] [ Citations et vidéos ] [ Pratique de vie ] [ Extraits ] [ Affirmations positives ] [ Prospérité ]
|
|
|
|
Un cours en miracles Table des matières
15/02/2010 11:32
UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRÉFACE TEXTE LIVRE D'EXERCICES POUR ÉTUDIANTS MANUEL POUR ENSEIGNANTS CLARIFICATION DES TERMES ÉDITIONS DU ROSEAU Traduit de l'anglais par Denis Ouellet en collaboration avec Franchita Cattani Les Foundation for Inner Peace et Foundation for A Course in Miracles ainsi que les traducteurs du présent ouvrage tiennent à exprimer toute leur gratitude à Madame Jacqueline Meyrieux pour son travail et son dévouement. Titre original : A Course in Miracles publié en 1975 par : The Foundation for Inner Peace P.O. Box 598 Mill Valley, CA 94942, USA www.acim.org Copyright © 1992, Second Edition, Foundation for A Course in Miracles. Portions also independently copyrighted. Copyright © 2005 Foundation for A Course in Miracles, pour la traduction française approuvée par : Dr Kenneth Wapnick, Foundation for A Course in Miracles Dr William W. Whitson, Foundation for Inner Peace ISBN 2-89466-104-5 Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ni retransmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit : électronique, mécanique, incluant vidéo, photocopie ou tout système de saisie d'information, sans l'autorisation du détenteur du copyright. Pour plus d'information, communiquer avec la Foundation for A Course in Miracles, 41397, Buecking Drive, Temecula, CA 92590, USA. www.facim.org Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 2005 Bibliothèque nationale du Canada, 2005 Distribution : Diffusion Raffin 29, rue Royal Le Gardeur (Québec) J5Z 4Z3 Courriel : diffusionraffin@qc.aira.com Site Internet : http : //www.roseau.ca Imprimé au Canada AVANT-PROPOS La Foundation for Inner Peace a adopté le principe voulant qu'une traduction d'Un cours en miracles doit être aussi près que possible de l'original anglais. Les traducteurs d'Un cours en miracles ont deux défis à relever. Ils doivent d'abord maîtriser le Cours en anglais, leur langue seconde. Ensuite il leur faut transposer leur compréhension dans leur langue première, processus chargé de tous les problèmes qui viennent de jeter un pont entre deux cultures. Ils doivent surmonter ces deux défis sans perdre la signification et les subtilités du système de pensée du Cours. Nous avons adopté des critères rigoureux dans la sélection et la supervision des traducteurs. En effet, il nous a souvent fallu des années pour choisir une équipe de traducteurs compétents; équipe normalement constituée d'un traducteur principal, de plusieurs lecteurs et d'un réviseur. Certaines traductions se sont échelonnées sur plus de dix ans, avec un changement d'équipe en cours de route et plusieurs révisions de façon à saisir l'esprit et la signification d'Un cours en miracles dans la langue cible. Pour atteindre ces hauts critères, nous avons adopté les lignes directrices suivantes : 1) Notre première règle est : «Rester fidèle au sens précis de chaque phrase dans Un cours en miracles. » Comme le dit le Cours : « ...un bon traducteur, bien qu'il doive changer la forme de ce qu'il traduit, ne change jamais la signification. De fait, son seul but est de changer la forme de façon à conserver la signification originale » (Texte, p. 123). Par conséquent, chaque fois qu'il y a à choisir entre préserver la signification du texte anglais et une traduction plus littéraire ou poétique, le premier parti est toujours préféré. De grandes portions d'Un cours en miracles (dont tout le Livre d'exercices, à partir de la leçon 99) sont écrites en pentamètres iambiques, le vers de Shakespeare. Presque toujours, il a fallu ne tenir aucun compte de la forme poétique afin de préserver la signification. 2) Notre deuxième règle renforce la première : « Ne pas essayer d'améliorer le Cours. » Habituellement, les traducteurs ont deux types de tentations. Lorsque l'anglais semble maladroit ou ambigu, ils sont tentés de «faire mieux que l'anglais» en améliorant le texte ou en le « clarifiant» en ajoutant des mots ou des paraphrases qui n'apparaissent pas dans l'original. Pour contrer une telle tentation, nous avons insisté sur l'importance de conserver l'ambiguïté originale dans la traduction. Un autre problème concerne l'utilisation de certains mots-clés. De nombreux traducteurs ont essayé d'utiliser des synonymes pour rendre le Cours plus «coloré». Nous avons fortement conseillé aux traducteurs de résister à cette tentation parce que les étudiants doivent adopter certains mots-clés comme fondement du système de pensée du Cours. Avec le temps, les étudiants s'aperçoivent qu'ils font leur le vocabulaire du Cours. Par conséquent, nous avons demandé aux traducteurs de respecter le choix de mots du Cours même si un tel vocabulaire peut sembler étrange au début pour le lecteur. Ces mots doivent rester les mêmes d'un bout à l'autre de la traduction, tout comme ils restent les mêmes dans l'original anglais. 