Amour et Paix dans les coeurs

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Créé le : 08/12/2009 16:04
Modifié : 30/10/2011 05:01

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Un cours en miracles Table des matières

15/02/2010 11:32



UN COURS EN MIRACLES
VERSION INTEGRALE
PRÉFACE
TEXTE
LIVRE D'EXERCICES POUR ÉTUDIANTS
MANUEL POUR ENSEIGNANTS
CLARIFICATION DES TERMES
ÉDITIONS DU ROSEAU
Traduit de l'anglais par
Denis Ouellet
en collaboration avec Franchita Cattani
Les Foundation for Inner Peace et Foundation for A Course in Miracles ainsi que
les traducteurs du présent ouvrage tiennent à exprimer toute leur gratitude à
Madame Jacqueline Meyrieux pour son travail et son dévouement.
Titre original : A Course in Miracles
publié en 1975 par :
The Foundation for Inner Peace
P.O. Box 598
Mill Valley, CA 94942, USA
www.acim.org
Copyright © 1992, Second Edition, Foundation for A Course in Miracles.
Portions also independently copyrighted.
Copyright © 2005 Foundation for A Course in Miracles,
pour la traduction française approuvée par :
Dr Kenneth Wapnick,
Foundation for A Course in Miracles
Dr William W. Whitson,
Foundation for Inner Peace
ISBN 2-89466-104-5
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous
pays. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ni retransmise sous
quelque forme ou par quelque moyen que ce soit : électronique, mécanique,
incluant vidéo, photocopie ou tout système de saisie d'information, sans l'autorisation
du détenteur du copyright. Pour plus d'information, communiquer
avec la Foundation for A Course in Miracles, 41397, Buecking Drive, Temecula,
CA 92590, USA. www.facim.org
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 2005
Bibliothèque nationale du Canada, 2005
Distribution : Diffusion Raffin
29, rue Royal
Le Gardeur (Québec)
J5Z 4Z3
Courriel : diffusionraffin@qc.aira.com
Site Internet : http : //www.roseau.ca
Imprimé au Canada
AVANT-PROPOS
La Foundation for Inner Peace a adopté le principe voulant
qu'une traduction d'Un cours en miracles doit être aussi près
que possible de l'original anglais. Les traducteurs d'Un cours en
miracles ont deux défis à relever. Ils doivent d'abord maîtriser le
Cours en anglais, leur langue seconde. Ensuite il leur faut transposer
leur compréhension dans leur langue première, processus
chargé de tous les problèmes qui viennent de jeter un pont entre
deux cultures. Ils doivent surmonter ces deux défis sans perdre
la signification et les subtilités du système de pensée du Cours.
Nous avons adopté des critères rigoureux dans la sélection et la
supervision des traducteurs. En effet, il nous a souvent fallu des
années pour choisir une équipe de traducteurs compétents; équipe
normalement constituée d'un traducteur principal, de plusieurs
lecteurs et d'un réviseur. Certaines traductions se sont échelonnées
sur plus de dix ans, avec un changement d'équipe en cours
de route et plusieurs révisions de façon à saisir l'esprit et la signification
d'Un cours en miracles dans la langue cible.
Pour atteindre ces hauts critères, nous avons adopté les lignes
directrices suivantes :
1) Notre première règle est : «Rester fidèle au sens précis de
chaque phrase dans Un cours en miracles. » Comme le dit le Cours :
« ...un bon traducteur, bien qu'il doive changer la forme de
ce qu'il traduit, ne change jamais la signification. De fait, son
seul but est de changer la forme de façon à conserver la signification
originale » (Texte, p. 123).
Par conséquent, chaque fois qu'il y a à choisir entre préserver
la signification du texte anglais et une traduction plus littéraire
ou poétique, le premier parti est toujours préféré. De grandes
portions d'Un cours en miracles (dont tout le Livre d'exercices, à
partir de la leçon 99) sont écrites en pentamètres iambiques, le
vers de Shakespeare. Presque toujours, il a fallu ne tenir aucun
compte de la forme poétique afin de préserver la signification.
2) Notre deuxième règle renforce la première : « Ne pas essayer
d'améliorer le Cours. » Habituellement, les traducteurs ont deux
types de tentations. Lorsque l'anglais semble maladroit ou ambigu,
ils sont tentés de «faire mieux que l'anglais» en améliorant le texte
ou en le « clarifiant» en ajoutant des mots ou des paraphrases qui
n'apparaissent pas dans l'original.
Pour contrer une telle tentation, nous avons insisté sur l'importance
de conserver l'ambiguïté originale dans la traduction.
Un autre problème concerne l'utilisation de certains mots-clés.
De nombreux traducteurs ont essayé d'utiliser des synonymes pour
rendre le Cours plus «coloré». Nous avons fortement conseillé
aux traducteurs de résister à cette tentation parce que les étudiants
doivent adopter certains mots-clés comme fondement du
système de pensée du Cours. Avec le temps, les étudiants s'aperçoivent
qu'ils font leur le vocabulaire du Cours. Par conséquent,
nous avons demandé aux traducteurs de respecter le choix de
mots du Cours même si un tel vocabulaire peut sembler étrange
au début pour le lecteur. Ces mots doivent rester les mêmes d'un
bout à l'autre de la traduction, tout comme ils restent les mêmes
dans l'original anglais.
3) Notre troisième règle semble contredire la seconde : « Quand
la signification le demande, changer la phrase anglaise afin d'obtenir
une traduction plus fluide. » L'anglais ne suit pas toujours
les règles strictes de la bonne grammaire. Les traducteurs sont
autorisés à corriger les imperfections grammaticales afin de préserver
la signification dans la traduction.
Un autre cas exigeant une révision par un traducteur concerne
le genre. Dans au moins une langue, «Saint-Esprit» est féminin.
Dans un cas comme celui-là, nous avons conseillé au traducteur
d'utiliser des pronoms de genre féminin même si, en anglais, seul
le masculin est utilisé.
4) Notre quatrième règle concerne les références bibliques dans
le Cours, qui en compte plus de 800. La plupart d'entre elles ne
sont pas indiquées par des guillemets et le lecteur qui n'est pas
familier avec la Bible pourrait facilement ne pas les voir. Toutes
ces références sont tirées de la Bible King James en anglais. Nous
avons demandé aux traducteurs de citer la Bible qui, dans la
culture de la langue cible, a la même importance que la Bible King
James dans le monde anglophone.
Dans Un cours en miracles, certaines références bibliques sont
des citations libres des versets de la Bible. Les traducteurs ont été
tentés de corriger le Cours en rendant la pleine citation biblique
dans la langue cible. Nous n'avons pas permis de tels changements.
Si Un cours en miracles cite librement un passage biblique,
le traducteur devrait faire de même.
5) Notre cinquième règle est : «Recourir rarement aux notes.»
Les notes se rangent dans trois catégories d'explications :
a) les jeux de mots qui se perdent dans la traduction;
b) les expressions idiomatiques américaines;
c) les citations bibliques dont la signification dépend de la
version anglaise de la Bible King James, mais qui ne peuvent
pas être traduites adéquatement dans la langue cible.
Dans tous les cas, nous avons suivi le principe voulant que
nous fassions le moins de changements possible par rapport à
l'anglais.
6) Notre sixième et dernière règle concerne la traduction d'un mot
très important : «Expiation». (En anglais, Atonement) Presque
sans exception, ce mot a constitué un réel défi pour les traducteurs,
et il a posé des problèmes à bien des étudiants anglophones
d'Un cours en miracles. Ce terme biblique est un concept central
dans la tradition judéo-chrétienne, où il exprime le plan de Dieu
pour sauver ses enfants, qui sont pécheurs et pleins de culpabilité,
par leur propre souffrance et leur propre sacrifice, de même
que par la mort expiatrice de Jésus sur la croix.
Comme beaucoup d'autres mots qu'Un cours en miracles emprunte
à la tradition biblique, le mot «Expiation» reçoit une signification
totalement différente de celle que lui donne la tradition
judéo-chrétienne. Dans le Cours, «Expiation» réfère à la correction
de la croyance en la réalité du péché et de la culpabilité. Ce
changement de signification d'un mot courant est un exemple du
processus pédagogique du Cours qui, par l'utilisation de tels mots
« déclencheurs », fait remonter à l'esprit du lecteur des aspects
refoulés du système de pensée de l'ego. De cette façon, ce qui est
refoulé peut être regardé et enfin pardonné. Pour être efficace, le
processus de correction demande de reconnaître nos croyances
et concepts erronés, et non de les refouler. Par conséquent, utiliser
un mot plus «inoffensif» pour traduire Atonement, comme
« réconciliation» ou «rédemption», aurait pour effet de saper
ce processus de correction de nos pensées erronées, en ne leur
permettant pas d'apparaître dans nos esprits. En utilisant le mot
traditionnel pour Atonement dans toutes les traductions, avec sa
connotation habituelle qui est de défaire la culpabilité par le
sacrifice, les étudiants d'Un cours en miracles ont ainsi la possibilité
de pardonner véritablement le système de pensée de l'ego en
eux-mêmes.
Nous espérons que cette traduction d'Un cours en miracles est
aussi fidèle que possible à la fois à la lettre et à l'esprit de l'original
anglais afin que le monde entier puisse profiter de cet important
document spirituel. Nous sommes reconnaissants de ce
que des étudiants de partout dans le monde puissent se joindre
à nous dans le voyage de retour à Dieu.
Foundation for Inner Peace
NOTES
Pour faciliter la lecture, nous avons cru préférable de ne pas
insérer d'appels de note dans le texte. Plutôt, les notes sont rassemblées
en fin d'ouvrage avec renvois aux passages auxquels
elles se rapportent.
NOTE DES TRADUCTEURS
Pour d'autres explications sur la traduction française, voir la
Note des traducteurs à la fin de l'ouvrage.
RÉFÉRENCES BIBLIQUES
Pour les citations bibliques, nous avons consulté en premier
lieu la Bible Segond, édition 1910; et en deuxième lieu la Bible de
Jérusalem, édition 1984. Lorsque ni l'une ni l'autre de ces bibles
n'était assez proche de l'anglais, nous avons eu recours à la Bible
Tob, édition 1972/75.
PRÉFACE
Cette préface fut écrite en 1977, en réponse à de nombreuses demandes de
brève introduction à Un cours en miracles. Helen Schucman écrivit elle-même les
deux premières parties : D'où il vient et Ce qu'il est. La dernière partie, Ce qu'il
dit, fut écrite suivant le processus de dictée intérieure décrit dans la préface.