3) Notre troisième règle semble contredire la seconde : « Quand la signification le demande, changer la phrase anglaise afin d'obtenir une traduction plus fluide. » L'anglais ne suit pas toujours les règles strictes de la bonne grammaire. Les traducteurs sont autorisés à corriger les imperfections grammaticales afin de préserver la signification dans la traduction. Un autre cas exigeant une révision par un traducteur concerne le genre. Dans au moins une langue, «Saint-Esprit» est féminin. Dans un cas comme celui-là, nous avons conseillé au traducteur d'utiliser des pronoms de genre féminin même si, en anglais, seul le masculin est utilisé. 4) Notre quatrième règle concerne les références bibliques dans le Cours, qui en compte plus de 800. La plupart d'entre elles ne sont pas indiquées par des guillemets et le lecteur qui n'est pas familier avec la Bible pourrait facilement ne pas les voir. Toutes ces références sont tirées de la Bible King James en anglais. Nous avons demandé aux traducteurs de citer la Bible qui, dans la culture de la langue cible, a la même importance que la Bible King James dans le monde anglophone. Dans Un cours en miracles, certaines références bibliques sont des citations libres des versets de la Bible. Les traducteurs ont été tentés de corriger le Cours en rendant la pleine citation biblique dans la langue cible. Nous n'avons pas permis de tels changements. Si Un cours en miracles cite librement un passage biblique, le traducteur devrait faire de même. 5) Notre cinquième règle est : «Recourir rarement aux notes.» Les notes se rangent dans trois catégories d'explications : a) les jeux de mots qui se perdent dans la traduction; b) les expressions idiomatiques américaines; c) les citations bibliques dont la signification dépend de la version anglaise de la Bible King James, mais qui ne peuvent pas être traduites adéquatement dans la langue cible. Dans tous les cas, nous avons suivi le principe voulant que nous fassions le moins de changements possible par rapport à l'anglais. 6) Notre sixième et dernière règle concerne la traduction d'un mot très important : «Expiation». (En anglais, Atonement) Presque sans exception, ce mot a constitué un réel défi pour les traducteurs, et il a posé des problèmes à bien des étudiants anglophones d'Un cours en miracles. Ce terme biblique est un concept central dans la tradition judéo-chrétienne, où il exprime le plan de Dieu pour sauver ses enfants, qui sont pécheurs et pleins de culpabilité, par leur propre souffrance et leur propre sacrifice, de même que par la mort expiatrice de Jésus sur la croix. Comme beaucoup d'autres mots qu'Un cours en miracles emprunte à la tradition biblique, le mot «Expiation» reçoit une signification totalement différente de celle que lui donne la tradition judéo-chrétienne. Dans le Cours, «Expiation» réfère à la correction de la croyance en la réalité du péché et de la culpabilité. Ce changement de signification d'un mot courant est un exemple du processus pédagogique du Cours qui, par l'utilisation de tels mots « déclencheurs », fait remonter à l'esprit du lecteur des aspects refoulés du système de pensée de l'ego. De cette façon, ce qui est refoulé peut être regardé et enfin pardonné. Pour être efficace, le processus de correction demande de reconnaître nos croyances et concepts erronés, et non de les refouler. Par conséquent, utiliser un mot plus «inoffensif» pour traduire Atonement, comme « réconciliation» ou «rédemption», aurait pour effet de saper ce processus de correction de nos pensées erronées, en ne leur permettant pas d'apparaître dans nos esprits. En utilisant le mot traditionnel pour Atonement dans toutes les traductions, avec sa connotation habituelle qui est de défaire la culpabilité par le sacrifice, les étudiants d'Un cours en miracles ont ainsi la possibilité de pardonner véritablement le système de pensée de l'ego en eux-mêmes. Nous espérons que cette traduction d'Un cours en miracles est aussi fidèle que possible à la fois à la lettre et à l'esprit de l'original anglais afin que le monde entier puisse profiter de cet important document spirituel. Nous sommes reconnaissants de ce que des étudiants de partout dans le monde puissent se joindre à nous dans le voyage de retour à Dieu. Foundation for Inner Peace NOTES Pour faciliter la lecture, nous avons cru préférable de ne pas insérer d'appels de note dans le texte. Plutôt, les notes sont rassemblées en fin d'ouvrage avec renvois aux passages auxquels elles se rapportent. NOTE DES TRADUCTEURS Pour d'autres explications sur la traduction française, voir la Note des traducteurs à la fin de l'ouvrage. RÉFÉRENCES BIBLIQUES Pour les citations bibliques, nous avons consulté en premier lieu la Bible Segond, édition 1910; et en deuxième