D'où il vient
À l'origine d'Un cours en miracles, il y a deux personnes prenant
la décision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils s'appelaient
Helen Schucman et William Thetford et ils étaient professeurs
de psychologie médicale au College of Physicians and
Surgeons de l'Université Columbia dans la ville de New York. Peu
importe qui ils étaient, sauf que l'histoire montre qu'avec Dieu
toutes choses sont possibles. Ils n'avaient pas d'intérêt pour la
spiritualité. Leur relation était difficile et souvent tendue, et ils se
préoccupaient surtout d'être acceptés et reconnus sur les plans
personnel et professionnel. En général, ils avaient beaucoup investi
dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne s'accordaient
guère avec ce que le Cours préconise. Helen, celle à qui le Cours
fut dicté, se décrit elle-même :
Psychologue, éducatrice, conformiste en théorie et athée en
croyance, je travaillais dans un milieu universitaire fort prestigieux.
Et puis quelque chose arriva qui déclencha une série d'événements
que je n'aurais jamais pu prévoir. Le chef de mon
département m'annonça à l'improviste qu'il était fatigué des sentiments
de colère et d'agressivité que nos attitudes reflétaient, et il
conclut qu'il devait y avoir «une autre voie». Comme si j'avais
attendu ce signal, je consentis à l'aider à la trouver. Apparemment,
le Cours est cette autre voie.
Bien que leur intention fût sérieuse, ils eurent beaucoup de
difficulté à se lancer dans cette entreprise commune. Mais ils
avaient offert au Saint-Esprit le «petit désir» qui, comme le Cours
allait le souligner maintes et maintes fois, suffit pour Lui permettre
d'utiliser toute situation à Ses propres fins en la dotant de
Sa puissance.
Le récit d'Helen continue ainsi :
L'écriture proprement dite fut précédée de trois mois assez surprenants
pendant lesquels Bill m'avait suggéré de mettre par écrit les
rêves hautement symboliques et les descriptions des étranges
images qui me venaient. Bien que je fusse plus habituée à l'inattendu
au bout de ces trois mois, je fus malgré tout très surprise
lorsque j'écrivis : « Ceci est un cours en miracles. » Ce fut mon premier
contact avec la Voix. Elle ne produisait aucun son mais elle
semblait me donner une sorte de dictée intérieure rapide que je pris
dans un carnet de sténographie. L'écriture ne fut jamais automatique.
Elle pouvait être interrompue à n'importe quel moment et
reprise plus tard. Cela me mettait fort mal à l'aise mais il ne me
vint jamais sérieusement à l'esprit d'arrêter. On aurait dit qu'il
s'agissait d'une mission particulière que j'avais, je ne sais où ni
comment, accepté de remplir. Toute l'entreprise reposait sur une
véritable collaboration entre Bill et moi, et beaucoup de son importance,
j'en suis sûre, réside en cela. J'écrivais ce que la Voix «disait»,
en faisait lecture à Bill le lendemain, et il le tapait à la machine
sous ma dictée. Je suppose qu'il avait aussi sa propre mission particulière.
Sans ses encouragements et son soutienne n'aurais jamais
été capable d'accomplir la mienne. Le processus tout entier prit à
peu près sept ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre d'exercices
pour étudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelques
changements mineurs ont été apportés. Les titres des chapitres et
les sous-titres ont été insérés dans le Texte, et certaines des références
plus personnelles qui vinrent au commencement ont été
omises. À part cela, le texte est essentiellement inchangé.
Les noms des personnes qui ont collaboré à la transcription du
Cours n'apparaissent pas sur la couverture parce que le Cours
peut et devrait se suffire à lui-même. Il n'a pas été conçu pour servir
de fondement à une nouvelle secte. Son seul but est de fournir
une voie dans laquelle certaines personnes pourront trouver
leur propre Enseignant intérieur.
Ce qu'il est
Comme le suggère son titre, le Cours est structuré tout au long
comme un outil d'enseignement. Il consiste en trois livres : un
Texte de 718 pages, un Livre d'exercices pour étudiants de 506
pages et un Manuel pour enseignants de 94 pages. Les étudiants
peuvent choisir l'ordre dans lequel ils se servent des livres, et la
façon dont ils les étudient, en fonction de leurs préférences et de
leurs besoins particuliers.
Le programme d'études, ou curriculum, que propose le Cours
a été soigneusement conçu et il est expliqué étape par étape tant
au niveau théorique que pratique. Il met l'accent sur l'application
plutôt que sur la théorie, et sur l'expérience plutôt que sur la théologie.
Il est dit explicitement qu'«une théologie universelle est
impossible, mais une expérience universelle est non seulement
possible mais nécessaire » (Manuel, p. 79). Bien que la langue soit
chrétienne, le Cours traite de thèmes spirituels universels. Il
souligne qu'il n'est qu'une version du curriculum universel. Il y
en a beaucoup d'autres, et celle-ci n'en diffère que par la forme.
À la fin toutes mènent à Dieu.
Le Texte est en grande partie théorique; y sont présentés les
concepts sur lesquels repose le système de pensée du Cours. Ses
idées servent de fondement pour les leçons du Livre d'exercices.
Sans la mise en application que fournit le Livre d'exercices, le
Texte resterait essentiellement une série d'abstractions qui ne
suffiraient guère à amener le renversement de pensée que vise
le Cours.
Le Livre d'exercices comprend 365 leçons, soit une pour chaque
jour de l'année. Toutefois, il n'est pas nécessaire de poursuivre les
leçons à ce rythme et quelqu'un peut très bien vouloir s'attarder
plus d'une journée sur une leçon qui lui plaît particulièrement.
Les instructions recommandent seulement de ne pas tenter de
faire plus d'une leçon par jour. L'aspect pratique du Livre d'exercices
est mis en évidence dans son introduction, qui met l'accent
sur l'expérience acquise par la pratique plutôt que sur un engagement
préalable envers un but spirituel :
Certaines des idées que présente le livre d'exercices te paraîtront
difficiles à croire; d'autres te sembleront tout à fait surprenantes.
Cela n'a aucune importance. Il t'est simplement demandé
d'appliquer les idées de la manière indiquée. Il ne t'est pas demandé
de les juger. Il t'est seulement demandé de les utiliser. C'est
leur utilisation qui leur donnera une signification pour toi et te
montrera qu'elles sont vraies.
Souviens-toi seulement de ceci : tu n'as pas besoin de croire les
idées, tu n'as pas besoin de les accepter, tu n'as pas même besoin
de leur faire bon accueil. Il se peut qu'à certaines d'entre elles, tu
résistes activement. Rien de tout cela n'a d'importance, et leur efficacité
n'en est pas diminuée. Mais ne te permets pas de faire des
exceptions dans l'application des idées que contient le livre d'exercices;
et quelles que soient tes réactions à ces idées, utilise-les. Rien
d'autre que cela n'est requis (Livre d'exercices, p. 2).
Enfin le Manuel pour enseignants, qui est écrit sous forme de
questions et réponses, fournit des réponses à quelques-unes des
questions les plus susceptibles d'être posées par un étudiant. Il
contient aussi une clarification de certains des termes que le Cours
utilise, le Texte servant de cadre théorique à ces explications.
Le Cours ne prétend pas être définitif, pas plus que le Livre
d'exercices n'est destiné à compléter l'apprentissage de l'étudiant.
À la fin, le lecteur est laissé entre les mains de son propre Enseignant
intérieur, Qui dirigera tout enseignement ultérieur comme
Il le jugera bon. Quoique le Cours couvre une vaste sphère, la vérité
ne peut pas être limitée à une forme finie, ainsi qu'il est dit
clairement dans l'énoncé à la fin du Livre d'exercices :
Ce cours est un commencement et non une fin (...) Il ne t'est plus
assigné de leçons précises, car il n'en est plus besoin. Désormais,
n'écoute que la Voix pour Dieu (...) Il dirigera tes efforts en te disant
exactement quoi faire, comment diriger ton esprit et quand
venir à Lui en silence, demander Sa sûre direction et Sa Parole certaine
(Livre d'exercices, p. 505).
Ce qu'il dit
Rien de réel ne peut être menacé.
Rien d'irréel n'existe.
En cela réside la paix de Dieu.
Ainsi commence Un cours en miracles. Il fait une distinction fondamentale
entre le réel et l'irréel; entre la connaissance et la perception.
La connaissance est vérité, sous une seule loi, la loi de
l'amour ou de Dieu. La vérité est inaltérable, éternelle et non ambiguë.
Elle peut ne pas être reconnue mais elle ne peut pas être
changée. Elle s'applique à tout ce que Dieu a créé, et seul ce qu'il
a créé est réel. Elle est au-delà de l'apprentissage parce qu'elle est
au-delà du temps et des processus. Elle n'a pas d'opposé; pas de
commencement ni de fin. Elle est, tout simplement.
Le monde de la perception, par contre, est le monde du temps,
du changement, des commencements et des fins. Il est basé sur
l'interprétation et non sur des faits. C'est le monde de la naissance
et de la mort, fondé sur la croyance dans le manque, la perte, la
séparation et la mort. Il s'apprend plutôt qu'il n'est donné; il est
sélectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnement
et inexact dans ses interprétations.
De la connaissance et de la perception respectivement surgissent
deux systèmes de pensée distincts qui sont à tous égards
l'opposé l'un de l'autre. Dans le champ de la connaissance, aucune
idée n'existe à part de Dieu, car Dieu et Sa Création partagent
une même Volonté. Toutefois, le monde de la perception est
fait par la croyance en des opposés et en des volontés séparées
qui sont en conflit perpétuel les unes avec les autres ainsi qu'avec
Dieu. Ce que la perception voit et entend paraît être réel parce
qu'elle ne laisse monter à la conscience que ce qui est conforme
aux souhaits de celui qui perçoit. Cela mène à un monde d'illusions,
un monde qui a constamment besoin de défenses précisément
parce qu'il n'est pas réel.
Quand tu es pris dans le monde de la perception, tu es pris dans
un rêve. Tu ne peux pas t'échapper sans aide parce que tout ce
que tes sens te montrent ne fait que témoigner de la réalité du
rêve. Dieu a fourni la Réponse, la seule Issue, la véritable Aide.