lieu la Bible de Jérusalem, édition 1984. Lorsque ni l'une ni l'autre de ces bibles n'était assez proche de l'anglais, nous avons eu recours à la Bible Tob, édition 1972/75. PRÉFACE Cette préface fut écrite en 1977, en réponse à de nombreuses demandes de brève introduction à Un cours en miracles. Helen Schucman écrivit elle-même les deux premières parties : D'où il vient et Ce qu'il est. La dernière partie, Ce qu'il dit, fut écrite suivant le processus de dictée intérieure décrit dans la préface. D'où il vient À l'origine d'Un cours en miracles, il y a deux personnes prenant la décision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils s'appelaient Helen Schucman et William Thetford et ils étaient professeurs de psychologie médicale au College of Physicians and Surgeons de l'Université Columbia dans la ville de New York. Peu importe qui ils étaient, sauf que l'histoire montre qu'avec Dieu toutes choses sont possibles. Ils n'avaient pas d'intérêt pour la spiritualité. Leur relation était difficile et souvent tendue, et ils se préoccupaient surtout d'être acceptés et reconnus sur les plans personnel et professionnel. En général, ils avaient beaucoup investi dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne s'accordaient guère avec ce que le Cours préconise. Helen, celle à qui le Cours fut dicté, se décrit elle-même : Psychologue, éducatrice, conformiste en théorie et athée en croyance, je travaillais dans un milieu universitaire fort prestigieux. Et puis quelque chose arriva qui déclencha une série d'événements que je n'aurais jamais pu prévoir. Le chef de mon département m'annonça à l'improviste qu'il était fatigué des sentiments de colère et d'agressivité que nos attitudes reflétaient, et il conclut qu'il devait y avoir «une autre voie». Comme si j'avais attendu ce signal, je consentis à l'aider à la trouver. Apparemment, le Cours est cette autre voie. Bien que leur intention fût sérieuse, ils eurent beaucoup de difficulté à se lancer dans cette entreprise commune. Mais ils avaient offert au Saint-Esprit le «petit désir» qui, comme le Cours allait le souligner maintes et maintes fois, suffit pour Lui permettre d'utiliser toute situation à Ses propres fins en la dotant de Sa puissance. Le récit d'Helen continue ainsi : L'écriture proprement dite fut précédée de trois mois assez surprenants pendant lesquels Bill m'avait suggéré de mettre par écrit les rêves hautement symboliques et les descriptions des étranges images qui me venaient. Bien que je fusse plus habituée à l'inattendu au bout de ces trois mois, je fus malgré tout très surprise lorsque j'écrivis : « Ceci est un cours en miracles. » Ce fut mon premier contact avec la Voix. Elle ne produisait aucun son mais elle semblait me donner une sorte de dictée intérieure rapide que je pris dans un carnet de sténographie. L'écriture ne fut jamais automatique. Elle pouvait être interrompue à n'importe quel moment et reprise plus tard. Cela me mettait fort mal à l'aise mais il ne me vint jamais sérieusement à l'esprit d'arrêter. On aurait dit qu'il s'agissait d'une mission particulière que j'avais, je ne sais où ni comment, accepté de remplir. Toute l'entreprise reposait sur une véritable collaboration entre Bill et moi, et beaucoup de son importance, j'en suis sûre, réside en cela. J'écrivais ce que la Voix «disait», en faisait lecture à Bill le lendemain, et il le tapait à la machine sous ma dictée. Je suppose qu'il avait aussi sa propre mission particulière. Sans ses encouragements et son soutienne n'aurais jamais été capable d'accomplir la mienne. Le processus tout entier prit à peu près sept ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre d'exercices pour étudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelques changements mineurs ont été apportés. Les titres des chapitres et les sous-titres ont été insérés dans le Texte, et certaines des références plus personnelles qui vinrent au commencement ont été omises. À part cela, le texte est essentiellement inchangé. Les noms des personnes qui ont collaboré à la transcription du Cours n'apparaissent pas sur la couverture parce que le Cours peut et devrait se suffire à lui-même. Il n'a pas été conçu pour servir de fondement à une nouvelle secte. Son seul but est de fournir une voie dans laquelle certaines personnes pourront trouver leur propre Enseignant intérieur. Ce qu'il est Comme le suggère son titre, le Cours est structuré tout au long comme un outil d'enseignement. Il consiste en trois livres : un Texte de 718 pages, un Livre d'exercices pour étudiants de 506 pages et un Manuel pour enseignants de 94 pages. Les étudiants peuvent choisir l'ordre dans lequel ils se servent des livres, et la façon dont ils les étudient, en fonction de leurs préférences et de leurs besoins particuliers. Le programme d'études, ou curriculum, que propose le Cours a été soigneusement conçu et