C'est la fonction de Sa Voix, Son Saint-Esprit, d'agir comme Médiateur
entre les deux mondes. Il peut le faire parce que, alors
que d'une part Il connaît la vérité, d'autre part Il sait aussi reconnaître
nos illusions, mais sans y croire. Le but du Saint-Esprit est
de nous aider à échapper du monde du rêve en nous enseignant
comment renverser notre façon de penser et désapprendre nos
erreurs. Le pardon est le grand outil d'apprentissage au moyen
duquel le Saint-Esprit nous aide à opérer ce renversement. Toutefois,
le Cours a sa propre définition de ce qu'est réellement le
pardon, tout comme il a sa propre façon de définir le monde.
Le monde que nous voyons ne fait que refléter notre propre
cadre de référence intérieur — les idées dominantes, les souhaits
et les émotions dans nos esprits. «La projection fait la perception
» (Texte, p. 266,477). Nous regardons d'abord au-dedans, et
nous décidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous
projetons ce monde à l'extérieur, faisant de lui la vérité telle que
nous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprétations que
nous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la perception
pour justifier nos propres erreurs — notre colère, nos
impulsions à attaquer, notre manque d'amour sous n'importe
quelle forme —, nous verrons un monde de mal, de destruction,
de malice, d'envie et de désespoir. Nous devons apprendre à pardonner
tout cela, non pas parce que nous sommes «bons» et
« charitables » mais parce que ce que nous voyons n'est pas vrai.
Nous avons distordu le monde par nos défenses tordues, et nous
voyons donc ce qui n'est pas là. Comme nous apprenons à reconnaître
nos erreurs de perception, nous apprenons aussi à regarder
plus loin ou à «pardonner». En même temps nous nous pardonnons
à nous-mêmes en regardant passé nos concepts de soi distordus
vers le Soi que Dieu a créé nous et en nous.
Le péché est défini comme un «manque d'amour» (Texte, p. 12).
Puisque l'amour est la seule chose qui soit, aux yeux du Saint-
Esprit le péché est une erreur à corriger plutôt qu'un mal à
punir. Notre sentiment d'insuffisance, de faiblesse et d'incomplétude
vient de notre énorme investissement dans le «principe
de manque» qui gouverne le monde entier des illusions. De ce
point de vue, nous recherchons en autrui ce que nous ressentons
comme un manque en nous-mêmes. Nous «aimons» autrui pour
obtenir nous-mêmes quelque chose. C'est cela, en fait, qui passe
pour de l'amour dans le monde du rêve. Il n'y a pas de plus
grande erreur, car l'amour est incapable de demander quoi que
ce soit.
Seuls les esprits peuvent réellement se joindre, et l'homme ne
saurait séparer ce que Dieu a joint (Texte, p. 382). Toutefois, c'est
uniquement au niveau de l'Esprit du Christ que l'union véritable
est possible, et n'a, de fait, jamais été perdue. Le «petit moi»
cherche à se grandir par l'approbation extérieure, les possessions
extérieures et l'« amour » extérieur. Le Soi que Dieu a créé n'a besoin
de rien. Il est à jamais complet, en sécurité, aimé et aimant.
Il cherche à partager plutôt qu'à obtenir; à étendre plutôt qu'à
projeter. Il n'a pas de besoins et il veut se joindre aux autres dans
la conscience mutuelle de leur abondance.
Les relations particulières du monde sont destructrices,
égoïstes et puérilement égocentriques. Pourtant, confiées au
Saint-Esprit, ces relations peuvent devenir ce qu'il y a de plus
saint sur terre — les miracles qui indiquent la voie du retour au
Ciel. Le monde utilise ses relations particulières comme une
arme ultime d'exclusion et une démonstration de séparation. Le
Saint-Esprit les transforme en de parfaites leçons de pardon et
d'éveil du rêve. Chacune est une occasion de laisser les perceptions
être guéries et les erreurs être corrigées. Chacune constitue
une autre chance de se pardonner à soi-même en pardonnant à
l'autre. Et chacune devient encore une autre invitation au Saint-
Esprit et au souvenir de Dieu.
La perception est une fonction du corps et elle représente donc
une limite à la conscience. La perception voit par les yeux du corps
et entend par les oreilles du corps. Elle évoque les réponses limitées
que donne le corps. Dans une large mesure, le corps semble
avoir sa propre motivation et être indépendant, or il ne fait que
répondre aux intentions de l'esprit. Si l'esprit veut l'utiliser pour
l'attaque sous quelque forme que ce soit, il devient la proie de la
maladie, de l'âge et du dépérissement. Si l'esprit accepte plutôt
le but que le Saint-Esprit a pour lui, il devient un moyen utile de
communication avec les autres, invulnérable aussi longtemps qu'il
en est besoin, et qui sera doucement mis de côté quand son utilité
aura cessé. De lui-même il est neutre, comme le sont toutes
choses dans le monde de la perception. Qu'il soit utilisé pour les
buts de l'ego ou du Saint-Esprit, cela dépend entièrement de ce
que veut l'esprit.
L'opposé de voir par les yeux du corps, c'est la vision du Christ
qui reflète la force plutôt que la faiblesse, l'unité plutôt que la
séparation et l'amour plutôt que la peur. L'opposé d'entendre par
les oreilles du corps, c'est la communication par la Voix pour Dieu,
le Saint-Esprit, qui demeure en chacun de nous. Sa Voix semble
distante et difficile à entendre parce que l'ego, qui parle pour le
petit soi séparé, semble parler beaucoup plus fort. En fait c'est
l'inverse. Le Saint-Esprit parle avec une indubitable clarté et un
attrait irrésistible. Nul ne pourrait être sourd à Ses messages de
délivrance et d'espoir qui ne choisit pas de s'identifier au corps,
pas plus qu'il ne pourrait manquer d'accepter joyeusement la
vision du Christ en heureux échange de la misérable image qu'il
a de lui-même.
La vision du Christ est le don du Saint-Esprit, l'alternative de
Dieu à l'illusion de séparation et à la croyance en la réalité du
péché, de la culpabilité et de la mort. C'est la seule correction pour
toutes les erreurs de perception, la réconciliation de tous les
opposés apparents sur lesquels ce monde est fondé. Sa douce
lumière montre toutes choses d'un autre point de vue, qui reflète
le système de pensée surgi de la connaissance et rend le retour à
Dieu non seulement possible mais inévitable. Ce qui était considéré
comme une injustice faite à quelqu'un par quelqu'un d'autre
devient maintenant un appel à l'aide et à l'union. Le péché, la
maladie et l'attaque sont vus comme des malperceptions qui
appellent un remède par la douceur et l'amour. Les défenses sont
déposées parce qu'il n'en est pas besoin là où il n'y a pas d'attaque.
Les besoins de nos frères deviennent les nôtres parce qu'ils
font le voyage avec nous en allant vers Dieu. Sans nous ils perdraient
leur chemin. Sans eux nous ne pourrions jamais trouver
le nôtre.
Le pardon est inconnu au Ciel, où un tel besoin serait inconcevable.
Dans ce monde, toutefois, le pardon est une correction
nécessaire pour toutes les erreurs que nous avons faites. Offrir le
pardon est la seule façon pour nous de l'avoir, car cela reflète la
loi du Ciel voulant que donner et recevoir sont la même chose.
Le Ciel est l'état naturel de tous les Fils de Dieu tels qu'il les a
créés. Telle est leur réalité à jamais. Elle n'a pas changé parce
qu'elle a été oubliée.
Le pardon est le moyen par lequel nous nous souviendrons. Par
le pardon, la façon de penser du monde est renversée. Le monde
pardonné devient la porte du Ciel, parce que sa miséricorde nous
permet enfin de nous pardonner. Ne tenant personne prisonnier
de la culpabilité, nous devenons libres. Reconnaissant le Christ en
tous nos frères, nous reconnaissons Sa Présence en nous-mêmes.
Oubliant toutes nos malperceptions, et sans rien du passé qui
puisse nous retenir, nous pouvons nous souvenir de Dieu. Audelà
de cela, l'apprentissage ne peut aller. Quand nous sommes
prêts, Dieu Lui-même fait le dernier pas de notre retour vers Lui.
UN COURS EN MIRACLES
TEXTE
TABLE DES MATIERES
Introduction 1
Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES
I. Principes des miracles 3
II. Révélation, temps et miracles 7
III. Expiation et miracles 9
IV. L'évasion hors des ténèbres 11
V. Entièreté et pur-esprit 13
VI. L'illusion de besoins 14
VII Distorsions des impulsions miraculeuses 16
Chapitre 2 LA SÉPARATION ET L'EXPIATION
I. Les origines de la séparation 18
II. L'Expiation comme défense 20
III. L'autel de Dieu 22
IV. La guérison comme délivrance de la peur 24
V. La fonction du faiseur de miracles 26
A. Principes particuliers des faiseurs de miracles 29
VI. Peur et conflit 30
VII. Cause et effet 33
VIII. La signification du Jugement dernier 36
Chapitre 3 LA PERCEPTION INNOCENTE
I. Expiation sans sacrifice 38
II Les miracles comme perception vraie 40
III. Perception versus connaissance 42
IV. L'erreur et l'ego 44
V Au-delà de la perception 47
VI. Le jugement et le problème de l'autorité 49
VII Création versus image de soi 52
Chapitre 4 LES ILLUSIONS DE L'EGO
Introduction 55
I. Juste enseignement et juste apprentissage 56
II L'ego et la fausse autonomie 60
III. L'amour sans conflit 64
IV. Cela n'a pas besoin d'être 66
V. L'illusion ego-corps 69
VI. Les récompenses de Dieu 71
VII Création et communication 74
Chapitre 5 GUÉRISON ET ENTIÈRETÉ
Introduction 77
I. L'invitation au Saint-Esprit 78
II La Voix pour Dieu 80
III. Le Guide vers le salut 83
IV. Enseigner et guérir 86
V. L'usage que fait l'ego de la culpabilité 89
VI. Temps et éternité 92
VII La décision de choisir Dieu 95
Chapitre 6 LES LEÇONS DE L'AMOUR
Introduction 97
I. Le message de la crucifixion 97