il est expliqué étape par étape tant au niveau théorique que pratique. Il met l'accent sur l'application plutôt que sur la théorie, et sur l'expérience plutôt que sur la théologie. Il est dit explicitement qu'«une théologie universelle est impossible, mais une expérience universelle est non seulement possible mais nécessaire » (Manuel, p. 79). Bien que la langue soit chrétienne, le Cours traite de thèmes spirituels universels. Il souligne qu'il n'est qu'une version du curriculum universel. Il y en a beaucoup d'autres, et celle-ci n'en diffère que par la forme. À la fin toutes mènent à Dieu. Le Texte est en grande partie théorique; y sont présentés les concepts sur lesquels repose le système de pensée du Cours. Ses idées servent de fondement pour les leçons du Livre d'exercices. Sans la mise en application que fournit le Livre d'exercices, le Texte resterait essentiellement une série d'abstractions qui ne suffiraient guère à amener le renversement de pensée que vise le Cours. Le Livre d'exercices comprend 365 leçons, soit une pour chaque jour de l'année. Toutefois, il n'est pas nécessaire de poursuivre les leçons à ce rythme et quelqu'un peut très bien vouloir s'attarder plus d'une journée sur une leçon qui lui plaît particulièrement. Les instructions recommandent seulement de ne pas tenter de faire plus d'une leçon par jour. L'aspect pratique du Livre d'exercices est mis en évidence dans son introduction, qui met l'accent sur l'expérience acquise par la pratique plutôt que sur un engagement préalable envers un but spirituel : Certaines des idées que présente le livre d'exercices te paraîtront difficiles à croire; d'autres te sembleront tout à fait surprenantes. Cela n'a aucune importance. Il t'est simplement demandé d'appliquer les idées de la manière indiquée. Il ne t'est pas demandé de les juger. Il t'est seulement demandé de les utiliser. C'est leur utilisation qui leur donnera une signification pour toi et te montrera qu'elles sont vraies. Souviens-toi seulement de ceci : tu n'as pas besoin de croire les idées, tu n'as pas besoin de les accepter, tu n'as pas même besoin de leur faire bon accueil. Il se peut qu'à certaines d'entre elles, tu résistes activement. Rien de tout cela n'a d'importance, et leur efficacité n'en est pas diminuée. Mais ne te permets pas de faire des exceptions dans l'application des idées que contient le livre d'exercices; et quelles que soient tes réactions à ces idées, utilise-les. Rien d'autre que cela n'est requis (Livre d'exercices, p. 2). Enfin le Manuel pour enseignants, qui est écrit sous forme de questions et réponses, fournit des réponses à quelques-unes des questions les plus susceptibles d'être posées par un étudiant. Il contient aussi une clarification de certains des termes que le Cours utilise, le Texte servant de cadre théorique à ces explications. Le Cours ne prétend pas être définitif, pas plus que le Livre d'exercices n'est destiné à compléter l'apprentissage de l'étudiant. À la fin, le lecteur est laissé entre les mains de son propre Enseignant intérieur, Qui dirigera tout enseignement ultérieur comme Il le jugera bon. Quoique le Cours couvre une vaste sphère, la vérité ne peut pas être limitée à une forme finie, ainsi qu'il est dit clairement dans l'énoncé à la fin du Livre d'exercices : Ce cours est un commencement et non une fin (...) Il ne t'est plus assigné de leçons précises, car il n'en est plus besoin. Désormais, n'écoute que la Voix pour Dieu (...) Il dirigera tes efforts en te disant exactement quoi faire, comment diriger ton esprit et quand venir à Lui en silence, demander Sa sûre direction et Sa Parole certaine (Livre d'exercices, p. 505). Ce qu'il dit Rien de réel ne peut être menacé. Rien d'irréel n'existe. En cela réside la paix de Dieu. Ainsi commence Un cours en miracles. Il fait une distinction fondamentale entre le réel et l'irréel; entre la connaissance et la perception. La connaissance est vérité, sous une seule loi, la loi de l'amour ou de Dieu. La vérité est inaltérable, éternelle et non ambiguë. Elle peut ne pas être reconnue mais elle ne peut pas être changée. Elle s'applique à tout ce que Dieu a créé, et seul ce qu'il a créé est réel. Elle est au-delà de l'apprentissage parce qu'elle est au-delà du temps et des processus. Elle n'a pas d'opposé; pas de commencement ni de fin. Elle est, tout simplement. Le monde de la perception, par contre, est le monde du temps, du changement, des commencements et des fins. Il est basé sur l'interprétation et non sur des faits. C'est le monde de la naissance et de la mort, fondé sur la croyance dans le manque, la perte, la séparation et la mort. Il s'apprend plutôt qu'il n'est donné; il est sélectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnement et inexact dans ses interprétations. De la connaissance et de la perception respectivement surgissent deux systèmes de pensée distincts qui sont à tous égards l'opposé l'un de l'autre. Dans le champ de la connaissance, aucune idée n'existe à part de Dieu, car Dieu et Sa Création partagent une même Volonté. Toutefois, le monde de la perception est fait par la croyance en des opposés et en des volontés séparées qui sont en conflit perpétuel les unes avec les autres ainsi qu'avec Dieu. Ce que la perception voit et entend paraît être réel parce qu'elle ne laisse monter à la conscience que ce qui est conforme aux souhaits de celui qui perçoit. Cela mène à un monde d'illusions, un monde qui a constamment besoin de défenses précisément parce qu'il n'est pas réel. Quand tu es pris dans le monde de la perception, tu es pris dans un rêve. Tu ne peux pas t'échapper sans aide parce que tout ce que tes sens te montrent ne fait que témoigner de la réalité du rêve. Dieu a fourni la Réponse, la seule Issue, la véritable Aide. C'est la fonction de Sa Voix, Son Saint-Esprit, d'agir comme Médiateur entre les deux mondes. Il peut le faire parce que, alors que d'une part Il connaît la vérité, d'autre part Il sait aussi reconnaître nos illusions, mais sans y croire. Le but du Saint-Esprit est de nous aider à échapper du monde du rêve en nous enseignant comment renverser notre façon de penser et désapprendre nos erreurs. Le pardon est le grand outil d'apprentissage au moyen duquel le Saint-Esprit nous aide à opérer ce renversement. Toutefois, le Cours a sa propre définition de ce qu'est réellement le pardon, tout comme il a sa propre façon de définir le monde. Le monde que nous voyons ne fait que refléter notre propre cadre de référence intérieur — les idées dominantes, les souhaits et les émotions dans nos esprits. «La projection fait la perception » (Texte, p. 266,477). Nous regardons d'abord au-dedans, et nous décidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous projetons ce monde à l'extérieur, faisant de lui la vérité telle que nous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprétations que nous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la perception pour justifier nos propres erreurs — notre colère, nos impulsions à attaquer, notre manque d'amour sous n'importe quelle forme —, nous verrons un monde de mal, de destruction, de malice, d'envie et de désespoir. Nous devons apprendre à pardonner tout cela, non pas parce que nous sommes «bons» et « charitables » mais parce que ce que nous voyons n'est pas vrai. Nous avons distordu le monde par nos défenses tordues, et nous voyons donc ce qui n'est pas là. Comme nous apprenons à reconnaître nos erreurs de perception, nous apprenons aussi à regarder plus loin ou à «pardonner». En même temps nous nous pardonnons à nous-mêmes en regardant passé nos concepts de soi distordus vers le Soi que Dieu a créé nous et en nous. Le péché est défini comme un «manque d'amour» (Texte, p. 12). Puisque l'amour est la seule chose qui soit, aux yeux du Saint- Esprit le péché est une erreur à corriger plutôt qu'un mal à punir. Notre sentiment d'insuffisance, de faiblesse et d'incomplétude vient de notre énorme investissement dans le «principe de manque» qui gouverne le monde entier des illusions. De ce point de vue, nous recherchons en autrui ce que nous ressentons comme un manque en nous-mêmes. Nous «aimons» autrui pour obtenir nous-mêmes quelque chose. C'est cela, en fait, qui passe pour de l'amour dans le monde du rêve. Il n'y a pas de plus grande erreur, car l'amour est incapable de demander quoi que ce soit. Seuls les esprits peuvent réellement se joindre, et l'homme ne saurait séparer ce que Dieu a joint (Texte, p. 382). Toutefois, c'est uniquement au niveau de l'Esprit du Christ que l'union véritable est possible, et n'a, de fait, jamais été perdue. Le «petit moi» cherche à se grandir par l'approbation extérieure, les possessions extérieures et l'« amour » extérieur. Le Soi que Dieu a créé n'a besoin de rien. Il est à jamais complet, en sécurité, aimé et aimant. Il cherche à partager plutôt qu'à obtenir; à étendre plutôt qu'à projeter. Il n'a pas de besoins et il veut se joindre aux autres dans la conscience mutuelle de leur abondance. Les relations particulières du monde sont destructrices, égoïstes et puérilement égocentriques. Pourtant, confiées au Saint-Esprit, ces relations peuvent devenir ce qu'il y a de plus saint sur terre — les miracles qui indiquent la voie du retour au Ciel. Le monde utilise ses relations particulières comme une arme ultime d'exclusion et une démonstration de séparation. Le Saint-Esprit les transforme en de parfaites leçons de pardon et d'éveil du rêve. Chacune est une occasion de laisser les perceptions être guéries et les erreurs être corrigées. Chacune constitue une autre chance de se pardonner à soi-même en pardonnant à l'autre. Et chacune devient encore une autre invitation au Saint- Esprit et au souvenir de Dieu. La perception est une fonction du corps et elle