II L'alternative à la projection 102
III. Le renoncement à l'attaque 106
IV. La seule Réponse 107
V. Les leçons du Saint-Esprit 110
A. Pour avoir, donne tout à tous 111
B. Pour avoir la paix, enseigne la paix pour l'apprendre 113
C. Ne sois vigilant que pour Dieu et Son Royaume 116
Chapitre 7 LES DONS DU ROYAUME
I. Le dernier pas 120
II La loi du Royaume 122
III. La réalité du Royaume 124
IV La guérison comme re-connaissance de la vérité 126
V. Guérison et inchangeabilité de l'esprit 128
VI. De la vigilance à la paix 132
VII La totalité du Royaume 136
VIII. L'incroyable croyance 139
IX. L'extension du Royaume 141
X. La confusion entre douleur et joie 143
XI L'état de grâce 145
Chapitre 8 LE VOYAGE DE RETOUR
I. La direction du curriculum 148
II La différence entre emprisonnement et liberté 149
III. La sainte rencontre 151
IV. Le don de la liberté 154
V. La volonté indivisée de la Filialité 157
VI. Le trésor de Dieu 159
VII. Le corps comme moyen de communication 161
VIII. Le corps comme moyen ou comme fin 166
IX. La guérison comme perception corrigée 169
Chapitre 9 L'ACCEPTATION DE L'EXPIATION
I. L'acceptation de la réalité 172
II La réponse à la prière 175
III. La correction de l'erreur 178
IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon 180
V. Le guérisseur non guéri 183
VI. L'acceptation de ton frère 186
VII Les deux évaluations 188
VIII. Grandeur versus grandiosité 190
Chapitre 10 LES IDOLES DE LA MALADIE
Introduction 194
I. Chez toi en Dieu 195
II La décision d'oublier 196
III. Le dieu de la maladie 197
IV. La fin de la maladie 200
V. Le déni de Dieu 202
Chapitre 11 DIEU OU L'EGO
Introduction 207
I. Les dons de la Paternité 208
II L'invitation à la guérison 211
III. Des ténèbres à la lumière 213
IV. L'héritage du Fils de Dieu 215
V La « dynamique » de l'ego 217
VI. S'éveiller à la rédemption 222
VII. La condition de la réalité 225
VIII. Le problème et la réponse 226
Chapitre 12 LE CURRICULUM DU SAINT-ESPRIT
I. Le jugement du Saint-Esprit 231
II La façon de se souvenir de Dieu 234
III. L'investissement dans la réalité 237
IV. Chercher et trouver 239
V. Le curriculum sain 241
VI. La vision du Christ 244
VII. Regarder au-dedans 246
VIII. L'attraction de l'amour pour l'amour 250
Chapitre 13 LE MONDE NON COUPABLE
Introduction 253
I. Non-culpabilité et invulnérabilité 254
II Le Fils non coupable de Dieu 257
III. La peur de la rédemption 259
TV. La fonction du temps 262
V. Les deux émotions 265
VI. Trouver le présent 268
VII. Atteindre le monde réel 272
VIII. De la perception à la connaissance 276
IX. Le nuage de culpabilité 279
X. Délivrance de la culpabilité 281
XI. La paix du Ciel 285
Chapitre 14 ENSEIGNER POUR LA VÉRITÉ
Introduction 289
I. Les conditions de l'apprentissage 289
II. L'apprenant heureux 291
III. Le choix de la non-culpabilité 293
IV. Ta fonction dans l'Expiation 298
V. Le cercle de l'Expiation 301
VI. La lumière de la communication 304
VII. Partager la perception avec le Saint-Esprit 307
VIII. Le saint lieu de rencontre 309
IX. Le reflet de la sainteté 311
X. L'égalité des miracles 313
XI Le test de la vérité 316
Chapitre 15 L'INSTANT SAINT
I. Les deux usages du temps 322
II. La fin du doute 326
III. Petitesse versus immensité 327
IV. S'exercer à l'instant saint 331
V. L'instant saint et les relations particulières 333
VI. L'instant saint et les lois de Dieu 336
VII L'inutile sacrifice 339
VIII. La seule relation réelle 342
IX. L'instant saint et l'attraction de Dieu 344
X. Le temps de la renaissance 346
XI Noël comme la fin du sacrifice 349
Chapitre 16 LE PARDON DES ILLUSIONS
I. La véritable empathie 353
II. La puissance de la sainteté 355
III. La récompense de l'enseignement 358
IV. L'illusion et la réalité de l'amour 360
V. Le choix de la complétude 364
VI. Le pont vers le monde réel 369
VII. La fin des illusions 372
Chapitre 17 LE PARDON ET LA RELATION SAINTE
I. Porter le fantasme à la vérité 376
II. Le monde pardonné 377
III. Les ombres du passé 379
IV. Les deux tableaux 383
V. La relation guérie 387
VI. Fixer le but 391
VII L'appel à la foi 393
VIII. Les conditions de la paix 396
Chapitre 18 LA DISPARITION DU RÊVE
I. La réalité substituée 398
II La base du rêve 401
III. Lumière dans le rêve 404
IV. Le petit désir 407
V. Le rêve heureux 409
VI. Au-delà du corps 411
VII. Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit 415
VIII. Le petit jardin 417
IX. Les deux mondes 420
Chapitre 19 ATTEINDRE LA PAIX
I. Guérison et foi 425
II. Péché versus erreur 429
III. L'irréalité du péché 431
IV. Les obstacles à la paix 434
A. Le premier obstacle :
Le souhait de s'en débarrasser 435
a) L'attraction de la culpabilité 437
B. Le second obstacle :
La croyance que le corps a de la valeur pour ce qu'il offre . . . 440
a) L'attraction de la douleur 442
C. Le troisième obstacle :
L'attraction de la mort 445
a) Le corps incorruptible 446
D. Le quatrième obstacle :
La peur de Dieu 448
a) La levée du voile 450
Chapitre 20 LA VISION DE LA SAINTETÉ
I. Semaine sainte 455
II Le don des lys 456
III. Le péché comme ajustement 459
IV. Entrer dans l'arche 462
V. Les hérauts de l'éternité 465
VI. Le temple du Saint-Esprit 467
VII La cohérence entre moyens et fin 470
VIII. La vision de l'impeccabilité 473
Chapitre 21 RAISON ET PERCEPTION
Introduction 477
I. Le chant oublié 477
II. La responsabilité de la vue 480
III. Foi, croyance et vision 483
IV. La peur de regarder au-dedans 486
V. La fonction de la raison 489
VI. Raison versus folie 491
VII. La dernière question laissée sans réponse 494
VIII. Le changement intérieur 498
Chapitre 22 LE SALUT ET LA RELATION SAINTE
Introduction 500
I. Le message de la relation sainte 501
II. L'impeccabilité de ton frère 504
III. La raison et les formes d'erreur 508
IV. La bifurcation de la route 510
V. Faiblesse et défensive 512
VI. La lumière de la relation sainte 514
Chapitre 23 LA GUERRE CONTRE TOI-MÊME
Introduction 519
I. Les croyances irréconciliables 520
II. Les lois du chaos 524
III. Le salut sans compromis 529
IV. Au-dessus du champ de bataille 531
Chapitre 24 LE BUT DE LA PARTICULARITÉ
Introduction 535
I. La particularité comme substitut à l'amour 535
II. La traîtrise de la particularité 538
III. Le pardon de la particularité 542
IV. Particularité versus impeccabilité 544
V. Le Christ en toi 545
VI. Être sauvé de la peur 548
VII Le lieu de rencontre 551
Chapitre 25 LA JUSTICE DE DIEU
Introduction 555
I. Le lien à la vérité 555
II Le sauveur qui délivre des ténèbres 557
III. Perception et choix 560
IV. La lumière que tu apportes 563
V. L'état d'impeccabilité 565
VI. La fonction particulière 567
VII La pierre du salut 569
VIII. La justice retournée à l'amour 572
IX. La justice du Ciel 577
Chapitre 26 LA TRANSITION
I. Le « sacrifice » de l'unité 581
II De nombreuses formes; une seule correction 583
III. La zone frontière 586
IV. Où le péché n'est plus 587
V. La petite entrave 589
VI. L'Ami désigné 593
VII. Les lois de la guérison 593
VIII. L'immédiateté du salut 599
IX. Car Ils sont venus 601
X. La fin de l'injustice 603
Chapitre 27 LA GUÉRISON DU RÊVE
I. L'image de la crucifixion 606
II La peur de la guérison 609
III. Au-delà de tous les symboles 614
IV. La quiète réponse 616
V. L'exemple de la guérison 618
VI. Les témoins du péché 622
VII Le rêveur du rêve 624
VIII. Le « héros » du rêve 628
Chapitre 28 LE DÉFAIRE DE LA PEUR
I. La mémoire présente 632
II. Renverser effet et cause 636
III. L'accord pour se joindre 639
IV. La plus grande jonction 642
V. L'Alternative aux rêves de peur 644
VI. Les voeux secrets 646
VII. L'arche de sécurité 648
Chapitre 29 LE RÉVEIL
I. Combler le fossé 651
II L'arrivée de l'Invité 653
III. Les témoins de Dieu 656
IV. Rôles de rêve 657
V. L'inchangeable demeure 659
VI. Le pardon et la fin des temps 661
VII Ne cherche pas à l'extérieur de toi 663
VIII. L'antéchrist 665
IX. Le rêve de pardon 668
Chapitre 30 LE NOUVEAU COMMENCEMENT
Introduction 671
I. Les règles pour la décision 671
II Liberté de la volonté 675
III. Au-delà de toutes les idoles 677
IV. La vérité derrière les illusions 680
V. Le seul but 682
VI. La justification du pardon 685
VII La nouvelle interprétation 688
VIII. L'inchangeable réalité 690
Chapitre 31 LA VISION FINALE
I. La simplicité du salut 693
II Aller avec le Christ 696
III. Ceux qui s'accusent eux-mêmes 699
IV. La réelle alternative 701
V. Concept de soi versus Soi 704
VI. Reconnaître le pur-esprit 709
VII La vision du sauveur 711
VIII. Choisis à nouveau 715
INTRODUCTION
Ceci est un cours en miracles. C'est un cours obligatoire. Seul
le moment où tu le suis relève de ta volonté. Une volonté libre ne
signifie pas que tu peux établir le curriculum. Cela signifie
seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre à un moment
donné. Le cours ne vise pas à enseigner la signification de
l'amour, car cela est au-delà de ce qui peut s'enseigner. Toutefois,
il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience
de la présence de l'amour, qui est ton héritage naturel. L'opposé
de l'amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir
d'opposé.
Ce cours peut donc se résumer très simplement de cette façon :
Rien de réel ne peut être menacé.
Rien d'irréel n'existe.
En cela réside la paix de Dieu.



 

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