représente donc une limite à la conscience. La perception voit par les yeux du corps et entend par les oreilles du corps. Elle évoque les réponses limitées que donne le corps. Dans une large mesure, le corps semble avoir sa propre motivation et être indépendant, or il ne fait que répondre aux intentions de l'esprit. Si l'esprit veut l'utiliser pour l'attaque sous quelque forme que ce soit, il devient la proie de la maladie, de l'âge et du dépérissement. Si l'esprit accepte plutôt le but que le Saint-Esprit a pour lui, il devient un moyen utile de communication avec les autres, invulnérable aussi longtemps qu'il en est besoin, et qui sera doucement mis de côté quand son utilité aura cessé. De lui-même il est neutre, comme le sont toutes choses dans le monde de la perception. Qu'il soit utilisé pour les buts de l'ego ou du Saint-Esprit, cela dépend entièrement de ce que veut l'esprit. L'opposé de voir par les yeux du corps, c'est la vision du Christ qui reflète la force plutôt que la faiblesse, l'unité plutôt que la séparation et l'amour plutôt que la peur. L'opposé d'entendre par les oreilles du corps, c'est la communication par la Voix pour Dieu, le Saint-Esprit, qui demeure en chacun de nous. Sa Voix semble distante et difficile à entendre parce que l'ego, qui parle pour le petit soi séparé, semble parler beaucoup plus fort. En fait c'est l'inverse. Le Saint-Esprit parle avec une indubitable clarté et un attrait irrésistible. Nul ne pourrait être sourd à Ses messages de délivrance et d'espoir qui ne choisit pas de s'identifier au corps, pas plus qu'il ne pourrait manquer d'accepter joyeusement la vision du Christ en heureux échange de la misérable image qu'il a de lui-même. La vision du Christ est le don du Saint-Esprit, l'alternative de Dieu à l'illusion de séparation et à la croyance en la réalité du péché, de la culpabilité et de la mort. C'est la seule correction pour toutes les erreurs de perception, la réconciliation de tous les opposés apparents sur lesquels ce monde est fondé. Sa douce lumière montre toutes choses d'un autre point de vue, qui reflète le système de pensée surgi de la connaissance et rend le retour à Dieu non seulement possible mais inévitable. Ce qui était considéré comme une injustice faite à quelqu'un par quelqu'un d'autre devient maintenant un appel à l'aide et à l'union. Le péché, la maladie et l'attaque sont vus comme des malperceptions qui appellent un remède par la douceur et l'amour. Les défenses sont déposées parce qu'il n'en est pas besoin là où il n'y a pas d'attaque. Les besoins de nos frères deviennent les nôtres parce qu'ils font le voyage avec nous en allant vers Dieu. Sans nous ils perdraient leur chemin. Sans eux nous ne pourrions jamais trouver le nôtre. Le pardon est inconnu au Ciel, où un tel besoin serait inconcevable. Dans ce monde, toutefois, le pardon est une correction nécessaire pour toutes les erreurs que nous avons faites. Offrir le pardon est la seule façon pour nous de l'avoir, car cela reflète la loi du Ciel voulant que donner et recevoir sont la même chose. Le Ciel est l'état naturel de tous les Fils de Dieu tels qu'il les a créés. Telle est leur réalité à jamais. Elle n'a pas changé parce qu'elle a été oubliée. Le pardon est le moyen par lequel nous nous souviendrons. Par le pardon, la façon de penser du monde est renversée. Le monde pardonné devient la porte du Ciel, parce que sa miséricorde nous permet enfin de nous pardonner. Ne tenant personne prisonnier de la culpabilité, nous devenons libres. Reconnaissant le Christ en tous nos frères, nous reconnaissons Sa Présence en nous-mêmes. Oubliant toutes nos malperceptions, et sans rien du passé qui puisse nous retenir, nous pouvons nous souvenir de Dieu. Audelà de cela, l'apprentissage ne peut aller. Quand nous sommes prêts, Dieu Lui-même fait le dernier pas de notre retour vers Lui. UN COURS EN MIRACLES TEXTE TABLE DES MATIERES Introduction 1 Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles 3 II. Révélation, temps et miracles 7 III. Expiation et miracles 9 IV. L'évasion hors des ténèbres 11 V. Entièreté et pur-esprit 13 VI. L'illusion de besoins 14 VII Distorsions des impulsions miraculeuses 16 Chapitre 2 LA SÉPARATION ET L'EXPIATION I. Les origines de la séparation 18 II. L'Expiation comme défense 20 III. L'autel de Dieu 22 IV. La guérison comme délivrance de la peur 24 V. La fonction du faiseur de miracles 26 A. Principes particuliers des faiseurs de miracles 29 VI. Peur et conflit 30 VII. Cause et effet 33 VIII. La signification du Jugement dernier 36 Chapitre 3 LA PERCEPTION INNOCENTE I. Expiation sans sacrifice 38 II Les miracles comme perception vraie 40 III. Perception versus connaissance 42 IV. L'erreur et l'ego 44 V Au-delà de la perception 47 VI. Le jugement et le problème de l'autorité 49 VII Création versus image de soi 52 Chapitre 4 LES ILLUSIONS DE L'EGO Introduction 55 I. Juste enseignement et juste apprentissage 56 II L'ego et la fausse autonomie 60 III. L'amour sans conflit 64 IV. Cela n'a pas besoin d'être 66 V. L'illusion ego-corps 69 VI. Les récompenses de Dieu 71 VII Création et communication 74 Chapitre 5 GUÉRISON ET ENTIÈRETÉ Introduction 77 I. L'invitation au Saint-Esprit 78 II La Voix pour Dieu 80 III. Le Guide vers le salut 83 IV. Enseigner et guérir 86 V. L'usage que fait l'ego de la culpabilité 89 VI. Temps et éternité 92 VII La décision de choisir Dieu 95 Chapitre 6 LES LEÇONS DE L'AMOUR Introduction 97 I. Le message de la crucifixion 97 II L'alternative à la projection 102 III. Le renoncement à l'attaque 106 IV. La seule Réponse 107 V. Les leçons du Saint-Esprit 110 A. Pour avoir, donne tout à tous 111 B. Pour avoir la paix, enseigne la paix pour l'apprendre 113 C. Ne sois vigilant que pour Dieu et Son Royaume 116 Chapitre 7 LES DONS DU ROYAUME I. Le dernier pas 120 II La loi du Royaume 122 III. La réalité du Royaume 124 IV La guérison comme re-connaissance de la vérité 126 V. Guérison et inchangeabilité de l'esprit 128 VI. De la vigilance à la paix 132 VII La totalité du Royaume 136 VIII. L'incroyable croyance 139 IX. L'extension du Royaume 141 X. La confusion entre douleur et joie 143 XI L'état de grâce 145 Chapitre 8 LE VOYAGE DE RETOUR I. La direction du curriculum 148 II La différence entre emprisonnement et liberté 149 III. La sainte rencontre 151 IV. Le don de la liberté 154 V. La volonté indivisée de la Filialité 157 VI. Le trésor de Dieu 159 VII. Le corps comme moyen de communication 161 VIII. Le corps comme moyen ou comme fin 166 IX. La guérison comme perception corrigée 169 Chapitre 9 L'ACCEPTATION DE L'EXPIATION I. L'acceptation de la réalité 172 II La réponse à la prière 175 III. La correction de l'erreur 178 IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon 180 V. Le guérisseur non guéri 183 VI. L'acceptation de ton frère 186 VII Les deux évaluations 188 VIII. Grandeur versus grandiosité 190 Chapitre 10 LES IDOLES DE LA MALADIE Introduction 194 I. Chez toi en Dieu 195 II La décision d'oublier 196 III. Le dieu de la maladie 197 IV. La fin de la maladie 200 V. Le déni de Dieu 202 Chapitre 11 DIEU OU L'EGO Introduction 207 I. Les dons de la Paternité 208 II L'invitation à la guérison 211 III. Des ténèbres à la lumière 213 IV. L'héritage du Fils de Dieu 215 V La « dynamique » de l'ego 217 VI. S'éveiller à la rédemption 222 VII. La condition de la réalité 225 VIII. Le problème et la réponse 226 Chapitre 12 LE CURRICULUM DU SAINT-ESPRIT I. Le jugement du Saint-Esprit 231 II La façon de se souvenir de Dieu 234 III. L'investissement dans la réalité 237 IV. Chercher et trouver 239 V. Le curriculum sain 241 VI. La vision du Christ 244 VII. Regarder au-dedans 246 VIII. L'attraction de l'amour pour l'amour 250 Chapitre 13 LE MONDE NON COUPABLE Introduction 253 I. Non-culpabilité et invulnérabilité 254 II Le Fils non coupable de Dieu 257 III. La peur de la rédemption 259 TV. La fonction du temps 262 V. Les deux émotions 265 VI. Trouver le présent 268 VII. Atteindre le monde réel 272 VIII. De la perception à la connaissance 276 IX. Le nuage de culpabilité 279 X. Délivrance de la culpabilité 281 XI. La paix du Ciel 285 Chapitre 14 ENSEIGNER POUR LA VÉRITÉ Introduction 289 I. Les conditions de l'apprentissage 289 II. L'apprenant heureux 291 III. Le choix de la non-culpabilité 293 IV. Ta fonction dans l'Expiation 298 V. Le cercle de l'Expiation 301 VI. La lumière de la communication 304 VII. Partager la perception avec le Saint-Esprit 307 VIII. Le saint lieu de rencontre 309 IX. Le reflet de la sainteté 311 X. L'égalité des miracles 313 XI Le test de la vérité 316 Chapitre 15 L'INSTANT SAINT I. Les deux usages du temps 322 II. La fin du doute 326 III. Petitesse versus immensité 327 IV. S'exercer à l'instant saint 331 V. L'instant saint et les relations particulières 333 VI. L'instant saint et les lois de Dieu 336 VII L'inutile sacrifice 339 VIII. La seule relation réelle 342 IX. L'instant saint et l'attraction de Dieu 344 X. Le temps de la renaissance 346 XI Noël comme la fin du sacrifice 349 Chapitre 16 LE PARDON DES ILLUSIONS I. La véritable empathie 353 II. La puissance de la sainteté 355 III. La récompense de l'enseignement 358 IV. L'illusion et la réalité de l'amour 360 V. Le choix de la complétude 364 VI. Le pont vers le monde réel 369 VII. La fin des illusions 372 Chapitre 17 LE PARDON ET LA RELATION SAINTE I. Porter le fantasme à la vérité 376 II. Le monde pardonné 377 III. Les ombres du passé 379 IV. Les deux tableaux 383 V. La relation guérie 387 VI. Fixer le but 391 VII L'appel à la foi 393 VIII. Les conditions de la paix 396 Chapitre 18 LA DISPARITION DU RÊVE I. La réalité substituée 398 II La base du rêve 401 III. Lumière dans le rêve 404 IV. Le petit désir 407 V. Le rêve heureux 409 VI. Au-delà du corps 411 VII. Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit 415 VIII. Le petit jardin 417 IX. Les deux mondes 420 Chapitre 19 ATTEINDRE LA PAIX I. Guérison et foi 425 II. Péché versus erreur 429 III. L'irréalité du péché 431 IV. Les obstacles à la paix 434 A. Le premier obstacle : Le souhait de s'en débarrasser 435 a) L'attraction de la culpabilité 437 B. Le second obstacle : La croyance que le corps a de la valeur pour ce qu'il offre . . . 440 a) L'attraction de la douleur 442 C. Le troisième obstacle : L'attraction de la mort 445 a) Le corps incorruptible 446 D. Le quatrième obstacle : La peur de Dieu 448 a) La levée du voile 450 Chapitre 20 LA VISION DE LA SAINTETÉ I. Semaine sainte 455 II Le don des lys 456 III. Le péché comme ajustement 459 IV. Entrer dans l'arche 462 V. Les hérauts de l'éternité 465 VI. Le temple du Saint-Esprit 467 VII La cohérence entre moyens et fin 470 VIII. La vision de l'impeccabilité 473 Chapitre 21 RAISON ET PERCEPTION Introduction 477 I. Le chant oublié 477 II. La responsabilité de la vue 480 III. Foi, croyance et vision 483 IV. La peur de regarder au-dedans 486 V. La fonction de la raison 489 VI. Raison versus folie 491 VII. La dernière question laissée sans réponse 494 VIII. Le changement intérieur 498 Chapitre 22 LE SALUT ET LA RELATION SAINTE Introduction 500 I. Le message de la relation sainte 501 II. L'impeccabilité de ton frère 504 III. La raison et les formes d'erreur 508 IV. La bifurcation de la route 510 V. Faiblesse et défensive 512 VI. La lumière de la relation sainte 514 Chapitre 23 LA GUERRE CONTRE TOI-MÊME Introduction 519 I. Les croyances irréconciliables 520 II. Les lois du chaos 524 III. Le salut sans compromis 529 IV. Au-dessus du champ de bataille 531 Chapitre 24 LE BUT DE LA PARTICULARITÉ Introduction 535 I. La particularité comme substitut à l'amour 535 II. La traîtrise de la particularité 538 III. Le pardon de la particularité 542 IV. Particularité versus impeccabilité 544 V. Le Christ en toi 545 VI. Être sauvé de la peur 548 VII Le lieu de rencontre 551 Chapitre 25 LA JUSTICE DE DIEU Introduction 555 I. Le lien à la vérité 555 II Le sauveur qui délivre des ténèbres 557 III. Perception et choix 560 IV. La lumière que tu apportes 563 V. L'état d'impeccabilité 565 VI. La fonction particulière 567 VII La pierre du salut 569 VIII. La justice retournée à l'amour 572 IX. La justice du Ciel 577 Chapitre 26 LA TRANSITION I. Le « sacrifice » de l'unité 581 II De nombreuses formes; une seule correction 583 III. La zone frontière 586 IV. Où le péché n'est plus 587 V. La petite entrave 589 VI. L'Ami désigné 593 VII. Les lois de la guérison 593 VIII. L'immédiateté du salut 599 IX. Car Ils sont venus 601 X. La fin de l'injustice 603 Chapitre 27 LA GUÉRISON DU RÊVE I. L'image de la crucifixion 606 II La peur de la guérison 609 III. Au-delà de tous les symboles 614 IV. La quiète réponse 616 V. L'exemple de la guérison 618 VI. Les témoins du péché 622 VII Le rêveur du rêve 624 VIII. Le « héros » du rêve 628 Chapitre 28 LE DÉFAIRE DE LA PEUR I. La mémoire présente 632 II. Renverser effet et cause 636 III. L'accord pour se joindre 639 IV. La plus grande jonction 642 V. L'Alternative aux rêves de peur 644 VI. Les voeux secrets 646 VII. L'arche de sécurité 648 Chapitre 29 LE RÉVEIL I. Combler le fossé 651 II L'arrivée de l'Invité 653 III. Les témoins de Dieu 656 IV. Rôles de rêve 657 V. L'inchangeable demeure 659 VI. Le pardon et la fin des temps 661 VII Ne cherche pas à l'extérieur de toi 663 VIII. L'antéchrist 665 IX. Le rêve de pardon 668 Chapitre 30 LE NOUVEAU COMMENCEMENT Introduction 671 I. Les règles pour la décision 671 II Liberté de la volonté 675 III. Au-delà de toutes les idoles 677 IV. La vérité derrière les illusions 680 V. Le seul but 682 VI. La justification du pardon 685 VII La nouvelle interprétation 688 VIII. L'inchangeable réalité 690 Chapitre 31 LA VISION FINALE I. La simplicité du salut 693 II Aller avec le Christ 696 III. Ceux qui s'accusent eux-mêmes 699 IV. La réelle alternative 701 V. Concept de soi versus Soi 704 VI. Reconnaître le pur-esprit 709 VII La vision du sauveur 711 VIII. Choisis à nouveau 715 INTRODUCTION Ceci est un cours en miracles. C'est un cours obligatoire. Seul le moment où tu le suis relève de ta volonté. Une volonté libre ne signifie pas que tu peux établir le curriculum. Cela signifie seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre à un moment donné. Le cours ne vise pas à enseigner la signification de l'amour, car cela est au-delà de ce qui peut s'enseigner. Toutefois, il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience de la présence de l'amour, qui est ton héritage naturel. L'opposé de l'amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d'opposé. Ce cours peut donc se résumer très simplement de cette façon : Rien de réel ne peut être menacé. Rien d'irréel n'existe. En cela réside la paix de Dieu.
|
|
|
|
|
|